Des vidéos mises en ligne par des militants ont également montré des manifestants rassemblés autour des véhicules des observateurs à Herak.
Sur d'autres images, des manifestants à Khorbet Ghazalé, une localité de la même région, scandent "Liberté", "Le peuple veut la chute du régime" et "La mort plutô t que l'humiliation".
Une vidéo montre le chef de la délégation des observateurs, le colonel Ahmed Himmiche, visitant une maison à Khorbet Ghazalé où sont rassemblées de nombreuses personnes.
Un jeune homme lui explique que l'armée a tiré sur sa voiture, tuant son frère et le blessant au bras droit, alors que tous deux n'étaient pas armés. Une femme affirme être sans nouvelles depuis trois mois de ses deux fils arrêtés par les forces de sécurité.
Le colonel Himmiche demande si les écoles et les hô pitaux sont ouverts, les habitants répondent qu'un hô pital public est ouvert mais que personne n'y va, par peur.
Mardi, lors de sa première visite à Deraa, l'équipe "libre de ses mouvements" n'a constaté "aucune violence armée" ni vu d'"armes lourdes", a affirmé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon cité jeudi dans un rapport.
Il a toutefois ajouté que l'équipe restreinte n'avait pour le moment pas été autorisée à se rendre à Homs (centre), surnommée la "capitale de la révolution" par les militants, les autorités avançant des "raisons de sécurité".
Selon des militants, cette ville et des localités proches étaient jeudi à nouveau bombardées par les forces syriennes.
Mercredi, à Erbine, à 7 km de la capitale, des tirs ont retenti alors que des centaines de Syriens manifestaient à proximité des observateurs, selon des vidéos mises en ligne par des militants. Huit personnes ont été blessées lors de ces tirs des forces gouvernementales, selon l'OSDH.
Le chef des Nations unies a confirmé l'incident, affirmant que les observateurs n'avaient pas pu identifier avec certitude les auteurs des tirs.
"Une foule de participants à une manifestation d'opposition a bloqué les véhicules de l'ONU à un check-point. Ensuite, la foule a été dispersée par des tirs de projectiles", selon un rapport des Nations unies.
Une équipe restreinte d'observateurs militaires internationaux a entamé lundi en Syrie ses travaux afin de surveiller l'application sur le terrain du cessez-le-feu entré en vigueur le 12 avril conformément au plan de l'émissaire international Kofi Annan.
La trêve vise à mettre fin à 13 mois de violences qui ont fait plus de 11.100 morts depuis l'éclatement en mars 2011 d'une révolte populaire contre le régime qui s'est militarisée face à la répression.
Sur d'autres images, des manifestants à Khorbet Ghazalé, une localité de la même région, scandent "Liberté", "Le peuple veut la chute du régime" et "La mort plutô t que l'humiliation".
Une vidéo montre le chef de la délégation des observateurs, le colonel Ahmed Himmiche, visitant une maison à Khorbet Ghazalé où sont rassemblées de nombreuses personnes.
Un jeune homme lui explique que l'armée a tiré sur sa voiture, tuant son frère et le blessant au bras droit, alors que tous deux n'étaient pas armés. Une femme affirme être sans nouvelles depuis trois mois de ses deux fils arrêtés par les forces de sécurité.
Le colonel Himmiche demande si les écoles et les hô pitaux sont ouverts, les habitants répondent qu'un hô pital public est ouvert mais que personne n'y va, par peur.
Mardi, lors de sa première visite à Deraa, l'équipe "libre de ses mouvements" n'a constaté "aucune violence armée" ni vu d'"armes lourdes", a affirmé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon cité jeudi dans un rapport.
Il a toutefois ajouté que l'équipe restreinte n'avait pour le moment pas été autorisée à se rendre à Homs (centre), surnommée la "capitale de la révolution" par les militants, les autorités avançant des "raisons de sécurité".
Selon des militants, cette ville et des localités proches étaient jeudi à nouveau bombardées par les forces syriennes.
Mercredi, à Erbine, à 7 km de la capitale, des tirs ont retenti alors que des centaines de Syriens manifestaient à proximité des observateurs, selon des vidéos mises en ligne par des militants. Huit personnes ont été blessées lors de ces tirs des forces gouvernementales, selon l'OSDH.
Le chef des Nations unies a confirmé l'incident, affirmant que les observateurs n'avaient pas pu identifier avec certitude les auteurs des tirs.
"Une foule de participants à une manifestation d'opposition a bloqué les véhicules de l'ONU à un check-point. Ensuite, la foule a été dispersée par des tirs de projectiles", selon un rapport des Nations unies.
Une équipe restreinte d'observateurs militaires internationaux a entamé lundi en Syrie ses travaux afin de surveiller l'application sur le terrain du cessez-le-feu entré en vigueur le 12 avril conformément au plan de l'émissaire international Kofi Annan.
La trêve vise à mettre fin à 13 mois de violences qui ont fait plus de 11.100 morts depuis l'éclatement en mars 2011 d'une révolte populaire contre le régime qui s'est militarisée face à la répression.