La Turquie a été impliquée dans le conflit dès 2011, hébergeant l'opposition politique et les responsables de l'opposition armée au régime de Bachar al-Assad.
D'août 2016 à mars 2017, Ankara lance l'opération "Bouclier de l'Euphrate" dans le nord syrien, de l'autre côté de sa frontière, pour débarrasser la zone, selon elle, à la fois du groupe jihadiste Etat islamique (EI) et de la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG).
Partenaires des Occidentaux dans la lutte antijihadiste, les YPG sont considérées comme une organisation "terroriste" par Ankara pour leurs liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui mène une guérilla en Turquie.
L'opération permet à la Turquie d'établir un tampon entre les différents territoires contrôlés dans le nord syrien par des groupes kurdes.
De janvier à mars 2018, les forces turques et leurs supplétifs syriens prennent aux YPG l'ensemble d'Afrine (nord-ouest) à l'issue de l'offensive baptisée "Rameau d'olivier".
En octobre 2019, la Turquie lance, à la faveur d'un retrait américain, une opération aérienne et terrestre, baptisée "Source de paix", visant les milices kurdes. Celle-ci lui permet de prendre le contrôle à sa frontière d'une bande de territoire d'une trentaine de kilomètres de profondeur.
Le 11 mars 2020, Ankara mène l'opération "Bouclier du Printemps" contre le régime de Damas, après des semaines d'escalade dans le nord-ouest syrien et en réponse à des attaques qui ont infligé de lourdes pertes à Ankara.
En 2014, après que des combattants de l'EI eurent saisi de larges pans de territoires en Irak et en Syrie, où ils ont profité du chaos provoqué par la guerre civile, Washington forme une coalition de plus de 70 pays.
Celle-ci commence à bombarder des positions de l'EI en septembre.
Principal contributeur, les Etats-Unis vont déployer 2.000 soldats, principalement des forces spéciales, et mobiliser d'importants moyens aériens et navals.
En octobre 2019, le président Donald Trump a annoncé le retrait de ses troupes de zones frontalières dans le nord syrien, un feu vert pour l'offensive turque contre les combattants kurdes.
Washington a par la suite annoncé garder 500 soldats pour assurer la protection des puits pétroliers tenus par les Kurdes.
En septembre 2015, Moscou, principal allié du pouvoir de Damas, entame une campagne de frappes aériennes en soutien aux troupes du régime, en grande difficulté.
Dès la fin août, la Russie disposait d'une base aérienne à Hmeimim, près de Lattaquié, fief d'Assad dans le nord-ouest. Elle s'est ajoutée à sa base dans le port de Tartous, à 220 kilomètres au nord-ouest de Damas.
L'intervention russe va remettre en selle le régime d'Assad, permettant à ses forces de reprendre de vastes pans du territoire et d'enchaîner les victoires face aux rebelles et aux jihadistes, au prix de bombardements meurtriers et de destructions massives.
Selon Moscou, 3.000 militaires sont déployés, en plus des avions, hélicoptères, navires de guerre et autres sous-marins. Plus de 63.000 militaires russes ont servi dans la campagne syrienne.
Dès le début de la guerre, l'Iran chiite, principal allié régional du régime de Damas, a volé au secours de Bachar al-Assad, issu de la minorité alaouite, une branche du chiisme.
Téhéran nie la présence de troupes régulières mais admet l'envoi de membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne, comme "conseillers militaires" des forces syriennes, et de milliers de "volontaires" venus d'Iran, d'Afghanistan ou du Pakistan.
Allié de l'Iran, le puissant mouvement chiite libanais Hezbollah a reconnu officiellement en 2013 son implication militaire au côté du régime syrien.
Son chef Hassan Nasrallah a déclaré en juillet 2019 avoir réduit le nombre de ses combattants, qui étaient entre 5.000 et 8.000, selon des experts.
Israël et la Syrie restent officiellement en état de guerre. Les tensions se sont avivées avec l'engagement du Hezbollah et de l'Iran, ennemis d'Israël, aux côtés du régime d'Assad.
Depuis le début du conflit, l'armée israélienne mène régulièrement des frappes en Syrie contre des positions militaires du régime, du Hezbollah ou des forces iraniennes.
D'août 2016 à mars 2017, Ankara lance l'opération "Bouclier de l'Euphrate" dans le nord syrien, de l'autre côté de sa frontière, pour débarrasser la zone, selon elle, à la fois du groupe jihadiste Etat islamique (EI) et de la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG).
Partenaires des Occidentaux dans la lutte antijihadiste, les YPG sont considérées comme une organisation "terroriste" par Ankara pour leurs liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui mène une guérilla en Turquie.
L'opération permet à la Turquie d'établir un tampon entre les différents territoires contrôlés dans le nord syrien par des groupes kurdes.
De janvier à mars 2018, les forces turques et leurs supplétifs syriens prennent aux YPG l'ensemble d'Afrine (nord-ouest) à l'issue de l'offensive baptisée "Rameau d'olivier".
En octobre 2019, la Turquie lance, à la faveur d'un retrait américain, une opération aérienne et terrestre, baptisée "Source de paix", visant les milices kurdes. Celle-ci lui permet de prendre le contrôle à sa frontière d'une bande de territoire d'une trentaine de kilomètres de profondeur.
Le 11 mars 2020, Ankara mène l'opération "Bouclier du Printemps" contre le régime de Damas, après des semaines d'escalade dans le nord-ouest syrien et en réponse à des attaques qui ont infligé de lourdes pertes à Ankara.
En 2014, après que des combattants de l'EI eurent saisi de larges pans de territoires en Irak et en Syrie, où ils ont profité du chaos provoqué par la guerre civile, Washington forme une coalition de plus de 70 pays.
Celle-ci commence à bombarder des positions de l'EI en septembre.
Principal contributeur, les Etats-Unis vont déployer 2.000 soldats, principalement des forces spéciales, et mobiliser d'importants moyens aériens et navals.
En octobre 2019, le président Donald Trump a annoncé le retrait de ses troupes de zones frontalières dans le nord syrien, un feu vert pour l'offensive turque contre les combattants kurdes.
Washington a par la suite annoncé garder 500 soldats pour assurer la protection des puits pétroliers tenus par les Kurdes.
En septembre 2015, Moscou, principal allié du pouvoir de Damas, entame une campagne de frappes aériennes en soutien aux troupes du régime, en grande difficulté.
Dès la fin août, la Russie disposait d'une base aérienne à Hmeimim, près de Lattaquié, fief d'Assad dans le nord-ouest. Elle s'est ajoutée à sa base dans le port de Tartous, à 220 kilomètres au nord-ouest de Damas.
L'intervention russe va remettre en selle le régime d'Assad, permettant à ses forces de reprendre de vastes pans du territoire et d'enchaîner les victoires face aux rebelles et aux jihadistes, au prix de bombardements meurtriers et de destructions massives.
Selon Moscou, 3.000 militaires sont déployés, en plus des avions, hélicoptères, navires de guerre et autres sous-marins. Plus de 63.000 militaires russes ont servi dans la campagne syrienne.
Dès le début de la guerre, l'Iran chiite, principal allié régional du régime de Damas, a volé au secours de Bachar al-Assad, issu de la minorité alaouite, une branche du chiisme.
Téhéran nie la présence de troupes régulières mais admet l'envoi de membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne, comme "conseillers militaires" des forces syriennes, et de milliers de "volontaires" venus d'Iran, d'Afghanistan ou du Pakistan.
Allié de l'Iran, le puissant mouvement chiite libanais Hezbollah a reconnu officiellement en 2013 son implication militaire au côté du régime syrien.
Son chef Hassan Nasrallah a déclaré en juillet 2019 avoir réduit le nombre de ses combattants, qui étaient entre 5.000 et 8.000, selon des experts.
Israël et la Syrie restent officiellement en état de guerre. Les tensions se sont avivées avec l'engagement du Hezbollah et de l'Iran, ennemis d'Israël, aux côtés du régime d'Assad.
Depuis le début du conflit, l'armée israélienne mène régulièrement des frappes en Syrie contre des positions militaires du régime, du Hezbollah ou des forces iraniennes.