
Le CSA, dans sa décision daté du 18 janvier 2011, épingle une séquence choquante de cette émission de soirée : les téléspectateurs ont pu y voir la mère d’un candidat, soumettre à un "conseiller esthétique" les cinq prétendantes afin d’envisager les opérations de chirurgie esthétique que devaient, selon elle, subir les jeunes femmes pour coller aux critères physiques retenus par son fils et ne pas être éliminées.
"A cette fin, ces dernières ont défilé tour à tour, parfois en sous-vêtements, dans le cabinet dudit +conseiller+" et "la mère du candidat a fait état de ses critiques sur leurs physiques respectifs ainsi exhibés, leur attribuant parfois une note", rappelle le CSA dans cette décision.
Le CSA relève le "caractère humiliant" et les "stéréotypes (...) tendant à réduire les qualités d’une femme à ses seuls attributs physiques" de cette séquence qui "devait être regardée comme un traitement avilissant, rabaissant la femme au rang d’objet".
Elle a constitué un "manquement" aux stipulations de l’article 10 de la convention du 8 octobre 2001.
En conséquence TF1 est" mise en demeure de se conformer, à l’avenir, aux stipulations de l’article 10 de la convention du 8 octobre 2001" qui prévoient notamment que "l’éditeur veille à ce qu’il soit fait preuve de retenue dans la diffusion d’images ou de témoignages susceptibles d’humilier les personnes et à éviter la complaisance dans l’évocation de la souffrance humaine ainsi que tout traitement avilissant ou rabaissant l’individu au rang d’objet".
"A cette fin, ces dernières ont défilé tour à tour, parfois en sous-vêtements, dans le cabinet dudit +conseiller+" et "la mère du candidat a fait état de ses critiques sur leurs physiques respectifs ainsi exhibés, leur attribuant parfois une note", rappelle le CSA dans cette décision.
Le CSA relève le "caractère humiliant" et les "stéréotypes (...) tendant à réduire les qualités d’une femme à ses seuls attributs physiques" de cette séquence qui "devait être regardée comme un traitement avilissant, rabaissant la femme au rang d’objet".
Elle a constitué un "manquement" aux stipulations de l’article 10 de la convention du 8 octobre 2001.
En conséquence TF1 est" mise en demeure de se conformer, à l’avenir, aux stipulations de l’article 10 de la convention du 8 octobre 2001" qui prévoient notamment que "l’éditeur veille à ce qu’il soit fait preuve de retenue dans la diffusion d’images ou de témoignages susceptibles d’humilier les personnes et à éviter la complaisance dans l’évocation de la souffrance humaine ainsi que tout traitement avilissant ou rabaissant l’individu au rang d’objet".