"Avec un million de personnes en fuite, des millions de déplacés à l'intérieur du pays, et des milliers de personnes traversant les frontières chaque jour, la Syrie est entrée dans la spirale d'une catastrophe absolue", a déclaré dans un communiqué Antonio Guterres, le chef du Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR).
Le nombre de réfugiés fuyant leur pays a augmenté "de façon dramatique" depuis le début de l'année, note le HCR parlant d'un chiffre de 400.000.
"Ils sont traumatisés, sans rien et ayant perdu des membres de leur famille. Près de la moitié des réfugiés sont des enfants, en majorité âgés de moins de 11 ans", poursuit le HCR.
Les réfugiés ont fui en majorité vers les pays voisins: le Liban, la Jordanie, la Turquie et l'Irak. De plus en plus se réfugient également vers l'Afrique du Nord et l'Europe.
Mais l'impact de ces flots de réfugiés sur les pays d'accueil est "sévère", estime le HCR.
"Nous faisons tout ce que nous pouvons pour aider, mais la réponse humanitaire atteint dangereusement ses limites. Cette tragédie doit être arrêtée", a encore dit M. Gutteres.
A ces millions de personnes ayant fui les combats, s'ajoutent plus de 70.000 morts, selon l'ONU, dans cette révolte contre le régime du président Bachar al-Assad qui s'est transformée au fil des mois en guerre civile.
La communauté internationale, profondément divisée, est toujours impuissante à arrêter le bain de sang.
L'armée, terrée à Raqa
Sur le terrain, les combats et les bombardements ne connaissaient mercredi aucun répit.
"Des hélicoptères de l'armée ont bombardé des enclaves rebelles dans la Vieille ville de Homs, notamment à Khaldiyé", au quatrième jour d'un assaut de l'armée et de milices pro-régime pour conquérir des zones insurgées dans cette ville du centre de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Même si le régime de Bachar al-Assad contrôle quelque 80% de la ville, baptisée par les militants la "capitale de la révolution", plusieurs quartiers demeurent aux mains des insurgés, en dépit d'un siège qui dure depuis huit mois.
Des centaines de civils sont toujours coincés dans des enclaves rebelles.
"On ne sait pas comment ils peuvent s'en sortir et où ils pourraient se réfugier si l'armée reprend des positions rebelles", a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
Dans le nord-est du pays, des bombardements aériens ont de nouveau visé Raqa, première capitale provinciale à tomber lundi entre les mains des rebelles qui ont capturé à cette occasion le gouverneur et un responsable du parti Baas au pouvoir, selon l'OSDH.
Terrés dans le quartier général des services du renseignement militaire, son dernier bastion dans cette ville, l'armée affronte les rebelles qui tentent de s'emparer du bâtiment, a indiqué cette ONG qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales dans le pays.
Le quotidien pro-gouvernemental Al-Watan a affirmé pour sa part qu'il n'était "pas exact (de dire) que les hommes armés ont pris le contrôle de toute la ville de Raqa".
"Les unités de l'armée et de la Sécurité se livrent à des combats violents dans plusieurs secteurs de la ville et de sa province", affirme Al-Watan, citant des sources civiles.
Raqa a été le "théâtre durant les deux derniers jours d'une invasion de terroristes et de criminels" qui ont semé la destruction, écrit le journal en ayant recours à la terminologie officielle de "terroristes" pour désigner les rebelles.
Les violences ont fait mardi dans le pays 159 morts, dont 70 rebelles, 47 civils et 42 soldats, selon l'OSDH.
Le nombre de réfugiés fuyant leur pays a augmenté "de façon dramatique" depuis le début de l'année, note le HCR parlant d'un chiffre de 400.000.
"Ils sont traumatisés, sans rien et ayant perdu des membres de leur famille. Près de la moitié des réfugiés sont des enfants, en majorité âgés de moins de 11 ans", poursuit le HCR.
Les réfugiés ont fui en majorité vers les pays voisins: le Liban, la Jordanie, la Turquie et l'Irak. De plus en plus se réfugient également vers l'Afrique du Nord et l'Europe.
Mais l'impact de ces flots de réfugiés sur les pays d'accueil est "sévère", estime le HCR.
"Nous faisons tout ce que nous pouvons pour aider, mais la réponse humanitaire atteint dangereusement ses limites. Cette tragédie doit être arrêtée", a encore dit M. Gutteres.
A ces millions de personnes ayant fui les combats, s'ajoutent plus de 70.000 morts, selon l'ONU, dans cette révolte contre le régime du président Bachar al-Assad qui s'est transformée au fil des mois en guerre civile.
La communauté internationale, profondément divisée, est toujours impuissante à arrêter le bain de sang.
L'armée, terrée à Raqa
Sur le terrain, les combats et les bombardements ne connaissaient mercredi aucun répit.
"Des hélicoptères de l'armée ont bombardé des enclaves rebelles dans la Vieille ville de Homs, notamment à Khaldiyé", au quatrième jour d'un assaut de l'armée et de milices pro-régime pour conquérir des zones insurgées dans cette ville du centre de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Même si le régime de Bachar al-Assad contrôle quelque 80% de la ville, baptisée par les militants la "capitale de la révolution", plusieurs quartiers demeurent aux mains des insurgés, en dépit d'un siège qui dure depuis huit mois.
Des centaines de civils sont toujours coincés dans des enclaves rebelles.
"On ne sait pas comment ils peuvent s'en sortir et où ils pourraient se réfugier si l'armée reprend des positions rebelles", a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
Dans le nord-est du pays, des bombardements aériens ont de nouveau visé Raqa, première capitale provinciale à tomber lundi entre les mains des rebelles qui ont capturé à cette occasion le gouverneur et un responsable du parti Baas au pouvoir, selon l'OSDH.
Terrés dans le quartier général des services du renseignement militaire, son dernier bastion dans cette ville, l'armée affronte les rebelles qui tentent de s'emparer du bâtiment, a indiqué cette ONG qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales dans le pays.
Le quotidien pro-gouvernemental Al-Watan a affirmé pour sa part qu'il n'était "pas exact (de dire) que les hommes armés ont pris le contrôle de toute la ville de Raqa".
"Les unités de l'armée et de la Sécurité se livrent à des combats violents dans plusieurs secteurs de la ville et de sa province", affirme Al-Watan, citant des sources civiles.
Raqa a été le "théâtre durant les deux derniers jours d'une invasion de terroristes et de criminels" qui ont semé la destruction, écrit le journal en ayant recours à la terminologie officielle de "terroristes" pour désigner les rebelles.
Les violences ont fait mardi dans le pays 159 morts, dont 70 rebelles, 47 civils et 42 soldats, selon l'OSDH.