Aurélie Filippetti
"Ils vont faire un projet bâclé", a affirmé la députée de Moselle, interrogée sur RMC à propos de la nouvelle version de la taxe carbone, qui doit être examinée le 20 janvier en Conseil des ministres.
Selon Mme Filippetti, le gouvernement devrait "tenir compte des avis des experts climatiques, les avis des associations qui travaillent sur l'environnement, les avis des associations de consommateurs".
"S'ils avaient été davantage écoutés, sans parler de l'opposition, il n'y aurait pas eu de censure", a-t-elle estimé.
"Qu'ils en tiennent compte dans leur projet, parce que sinon, je ne vois pas comment ils vont ficeler ce projet avant le 20 janvier. Ca va encore être du bâclé, du mal-fait", a poursuivi la responsable socialiste.
La nouvelle taxe carbone devra également être "juste" et ne pas reposer "uniquement sur les particuliers", a prévenu Mme Filippetti, en demandant que l'effort porte sur "ceux qui ont des revenus plus élevés" et qui sont "exonérés grâce au bouclier fiscal".
"On sait qu'ils polluent proportionnellement plus que ceux qui ont des petits revenus et les classes moyennes", a-t-elle plaidé.
"Il faut que la taxe permette aux gens qui n'ont pas les moyens, c'est-à-dire les gens les plus modestes et les classe moyennes, d'acquérir les produits les plus +verts+ (...) Pour ça, il faut les aider davantage, eux, et en aidant moins, voire pas du tout, ceux qui ont davantage de moyens", a-t-elle souligné.
Selon Mme Filippetti, le gouvernement devrait "tenir compte des avis des experts climatiques, les avis des associations qui travaillent sur l'environnement, les avis des associations de consommateurs".
"S'ils avaient été davantage écoutés, sans parler de l'opposition, il n'y aurait pas eu de censure", a-t-elle estimé.
"Qu'ils en tiennent compte dans leur projet, parce que sinon, je ne vois pas comment ils vont ficeler ce projet avant le 20 janvier. Ca va encore être du bâclé, du mal-fait", a poursuivi la responsable socialiste.
La nouvelle taxe carbone devra également être "juste" et ne pas reposer "uniquement sur les particuliers", a prévenu Mme Filippetti, en demandant que l'effort porte sur "ceux qui ont des revenus plus élevés" et qui sont "exonérés grâce au bouclier fiscal".
"On sait qu'ils polluent proportionnellement plus que ceux qui ont des petits revenus et les classes moyennes", a-t-elle plaidé.
"Il faut que la taxe permette aux gens qui n'ont pas les moyens, c'est-à-dire les gens les plus modestes et les classe moyennes, d'acquérir les produits les plus +verts+ (...) Pour ça, il faut les aider davantage, eux, et en aidant moins, voire pas du tout, ceux qui ont davantage de moyens", a-t-elle souligné.