"Nous ne pouvons pas faire cela sans une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU", a déclaré M. Erdogan à la chaîne de télévision Kanal Turk.
Pour le chef du gouvernement turc, "il n'est pas possible de créer une zone tampon sans établir une zone d'exclusion aérienne".
La veille, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu avait appelé le Conseil de sécurité à "agir sans délai" pour mettre sur pied des zones refuges, soulignant que 80.000 Syriens étaient déjà accueillis dans des camps en Turquie, tandis que 4.000 autres franchissent chaque jour la frontière. 20.000 réfugiés syriens vivent en outre déjà dans des appartements ou des hôtels en Turquie, selon les autorités d'Ankara.
Les grandes puissances n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur la proposition de la Turquie dont la mise en oeuvre implique une couverture militaire.
Ankara va poursuivre ses efforts pour favoriser la création de zones protégées en Syrie malgré les réticences exprimées jeudi à ce sujet devant le Conseil de sécurité de l'ONU, a indiqué vendredi à l'AFP un diplomate turc.
"La Turquie est du côté du peuple syrien, pas de celui du régime cruel de Bachar al-Assad", a assuré M. Erdogan, qui s'est déclaré convaincu qu'"Assad est politiquement mort".
Pour le chef du gouvernement turc, "il n'est pas possible de créer une zone tampon sans établir une zone d'exclusion aérienne".
La veille, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu avait appelé le Conseil de sécurité à "agir sans délai" pour mettre sur pied des zones refuges, soulignant que 80.000 Syriens étaient déjà accueillis dans des camps en Turquie, tandis que 4.000 autres franchissent chaque jour la frontière. 20.000 réfugiés syriens vivent en outre déjà dans des appartements ou des hôtels en Turquie, selon les autorités d'Ankara.
Les grandes puissances n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur la proposition de la Turquie dont la mise en oeuvre implique une couverture militaire.
Ankara va poursuivre ses efforts pour favoriser la création de zones protégées en Syrie malgré les réticences exprimées jeudi à ce sujet devant le Conseil de sécurité de l'ONU, a indiqué vendredi à l'AFP un diplomate turc.
"La Turquie est du côté du peuple syrien, pas de celui du régime cruel de Bachar al-Assad", a assuré M. Erdogan, qui s'est déclaré convaincu qu'"Assad est politiquement mort".