Mme French a succombé à une insuffisance cardiaque samedi dans un hôpital de Manhattan, affirme Carol Jenkins, une amie de l’auteure et présidente du New York's Women's Media Center.
En 1977, lors de la publication de son premier roman The Women’s Room, l’objectif de cette universitaire était de «changer toute la structure économique et sociale de la civilisation occidentale, afin d’en faire un monde féministe.»
Le roman novateur, qui a été traduit en 20 langues, relate l’histoire de l’indépendance d’une femme au foyer dans les années 50, qui divorce et décide de s’inscrire à un programme de hautes études. Le livre dépeint la propre expérience de l’auteur, notamment le viol de sa fille.
On l’a d’ailleurs traité de misandre puisqu’un des personnages du roman affirme: «Tous les hommes sont des violeurs et c’est tout ce qu’ils sont. Ils nous violent avec leurs yeux, leurs lois et leurs codes.»
«Ces mots étaient prononcés par un personnage et elle ne détestait en rien les hommes. Elle n’a jamais dit quelque chose de la sorte en réalité, explique Mme Jenkins. Mais elle voulait que les hommes acceptent leur rôle dans la domination de la femme.»
Le roman a tout de même «rejoint des millions de femmes qui ne pouvaient pas vivre leur colère et leur mécontentement», ajoute Carol Jenkins.
La fascination des hommes envers les femmes est le thème principal des romans, essais et critiques de Marilyn French, ainsi que de son essai en quatre tomes, From Eve to Dawn: A History of Women.
Native de Brooklyn, Marilyn French a obtenu sa maîtrise à la Hofstra University de Long Island, où elle a étudié la philosophie et la littérature anglaise. Elle y a d’ailleurs enseigné dans les années 60. Après son divorce, elle a obtenu un doctorat de Harvard et a été professeur d’anglais au College of the Holy Cross à Worcester au Massachusetts.
Cette fumeuse a survécu à un cancer de l’œsophage en 1992 qui l’a d’ailleurs plongé dans un coma de 10 jours qu’elle raconte dans Season in Hell: A Memoir.
Son dernier roman sera publié cet automne. L’auteure rédigeait aussi ses mémoires.
Marilyn French laisse dans le deuil son fils Robert French de East Brunswick au New Jersey et sa fille Jamie French qui demeure à Cambridge au Massachusetts.
Un dernier hommage lui sera rendu en juin à New York.
En 1977, lors de la publication de son premier roman The Women’s Room, l’objectif de cette universitaire était de «changer toute la structure économique et sociale de la civilisation occidentale, afin d’en faire un monde féministe.»
Le roman novateur, qui a été traduit en 20 langues, relate l’histoire de l’indépendance d’une femme au foyer dans les années 50, qui divorce et décide de s’inscrire à un programme de hautes études. Le livre dépeint la propre expérience de l’auteur, notamment le viol de sa fille.
On l’a d’ailleurs traité de misandre puisqu’un des personnages du roman affirme: «Tous les hommes sont des violeurs et c’est tout ce qu’ils sont. Ils nous violent avec leurs yeux, leurs lois et leurs codes.»
«Ces mots étaient prononcés par un personnage et elle ne détestait en rien les hommes. Elle n’a jamais dit quelque chose de la sorte en réalité, explique Mme Jenkins. Mais elle voulait que les hommes acceptent leur rôle dans la domination de la femme.»
Le roman a tout de même «rejoint des millions de femmes qui ne pouvaient pas vivre leur colère et leur mécontentement», ajoute Carol Jenkins.
La fascination des hommes envers les femmes est le thème principal des romans, essais et critiques de Marilyn French, ainsi que de son essai en quatre tomes, From Eve to Dawn: A History of Women.
Native de Brooklyn, Marilyn French a obtenu sa maîtrise à la Hofstra University de Long Island, où elle a étudié la philosophie et la littérature anglaise. Elle y a d’ailleurs enseigné dans les années 60. Après son divorce, elle a obtenu un doctorat de Harvard et a été professeur d’anglais au College of the Holy Cross à Worcester au Massachusetts.
Cette fumeuse a survécu à un cancer de l’œsophage en 1992 qui l’a d’ailleurs plongé dans un coma de 10 jours qu’elle raconte dans Season in Hell: A Memoir.
Son dernier roman sera publié cet automne. L’auteure rédigeait aussi ses mémoires.
Marilyn French laisse dans le deuil son fils Robert French de East Brunswick au New Jersey et sa fille Jamie French qui demeure à Cambridge au Massachusetts.
Un dernier hommage lui sera rendu en juin à New York.