De nombreux marchands ambulants vendant du thé, des galettes ou des drapeaux, ont également pris position sur la place Tahrir, fermée à la circulation en raison des rassemblements qui s'y succèdent depuis que le jugement a été rendu samedi.
L'issue de ce procès a encore alourdi un climat tendu à l'approche du second tour de la présidentielle, les 16 et 17 juin, pour lequel s'affrontent un candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi, et le dernier Premier ministre de M. Moubarak, Ahmad Chafiq.
Les appels à manifester ont été lancés par des organisations de jeunes pro-démocratie et plusieurs candidats à la présidence éliminés lors du premier tour, fin mai.
Le puissant mouvement des Frères musulmans s'y est associé au nom du rejet commun du verdict, malgré des positions politiques éloignées de celles des formations et personnalités laïques ou islamistes modérées qui appellent à la mobilisation.
"Le jugement dans le procès Moubarak n'est pas assez sévère, il y a même des gens qui ont été acquittés", déplore Mohammed Chabaïk, qui attend le début de la manifestation avec un groupe de Frères musulmans, allongés sur des tapis à l'ombre de l'immeuble de la Ligue arabe, proche de Tahrir.
"Notre révolution n'est pas terminée", assure Bahira Mahmoud, une manifestante proche des mouvements de jeunes pro-démocratie. "Les Frères musulmans ne nous ont pas vraiment soutenus au début. Aujourd'hui ils ont une chance d'être avec nous", ajoute-t-elle.
M. Moubarak et son ancien ministre de l'Intérieur, Habib al-Adli -tous deux passibles de la peine capitale- ont été condamnés à la perpétuité. Six hauts responsables de la police également poursuivis pour meurtres après la mort d'environ 850 personnes pendant la révolte de janvier/février 2011 ont en revanche été acquittés.
Ces verdicts qui ne désignent aucun coupable direct dans la mort de ces manifestants ont provoqué de nombreuses réactions de colère et des rassemblements à travers le pays. Les charges pour corruption qui pesaient sur M. Moubarak et ses deux fils, Alaa et Gamal, n'ont pas été retenues.
Le parquet a annoncé qu'il ferait appel, mais selon une source judiciaire ce processus pourrait prendre plusieurs semaines.
Malgré la détention à vie prononcée contre M. Moubarak, ce verdict est considéré par de nombreux égyptiens comme une forme de quitus pour les pratiques les plus décriées de son régime, qu'il s'agisse de la brutalité de la police ou la corruption.
Les formations de jeunes pro-démocratie dont le Mouvement du 6-Avril, la Coalition des jeunes de la révolution et l'Union des jeunes de Maspero ont appelé à manifester à partir de 15H00 GMT.
Deux candidats à la présidentielle éliminés au premier tour, le nationaliste de gauche Hamdeen Sabbahi et l'islamiste modéré Abdel Moneim Aboul Foutouh, conduiront chacun un cortège en direction de Tahrir.
Les deux candidats ont promis lundi soir devant des milliers de manifestants réunis sur cette place emblématique de révolte anti-Moubarak la poursuite de "la révolution".
Ils ont aussi demandé une suspension du second tour, en attendant que la cour constitutionnelle clarifie la situation de M. Chafiq, en principe frappé par une loi interdisant aux anciens hauts responsables du régime Moubarak de se présenter.
M. Chafiq a réfuté cette argumentation en appelant, sur la chaîne égyptienne CBC, "tout le monde monde à respecter la légalité provenant des urnes", qui lui ont donné 24% des voix au premier tour.
Les Frères musulmans ont déclaré que leur appel à manifester "répond à la demande populaire" pour un "nouveau procès".
Les manifestations de mardi "font partie d'une série d'évènements pour (permettre) à tous les Egyptiens d'exprimer leur désir de protéger la révolution et réaliser ses objectifs", a affirmé la confrérie.
L'issue de ce procès a encore alourdi un climat tendu à l'approche du second tour de la présidentielle, les 16 et 17 juin, pour lequel s'affrontent un candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi, et le dernier Premier ministre de M. Moubarak, Ahmad Chafiq.
Les appels à manifester ont été lancés par des organisations de jeunes pro-démocratie et plusieurs candidats à la présidence éliminés lors du premier tour, fin mai.
Le puissant mouvement des Frères musulmans s'y est associé au nom du rejet commun du verdict, malgré des positions politiques éloignées de celles des formations et personnalités laïques ou islamistes modérées qui appellent à la mobilisation.
"Le jugement dans le procès Moubarak n'est pas assez sévère, il y a même des gens qui ont été acquittés", déplore Mohammed Chabaïk, qui attend le début de la manifestation avec un groupe de Frères musulmans, allongés sur des tapis à l'ombre de l'immeuble de la Ligue arabe, proche de Tahrir.
"Notre révolution n'est pas terminée", assure Bahira Mahmoud, une manifestante proche des mouvements de jeunes pro-démocratie. "Les Frères musulmans ne nous ont pas vraiment soutenus au début. Aujourd'hui ils ont une chance d'être avec nous", ajoute-t-elle.
M. Moubarak et son ancien ministre de l'Intérieur, Habib al-Adli -tous deux passibles de la peine capitale- ont été condamnés à la perpétuité. Six hauts responsables de la police également poursuivis pour meurtres après la mort d'environ 850 personnes pendant la révolte de janvier/février 2011 ont en revanche été acquittés.
Ces verdicts qui ne désignent aucun coupable direct dans la mort de ces manifestants ont provoqué de nombreuses réactions de colère et des rassemblements à travers le pays. Les charges pour corruption qui pesaient sur M. Moubarak et ses deux fils, Alaa et Gamal, n'ont pas été retenues.
Le parquet a annoncé qu'il ferait appel, mais selon une source judiciaire ce processus pourrait prendre plusieurs semaines.
Malgré la détention à vie prononcée contre M. Moubarak, ce verdict est considéré par de nombreux égyptiens comme une forme de quitus pour les pratiques les plus décriées de son régime, qu'il s'agisse de la brutalité de la police ou la corruption.
Les formations de jeunes pro-démocratie dont le Mouvement du 6-Avril, la Coalition des jeunes de la révolution et l'Union des jeunes de Maspero ont appelé à manifester à partir de 15H00 GMT.
Deux candidats à la présidentielle éliminés au premier tour, le nationaliste de gauche Hamdeen Sabbahi et l'islamiste modéré Abdel Moneim Aboul Foutouh, conduiront chacun un cortège en direction de Tahrir.
Les deux candidats ont promis lundi soir devant des milliers de manifestants réunis sur cette place emblématique de révolte anti-Moubarak la poursuite de "la révolution".
Ils ont aussi demandé une suspension du second tour, en attendant que la cour constitutionnelle clarifie la situation de M. Chafiq, en principe frappé par une loi interdisant aux anciens hauts responsables du régime Moubarak de se présenter.
M. Chafiq a réfuté cette argumentation en appelant, sur la chaîne égyptienne CBC, "tout le monde monde à respecter la légalité provenant des urnes", qui lui ont donné 24% des voix au premier tour.
Les Frères musulmans ont déclaré que leur appel à manifester "répond à la demande populaire" pour un "nouveau procès".
Les manifestations de mardi "font partie d'une série d'évènements pour (permettre) à tous les Egyptiens d'exprimer leur désir de protéger la révolution et réaliser ses objectifs", a affirmé la confrérie.