Brandissant des drapeaux thaïlandais et entonnant des chants de lutte, une centaine de personnes ont accueilli à la gare de Chiang Mai, grande ville du nord, quelque 300 "rouges" débarquant d'un des trains affrétés pour transporter les milliers de manifestants ayant quitté la capitale depuis mercredi.
"Je suis prêt à retourner à Bangkok", a dit l'un d'eux, Nut Jangakat, paysan de 38 ans. "Je vais attendre les instructions des chefs. Je ne vais pas abandonner. Mais, en attendant, je vais retrouver mes rizières".
De nombreuses "chemises rouges" sont originaires du nord et du nord-est, régions agricoles plutôt pauvres, bastions de l'ex-Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra, né à Chiang Mai.
Des troubles limités ont éclaté mercredi et jeudi dans plusieurs villes de la région, avec l'incendie de quatre sièges de gouvernement provincial et des manifestations ayant rassemblé 13.000 personnes, selon la police.
La situation y était calme vendredi, mais le mouvement devrait se poursuivre sous d'autres formes, estiment des experts.
"Nous n'avons pas perdu!", a affirmé Hoowit Kunasawat, artiste de 49 ans ayant passé plusieurs semaines à Bangkok. "Je suis triste. J'ai vu six personnes se faire tuer dans un temple. Pourquoi cela est-il arrivé dans mon pays?"
Noi Jupp, 35 ans, se dit "révoltée" que "le pouvoir ait pu ordonner de tirer sur des civils". "Le monde connaît maintenant la cruauté des gens qui gouvernent la Thaïlande".
Quatre-vingt-cinq ont été tuées, des manifestants pour la majorité d'entre elles, et 1.900 blessées en neuf semaines de manifestations. Les autorités affirment que les forces de l'ordre n'ont tiré qu'en état de légitime défense et que des "rouges" ont été victimes de "terroristes" infiltrés dans leurs rangs.
"Je suis prêt à retourner à Bangkok", a dit l'un d'eux, Nut Jangakat, paysan de 38 ans. "Je vais attendre les instructions des chefs. Je ne vais pas abandonner. Mais, en attendant, je vais retrouver mes rizières".
De nombreuses "chemises rouges" sont originaires du nord et du nord-est, régions agricoles plutôt pauvres, bastions de l'ex-Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra, né à Chiang Mai.
Des troubles limités ont éclaté mercredi et jeudi dans plusieurs villes de la région, avec l'incendie de quatre sièges de gouvernement provincial et des manifestations ayant rassemblé 13.000 personnes, selon la police.
La situation y était calme vendredi, mais le mouvement devrait se poursuivre sous d'autres formes, estiment des experts.
"Nous n'avons pas perdu!", a affirmé Hoowit Kunasawat, artiste de 49 ans ayant passé plusieurs semaines à Bangkok. "Je suis triste. J'ai vu six personnes se faire tuer dans un temple. Pourquoi cela est-il arrivé dans mon pays?"
Noi Jupp, 35 ans, se dit "révoltée" que "le pouvoir ait pu ordonner de tirer sur des civils". "Le monde connaît maintenant la cruauté des gens qui gouvernent la Thaïlande".
Quatre-vingt-cinq ont été tuées, des manifestants pour la majorité d'entre elles, et 1.900 blessées en neuf semaines de manifestations. Les autorités affirment que les forces de l'ordre n'ont tiré qu'en état de légitime défense et que des "rouges" ont été victimes de "terroristes" infiltrés dans leurs rangs.