Cette opération humanitaire, la première du genre depuis le siège imposé par l'armée en juin 2012 sur les quartiers rebelles, a été possible grâce à un accord conclu entre le régime de Bachar al-Assad et les insurgés par l'intermédiaire de l'ONU, malgré les violences meurtrières qui ont émaillé le processus.
Lundi, aucun tir au mortier n'a été enregistré sur la vieille ville, alors que des bombardements avaient fait 14 morts, dont trois rebelles, entre vendredi et dimanche. Régime et insurgés se sont accusés mutuellement de ces violences.
L'opération intervient au moment où des pourparlers ont repris lundi à Genève entre les deux belligérants sous l'égide de l'ONU, dont le premier round n'avait permis aucune avancée en vue d'un règlement du conflit qui a fait plus de 136.000 morts et des millions de réfugiés et déplacés en près de trois ans.
"Un groupe d'environ 300 personnes viennent d'être évacuées de la vieille ville de Homs", dans le cadre d'un accord entre régime et rebelles négocié par l'ONU, a annoncé le Croissant rouge sur son compte Twitter vers 18H30 (16H00 GMT).
Les nouvelles évacuations s'ajoutent à celles des trois derniers jours, au cours desquelles près de 700 personnes, notamment des femmes, des enfants et des hommes âgés, ont été évacués, la plupart très affaiblis, ayant manqué de nourriture, d'eau et de médicaments pendant des mois en raison du siège étouffant qui dure depuis près de deux ans.
Plus tôt, un responsable du Croissant rouge avait indiqué qu'"en principe, le cessez-le-feu a été prolongé, et nous allons tenter de faire sortir les civils dès que possible".
Selon les militants, la trêve humanitaire de trois jours, censée se terminer dimanche soir a été prolongée de 72 heures.
"On manquait de tout"
Sur des images diffusées par la chaîne Al-Mayadeen, basée à Beyrouth, sont apparus des enfants au visage pâle, certains les yeux très cernés, portés par leur mère ou leur père.
Un homme âgé sur une chaise roulante, les jambes couvertes d'un drap, est poussé par un homme barbu portant un fusil, vraisemblablement un rebelle, avant son évacuation, selon une photo diffusée par l'AFP. Dans une autre photo, un homme portant une casquette se déplace sur des béquilles, aux côtés d'une femme en niqab portant un enfant.
"On manquait de tout, tous les enfants étaient malades, on n'avait même pas de quoi boire", a affirmé une femme montrant des signes d'extrême fatigue, entourée de ses trois enfants, l'air hébété.
"C'était dramatique, il n'y avait pas de quoi manger", a commenté un homme, les cheveux hirsutes, alors que les habitants ont été réduits pendant des mois à se nourrir d'olives et d'herbes.
Dimanche, des vidéos de militants ont montré des dizaines de civils, dont des enfants, certains portant leurs affaires et se tenant par la main, marcher hâtivement dans une rue dévastée, alors que des tirs sont entendus, au milieu des cris de panique de militants. Ils ont été ensuite pris en charge par des véhicules de l'ONU.
L'ONU a dénoncé la violation de la trêve après ces tirs de balles et d'obus.
Malgré les attaques, le Croissant rouge est parvenu à distribuer 250 paquets de nourriture, 190 kits hygiéniques et des médicaments pour malades chroniques, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
L'organisation a condamné les tirs, sans accuser aucune partie, affirmant qu'il était "vital pour toutes les parties de faciliter le travail humanitaire".
"Les convois humanitaires ne doivent pas être visés", a-t-elle souligné alors que des véhicules du Croissant ont été la cible de tirs, blessant le conducteur.
Dans la foulée de l'opération à Homs, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a affirmé qu'un projet de résolution pour exiger des accès humanitaires aux populations civiles dans les villes syriennes assiégées allait être déposé au Conseil de sécurité des Nations unies.
Lundi, aucun tir au mortier n'a été enregistré sur la vieille ville, alors que des bombardements avaient fait 14 morts, dont trois rebelles, entre vendredi et dimanche. Régime et insurgés se sont accusés mutuellement de ces violences.
L'opération intervient au moment où des pourparlers ont repris lundi à Genève entre les deux belligérants sous l'égide de l'ONU, dont le premier round n'avait permis aucune avancée en vue d'un règlement du conflit qui a fait plus de 136.000 morts et des millions de réfugiés et déplacés en près de trois ans.
"Un groupe d'environ 300 personnes viennent d'être évacuées de la vieille ville de Homs", dans le cadre d'un accord entre régime et rebelles négocié par l'ONU, a annoncé le Croissant rouge sur son compte Twitter vers 18H30 (16H00 GMT).
Les nouvelles évacuations s'ajoutent à celles des trois derniers jours, au cours desquelles près de 700 personnes, notamment des femmes, des enfants et des hommes âgés, ont été évacués, la plupart très affaiblis, ayant manqué de nourriture, d'eau et de médicaments pendant des mois en raison du siège étouffant qui dure depuis près de deux ans.
Plus tôt, un responsable du Croissant rouge avait indiqué qu'"en principe, le cessez-le-feu a été prolongé, et nous allons tenter de faire sortir les civils dès que possible".
Selon les militants, la trêve humanitaire de trois jours, censée se terminer dimanche soir a été prolongée de 72 heures.
"On manquait de tout"
Sur des images diffusées par la chaîne Al-Mayadeen, basée à Beyrouth, sont apparus des enfants au visage pâle, certains les yeux très cernés, portés par leur mère ou leur père.
Un homme âgé sur une chaise roulante, les jambes couvertes d'un drap, est poussé par un homme barbu portant un fusil, vraisemblablement un rebelle, avant son évacuation, selon une photo diffusée par l'AFP. Dans une autre photo, un homme portant une casquette se déplace sur des béquilles, aux côtés d'une femme en niqab portant un enfant.
"On manquait de tout, tous les enfants étaient malades, on n'avait même pas de quoi boire", a affirmé une femme montrant des signes d'extrême fatigue, entourée de ses trois enfants, l'air hébété.
"C'était dramatique, il n'y avait pas de quoi manger", a commenté un homme, les cheveux hirsutes, alors que les habitants ont été réduits pendant des mois à se nourrir d'olives et d'herbes.
Dimanche, des vidéos de militants ont montré des dizaines de civils, dont des enfants, certains portant leurs affaires et se tenant par la main, marcher hâtivement dans une rue dévastée, alors que des tirs sont entendus, au milieu des cris de panique de militants. Ils ont été ensuite pris en charge par des véhicules de l'ONU.
L'ONU a dénoncé la violation de la trêve après ces tirs de balles et d'obus.
Malgré les attaques, le Croissant rouge est parvenu à distribuer 250 paquets de nourriture, 190 kits hygiéniques et des médicaments pour malades chroniques, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
L'organisation a condamné les tirs, sans accuser aucune partie, affirmant qu'il était "vital pour toutes les parties de faciliter le travail humanitaire".
"Les convois humanitaires ne doivent pas être visés", a-t-elle souligné alors que des véhicules du Croissant ont été la cible de tirs, blessant le conducteur.
Dans la foulée de l'opération à Homs, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a affirmé qu'un projet de résolution pour exiger des accès humanitaires aux populations civiles dans les villes syriennes assiégées allait être déposé au Conseil de sécurité des Nations unies.