Michel Sapin
"Cette affaire de contribution climat énergie est une très très bonne idée", a déclaré M. Sapin sur RMC soulignant que quasiment tous les candidats à la présidentielle de 2007 avaient signé "la Charte pour l'environnement" de Nicolas Hulot prévoyant cette mesure.
Mais "cette belle idée a été massacrée, profondément abîmée par la manière dont le gouvernement, le président de la République en partie ont présenté les choses", a-t-il ajouté. "D'une belle idée pour lutter contre le réchauffement c'est devenu un impôt supplémentaire (...) Il y a de quoi, quand même, être sacrément navré".
Quant au projet de baisser l'impôt sur le revenu pour compenser cette taxe il a jugé que "c'est quand même un drôle de système: on va mettre un impôt d'un côté pour pomper 100, et on va baisser les impôts de l'autre côté pour rendre 100", a-t-il dit évoquant "une usine à gaz". "Baisser l'impôt sur le revenu alors qu'il y a la moitié des Français" qui ne le ne paient pas "c'est quelque chose qui me paraît tout à fait anormal", a-t-il aussi expliqué.
Selon le député de l'Indre, il aurait fallu "mettre en place des mécanismes de chèques verts", "quelque chose qui soit efficace écologiquement et juste socialement". "Eh bien, c'est exactement l'inverse que sont en train de faire le gouvernement et le président de la République", a-t-il déploré.
Mais "cette belle idée a été massacrée, profondément abîmée par la manière dont le gouvernement, le président de la République en partie ont présenté les choses", a-t-il ajouté. "D'une belle idée pour lutter contre le réchauffement c'est devenu un impôt supplémentaire (...) Il y a de quoi, quand même, être sacrément navré".
Quant au projet de baisser l'impôt sur le revenu pour compenser cette taxe il a jugé que "c'est quand même un drôle de système: on va mettre un impôt d'un côté pour pomper 100, et on va baisser les impôts de l'autre côté pour rendre 100", a-t-il dit évoquant "une usine à gaz". "Baisser l'impôt sur le revenu alors qu'il y a la moitié des Français" qui ne le ne paient pas "c'est quelque chose qui me paraît tout à fait anormal", a-t-il aussi expliqué.
Selon le député de l'Indre, il aurait fallu "mettre en place des mécanismes de chèques verts", "quelque chose qui soit efficace écologiquement et juste socialement". "Eh bien, c'est exactement l'inverse que sont en train de faire le gouvernement et le président de la République", a-t-il déploré.