Dans la seule ville de Hama, à 210 km au nord de Damas, plus de 500.000 personnes sont à nouveau descendues dans les rues, et elles étaient pratiquement autant à Deir Ezzor (est), a déclaré Rami Abdel Rahmane, de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Le total de plus d'un million de manifestants est le plus élevé fourni par les opposants pour une seule journée de mobilisation contre le pouvoir en Syrie depuis le 15 mars, début du mouvement de contestation.
"Il s'agit d'un développement important et d'un message aux autorités pour dire que les manifestations s'amplifient", a commenté M. Abdel Rahmane.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a estimé que la situation dans le pays était "ouverte", parce que le pays ne pouvait pas "retourner en arrière" et que le président Bachar al-Assad avait "perdu sa légitimité" du fait de la répression.
L'ambassadeur américain en Syrie, Robert Ford, qui avait provoqué la colère du régime et de ses partisans en se rendant la semaine dernière à Hama, a pour sa part déclaré que le régime risquait d'être "balayé par la rue" et appelé Bachar al-Assad à "prendre la décision difficile" d'engager des réformes.
L'Union européenne, quant à elle, s'est dit prête à "poursuivre et faire avancer" sa politique de sanctions face à la Syrie, dans une déclaration qui doit être formellement adoptée lundi par les ministres européens des Affaires étrangères.
A Damas, Idleb (nord-ouest) et Deraa (sud), les forces de l'ordre ont ouvert le feu pour tenter de disperser les manifestants, a annoncé M. Abdel Rahmane.
C'est dans la capitale que le bilan est le plus lourd avec 16 morts, dont 12 dans le quartier de Qaboune, trois dans celui de Roukn Eddine et un dans celui de Barzé. Autour de Damas, un enfant a été tué à Jobar, ainsi que quatre personnes à Douma et deux autres à Kadam.
En outre, trois personnes ont été tuées à Idleb (nord-ouest) et deux à Deraa (sud), a affirmé Abdel Karim Rihaoui, de la Ligue syrienne des droits de l'Homme.
Selon M. Abdel Rahmane, des dizaines de personnes ont aussi été blessées à Qaboune, dont 15 grièvement.
Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles à Qaboune, où 20.000 personnes sont descendues dans les rues, et à Roukn Eddine, a confirmé l'OSDH.
Mais selon l'agence officielle Sana, "des hommes armés ont tiré sur les forces de l'ordre et les citoyens dans les quartiers de Qaboune et de Roukn Eddine". Depuis quatre mois, les autorités syriennes attribuent les violences dans le pays à "des gangs terroristes armés".
La télévision publique syrienne a annoncé "la mort d'un civil tué par des hommes armés à Idleb" et affirmé que l'armée et les services de sécurité protégeaient "les manifestants contre les hommes armés dans la province de Deraa".
Outre les vastes manifestations à Hama, déjà théâtre de rassemblements monstres ces dernières semaines, et à Deir Ezzor, plus de 7.000 personnes ont défilé dans le quartier Midane à Damas, en direction de la mosquée Al-Hassan, point de ralliement des manifestants dans la capitale syrienne, ont dit des opposants présents sur place.
D'importantes manifestations se sont également déroulées dans plusieurs quartiers de Homs (centre) ainsi qu'à Raqqa (nord) et à Alep (nord), ont précisé les militants, ajoutant que 15 personnes avaient été blessées par des tirs à Homs.
Des rassemblements ont aussi eu lieu à Amouda (nord) et des milliers de personnes ont défilé à Ain al-Arab (nord), où plusieurs manifestants ont été arrêtés, a affirmé M. Rihaoui, qui a fait état de plus de 35.000 manifestants à Douma, près de Damas.
Comme chaque vendredi depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad, les militants ont appelé sur leur page Facebook "Syrian Revolution 2011" à manifester en hommage aux "otages de la liberté", les milliers de prisonniers politiques et manifestants détenus en Syrie.
En raison de l'interdiction faite aux médias étrangers de circuler librement dans le pays, il est très difficile d'obtenir une confirmation indépendante de l'ampleur des manifestations ou des bilans de morts et d'arrestations dans le pays.
M. Assad, dont le pouvoir repose sur le parti unique Baas, a promis des réformes tout en continuant à envoyer les forces de sécurité mater les contestataires.
L'opposition a annoncé la tenue samedi, simultanément à Damas et à Istanbul, d'une "Conférence de salut national" regroupant des opposants syriens et des militants animant le mouvement de contestation pour examiner les moyens de renverser le régime.
Le total de plus d'un million de manifestants est le plus élevé fourni par les opposants pour une seule journée de mobilisation contre le pouvoir en Syrie depuis le 15 mars, début du mouvement de contestation.
"Il s'agit d'un développement important et d'un message aux autorités pour dire que les manifestations s'amplifient", a commenté M. Abdel Rahmane.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a estimé que la situation dans le pays était "ouverte", parce que le pays ne pouvait pas "retourner en arrière" et que le président Bachar al-Assad avait "perdu sa légitimité" du fait de la répression.
L'ambassadeur américain en Syrie, Robert Ford, qui avait provoqué la colère du régime et de ses partisans en se rendant la semaine dernière à Hama, a pour sa part déclaré que le régime risquait d'être "balayé par la rue" et appelé Bachar al-Assad à "prendre la décision difficile" d'engager des réformes.
L'Union européenne, quant à elle, s'est dit prête à "poursuivre et faire avancer" sa politique de sanctions face à la Syrie, dans une déclaration qui doit être formellement adoptée lundi par les ministres européens des Affaires étrangères.
A Damas, Idleb (nord-ouest) et Deraa (sud), les forces de l'ordre ont ouvert le feu pour tenter de disperser les manifestants, a annoncé M. Abdel Rahmane.
C'est dans la capitale que le bilan est le plus lourd avec 16 morts, dont 12 dans le quartier de Qaboune, trois dans celui de Roukn Eddine et un dans celui de Barzé. Autour de Damas, un enfant a été tué à Jobar, ainsi que quatre personnes à Douma et deux autres à Kadam.
En outre, trois personnes ont été tuées à Idleb (nord-ouest) et deux à Deraa (sud), a affirmé Abdel Karim Rihaoui, de la Ligue syrienne des droits de l'Homme.
Selon M. Abdel Rahmane, des dizaines de personnes ont aussi été blessées à Qaboune, dont 15 grièvement.
Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles à Qaboune, où 20.000 personnes sont descendues dans les rues, et à Roukn Eddine, a confirmé l'OSDH.
Mais selon l'agence officielle Sana, "des hommes armés ont tiré sur les forces de l'ordre et les citoyens dans les quartiers de Qaboune et de Roukn Eddine". Depuis quatre mois, les autorités syriennes attribuent les violences dans le pays à "des gangs terroristes armés".
La télévision publique syrienne a annoncé "la mort d'un civil tué par des hommes armés à Idleb" et affirmé que l'armée et les services de sécurité protégeaient "les manifestants contre les hommes armés dans la province de Deraa".
Outre les vastes manifestations à Hama, déjà théâtre de rassemblements monstres ces dernières semaines, et à Deir Ezzor, plus de 7.000 personnes ont défilé dans le quartier Midane à Damas, en direction de la mosquée Al-Hassan, point de ralliement des manifestants dans la capitale syrienne, ont dit des opposants présents sur place.
D'importantes manifestations se sont également déroulées dans plusieurs quartiers de Homs (centre) ainsi qu'à Raqqa (nord) et à Alep (nord), ont précisé les militants, ajoutant que 15 personnes avaient été blessées par des tirs à Homs.
Des rassemblements ont aussi eu lieu à Amouda (nord) et des milliers de personnes ont défilé à Ain al-Arab (nord), où plusieurs manifestants ont été arrêtés, a affirmé M. Rihaoui, qui a fait état de plus de 35.000 manifestants à Douma, près de Damas.
Comme chaque vendredi depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad, les militants ont appelé sur leur page Facebook "Syrian Revolution 2011" à manifester en hommage aux "otages de la liberté", les milliers de prisonniers politiques et manifestants détenus en Syrie.
En raison de l'interdiction faite aux médias étrangers de circuler librement dans le pays, il est très difficile d'obtenir une confirmation indépendante de l'ampleur des manifestations ou des bilans de morts et d'arrestations dans le pays.
M. Assad, dont le pouvoir repose sur le parti unique Baas, a promis des réformes tout en continuant à envoyer les forces de sécurité mater les contestataires.
L'opposition a annoncé la tenue samedi, simultanément à Damas et à Istanbul, d'une "Conférence de salut national" regroupant des opposants syriens et des militants animant le mouvement de contestation pour examiner les moyens de renverser le régime.