Dans le même temps, à Genève, des représentants du régime et de l'opposition devaient poursuivre leurs discussions visant à trouver une solution politique au conflit sous l'égide de l'ONU pour le troisième jour consécutif. Le médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi a cependant admis mardi que ce nouveau cycle de discussions était aussi "laborieux" que le premier en janvier, et un ministre syrien les a jugées en l'état "vouées à l'échec".
Les opérations humanitaires à Homs ont été la seule note relativement positive relevée par M. Brahimi même si la plupart des civils évacués étaient dans un état de grande faiblesse, à cause surtout d'un manque de nourriture et de médicaments en raison du siège imposé par l'armée depuis juin 2012.
"Il y a des enfants là-bas et c'est vraiment déchirant, c'est la première fois qu'ils voient une banane", a indiqué le chef des opérations du Croissant rouge Khaled Erksoussi à l'AFP, parlant des personnes évacuées.
"Nos équipes de soutien psychologique sont là-bas pour tenter de gérer les situations au cas par cas, mais à un moment ces équipes auront elles aussi besoin d'aide psychologique parce que la situation est très émotionnelle", a-t-il ajouté.
Après une suspension mardi de l'opération pour des problèmes "logistiques", le gouverneur de Homs Talal Barazi a annoncé que de la nourriture a pu entrer (mercredi) à 11H00 (09H00 GMT), ajoutant que "les véhicules qui ont livré cette assistance devaient évacuer un groupe de civils dont 20 chrétiens du quartier Bustan al-Diwan".
Des enfants frêles et émaciés
Depuis vendredi, en vertu d'un accord entre régime et rebelles négocié par l'ONU, quelque 1.200 personnes, en grande majorité des enfants, des femmes et des hommes âgés, ont pu être évacuées des quartiers de la Vieille ville tenue par les rebelles, selon le Croissant-Rouge.
Au moins 500 enfants figurent parmi les civils évacués, selon Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) qui estimait à plus de 1.000 le nombre d'enfants coincés à Homs avant le début de l'opération. Ils étaient "frêles et émaciés", a indiqué Tarek Hefnawy, un membre de l'Unicef.
Le personnel de l'Unicef leur a immédiatement donné des suppléments très nutritifs.
Sur les personnes évacuées, figurent également "336 hommes, âgés de plus de 15 ans et de moins de 55 ans, (qui) ont été interpellés (...) pour être interrogés", a déclaré Melissa Fleming, porte-parole du Haut-commissariat des réfugiés (HCR).
Quarante-deux d'entre eux ont été relâchés, et les autres sont toujours entre les mains des autorités syriennes, selon le HCR.
Par ailleurs, 310 paquets de nourriture ont pu être donnés ces derniers jours pour les familles restant dans la ville ainsi que 1,5 tonne de farine de blé, "de quoi nourrir 1.550 personnes pendant un mois", selon le Programme alimentaire mondial (PAM).
Ces opérations humanitaires ont été rendues possibles grâce à un cessez-le-feu entré en vigueur vendredi et étendu jusqu'à mercredi. Il a cependant été violé à plusieurs reprises.
Alors que le conflit a fait en près de trois ans plus de 136.000 morts et poussé à la fuite des millions de personnes, les négociations de Genève piétinaient.
"Nous n'accomplissons pas beaucoup de progrès", a reconnu mardi M. Brahimi.
A Damas, le ministre syrien de la Réconciliation nationale Ali Haidar a jugé que les négociations étaient "vouées à l'échec en l'état actuel des choses", et préconisé la mise en place d'"un processus politique interne sans lien avec l'étranger".
Les deux délégations se sont bien assises à la même table mardi avec le médiateur mais chacune a maintenu ses priorités, la lutte antiterroriste pour le gouvernement, et pour l'opposition avancer vers l'autorité gouvernementale de transition demandée par les grandes puissances dans Genève I en 2012.
Les discussions doivent se poursuivre jusqu'à vendredi, jour d'une réunion trilatérale de M. Brahimi avec des représentants russe et américain.
Les opérations humanitaires à Homs ont été la seule note relativement positive relevée par M. Brahimi même si la plupart des civils évacués étaient dans un état de grande faiblesse, à cause surtout d'un manque de nourriture et de médicaments en raison du siège imposé par l'armée depuis juin 2012.
"Il y a des enfants là-bas et c'est vraiment déchirant, c'est la première fois qu'ils voient une banane", a indiqué le chef des opérations du Croissant rouge Khaled Erksoussi à l'AFP, parlant des personnes évacuées.
"Nos équipes de soutien psychologique sont là-bas pour tenter de gérer les situations au cas par cas, mais à un moment ces équipes auront elles aussi besoin d'aide psychologique parce que la situation est très émotionnelle", a-t-il ajouté.
Après une suspension mardi de l'opération pour des problèmes "logistiques", le gouverneur de Homs Talal Barazi a annoncé que de la nourriture a pu entrer (mercredi) à 11H00 (09H00 GMT), ajoutant que "les véhicules qui ont livré cette assistance devaient évacuer un groupe de civils dont 20 chrétiens du quartier Bustan al-Diwan".
Des enfants frêles et émaciés
Depuis vendredi, en vertu d'un accord entre régime et rebelles négocié par l'ONU, quelque 1.200 personnes, en grande majorité des enfants, des femmes et des hommes âgés, ont pu être évacuées des quartiers de la Vieille ville tenue par les rebelles, selon le Croissant-Rouge.
Au moins 500 enfants figurent parmi les civils évacués, selon Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) qui estimait à plus de 1.000 le nombre d'enfants coincés à Homs avant le début de l'opération. Ils étaient "frêles et émaciés", a indiqué Tarek Hefnawy, un membre de l'Unicef.
Le personnel de l'Unicef leur a immédiatement donné des suppléments très nutritifs.
Sur les personnes évacuées, figurent également "336 hommes, âgés de plus de 15 ans et de moins de 55 ans, (qui) ont été interpellés (...) pour être interrogés", a déclaré Melissa Fleming, porte-parole du Haut-commissariat des réfugiés (HCR).
Quarante-deux d'entre eux ont été relâchés, et les autres sont toujours entre les mains des autorités syriennes, selon le HCR.
Par ailleurs, 310 paquets de nourriture ont pu être donnés ces derniers jours pour les familles restant dans la ville ainsi que 1,5 tonne de farine de blé, "de quoi nourrir 1.550 personnes pendant un mois", selon le Programme alimentaire mondial (PAM).
Ces opérations humanitaires ont été rendues possibles grâce à un cessez-le-feu entré en vigueur vendredi et étendu jusqu'à mercredi. Il a cependant été violé à plusieurs reprises.
Alors que le conflit a fait en près de trois ans plus de 136.000 morts et poussé à la fuite des millions de personnes, les négociations de Genève piétinaient.
"Nous n'accomplissons pas beaucoup de progrès", a reconnu mardi M. Brahimi.
A Damas, le ministre syrien de la Réconciliation nationale Ali Haidar a jugé que les négociations étaient "vouées à l'échec en l'état actuel des choses", et préconisé la mise en place d'"un processus politique interne sans lien avec l'étranger".
Les deux délégations se sont bien assises à la même table mardi avec le médiateur mais chacune a maintenu ses priorités, la lutte antiterroriste pour le gouvernement, et pour l'opposition avancer vers l'autorité gouvernementale de transition demandée par les grandes puissances dans Genève I en 2012.
Les discussions doivent se poursuivre jusqu'à vendredi, jour d'une réunion trilatérale de M. Brahimi avec des représentants russe et américain.