Accueil
Actus
Après la prière, à la mosquée des Ommeyades, dans le coeur de Damas, des dizaines de manifestants sont sortis dans la rue vers le souk Hamadiyeh, en criant "Deraa, c'est la Syrie", "Nous nous sacrifierions pour Deraa", "Dieu, la Syrie, la liberté et c'est tout".
Au moins 100 personnes ont été tuées mercredi par les forces de l'ordre à Deraa, noyau de la contestation contre le régime, selon des militants des droits de l'Homme.
Les manifestants ont croisé des partisans du régime qui leur répondaient "Avec notre sang et notre âme, nous nous sacrifions pour Bachar" al-Assad, le chef de l'Etat, "Dieu, la Syrie, Bachar et c'est tout", a constaté une journaliste de l'AFP.
Dans le Sud, à Daael, à 30 km au nord de Deraa, 300 personnes, précédées par une dizaines de motards, criaient "Daael et Deraa ne se laisseront pas humilier", a constaté une autre journaliste de l'AFP.
A Deraa, une ville agricole de 200.000 habitants, à 100 km au sud de Damas, à la sortie de la mosquée après les obsèques de deux manifestants, des fidèles ont crié "Avec notre sang et notre âme, nous nous sacrifierions pour le martyre", a affirmé un habitant joint par téléphone.
Les autorités syriennes ont indiqué jeudi qu'elles envisageaient l'annulation de l'état d'urgence, promis des mesures anti-corruption et annoncé des libérations.
Au moins 100 personnes ont été tuées mercredi par les forces de l'ordre à Deraa, noyau de la contestation contre le régime, selon des militants des droits de l'Homme.
Les manifestants ont croisé des partisans du régime qui leur répondaient "Avec notre sang et notre âme, nous nous sacrifions pour Bachar" al-Assad, le chef de l'Etat, "Dieu, la Syrie, Bachar et c'est tout", a constaté une journaliste de l'AFP.
Dans le Sud, à Daael, à 30 km au nord de Deraa, 300 personnes, précédées par une dizaines de motards, criaient "Daael et Deraa ne se laisseront pas humilier", a constaté une autre journaliste de l'AFP.
A Deraa, une ville agricole de 200.000 habitants, à 100 km au sud de Damas, à la sortie de la mosquée après les obsèques de deux manifestants, des fidèles ont crié "Avec notre sang et notre âme, nous nous sacrifierions pour le martyre", a affirmé un habitant joint par téléphone.
Les autorités syriennes ont indiqué jeudi qu'elles envisageaient l'annulation de l'état d'urgence, promis des mesures anti-corruption et annoncé des libérations.
