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"Si nous ne trouvons pas de lieu l'an prochain où projeter nos films, ce sera la fin de cette belle aventure", a regretté devant l'AFP le directeur de la programmation, Jean-Pierre Gimenez.
Initialement consacré uniquement au cinéma indien, "Cinémas et cultures d'Asie" s'était ouvert en 1997 à la production de l'ensemble du continent, de l'Asie centrale à l'Extrême-Orient.
Mais la baisse du nombre de spectateurs (entre 8.000 à 9.000 l'an dernier), le développement du piratage et de l'offre en DVD, la fermeture de certaines salles "art et essai", la concurrence (comme celle du festival Lumière, dont la première édition s'est tenue du 13 au 18 octobre dernier), ainsi que le faible budget (entre 80.000 et 90.000 euros) menacent l'évènement, selon M. Gimenez.
"On essaie de faire comme ces jeunes cinéastes mis en valeur dans notre section +New Asian Cinema+: on compense notre manque de financement par une grande créativité", a-t-il confié.
Dix films "made in Taïwan" seront projetés dans une vingtaine de lieux de l'agglomération lyonnaise et, parallèlement, sortira le premier livre sur "le cinéma taïwanais". Une table ronde est en outre prévue vendredi à l'Université de Lyon-II.
La sélection officielle comptera en tout 50 courts et longs métrages provenant de 12 pays asiatiques, combinant cinémas d'auteur et films de genre, parmi lesquels "de vraies pépites" dénichées par M. Gimenez, citant notamment des réalisateurs philippins, indonésiens ou thaïlandais.
Yang Kuei-Mei, née à Taipei en 1959, a vu sa carrière décoller en 1994 grâce à ses rôles dans deux films : "Salé Sucré" d'Ang Lee, meilleur film étranger aux Oscars, et "Vive l'amour" (Lion d'or à Venise) de Tsai Ming-Liang, début d'une fructueuse collaboration.
L'actrice, plusieurs fois récompensée dans divers festivals, dont celui de Singapour, qui l'a consacrée "meilleure actrice" en 1999 pour "The Hole", primé à Cannes, sera présente à Lyon de jeudi à dimanche pour présenter cinq de ses plus grands films, dialoguer avec le public et fêter ses trente ans de carrière.
Initialement consacré uniquement au cinéma indien, "Cinémas et cultures d'Asie" s'était ouvert en 1997 à la production de l'ensemble du continent, de l'Asie centrale à l'Extrême-Orient.
Mais la baisse du nombre de spectateurs (entre 8.000 à 9.000 l'an dernier), le développement du piratage et de l'offre en DVD, la fermeture de certaines salles "art et essai", la concurrence (comme celle du festival Lumière, dont la première édition s'est tenue du 13 au 18 octobre dernier), ainsi que le faible budget (entre 80.000 et 90.000 euros) menacent l'évènement, selon M. Gimenez.
"On essaie de faire comme ces jeunes cinéastes mis en valeur dans notre section +New Asian Cinema+: on compense notre manque de financement par une grande créativité", a-t-il confié.
Dix films "made in Taïwan" seront projetés dans une vingtaine de lieux de l'agglomération lyonnaise et, parallèlement, sortira le premier livre sur "le cinéma taïwanais". Une table ronde est en outre prévue vendredi à l'Université de Lyon-II.
La sélection officielle comptera en tout 50 courts et longs métrages provenant de 12 pays asiatiques, combinant cinémas d'auteur et films de genre, parmi lesquels "de vraies pépites" dénichées par M. Gimenez, citant notamment des réalisateurs philippins, indonésiens ou thaïlandais.
Yang Kuei-Mei, née à Taipei en 1959, a vu sa carrière décoller en 1994 grâce à ses rôles dans deux films : "Salé Sucré" d'Ang Lee, meilleur film étranger aux Oscars, et "Vive l'amour" (Lion d'or à Venise) de Tsai Ming-Liang, début d'une fructueuse collaboration.
L'actrice, plusieurs fois récompensée dans divers festivals, dont celui de Singapour, qui l'a consacrée "meilleure actrice" en 1999 pour "The Hole", primé à Cannes, sera présente à Lyon de jeudi à dimanche pour présenter cinq de ses plus grands films, dialoguer avec le public et fêter ses trente ans de carrière.
