"Alors que je réfléchis sur l'état de notre démocratie américaine, j'observe une crise croissante de l'éthique et de l'intégrité", a déclaré Tillerson lors d'une allocution prononcée à la cérémonie de remise des diplômes de l'institut. "Quand nous, en tant que peuple, en tant que peuple libre, trébuchons sur la vérité, même sur ce qui peut sembler le plus insignifiant, nous trébuchons sur l’Amérique".
"Si nous ne faisons pas face, en tant qu’Américains à la crise de l'éthique et de l'intégrité dans notre société et parmi nos dirigeants des secteurs public et privé, et parfois même du secteur à but non lucratif, la démocratie américaine telle que nous la connaissons est à ses années sombres », a-t-il ajouté.
Tillerson avait été brusquement limogé par Trump via Twitter en mars dernier. La Maison-Blanche avait toutefois affirmé que l'ancien haut diplomate avait été informé à l'avance de la décision du président. Le récit de la Maison-Blanche avait ensuite été contredit par un porte-parole du Département d'État, ce qui a ajouté davantage d'ambiguïté aux circonstances de la fin du mandat de Tillerson.
Tillerson n'a pas mentionné explicitement Trump lors de son discours mercredi mais a mis en garde contre l'acceptation de "vérités alternatives" - une allusion possible aux "faits alternatifs" évoqués par la Maison-Blanche après que Trump ait menti sur la taille des foules lors de son inauguration.
L’ancien secrétaire d’Etat a également visé certaines politiques clés de l'administration Trump, y compris son opposition au libre-échange, affirmant que "la croissance économique est le moyen par lequel les opportunités sont créées pour tous".
Le président américain s’était retiré du Pacte de libre-échange du Pacifique (TTP) et ordonné la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).
Trump et Tillerson ont eu une relation tumultueuse. Pendant ses 13 mois de mandat, l'ex-PDG d'ExxonMobil mettait Trump en garde contre plusieurs de ses décisions politiques les plus controversées, y compris la décision de se retirer de l'accord avec l'Iran.
Trump a remplacé Tillerson par l'ancien directeur de la CIA, Mike Pompeo, qui est nettement plus belliciste que Tillerson, en particulier sur le dossier de l’Iran.
"Si nous ne faisons pas face, en tant qu’Américains à la crise de l'éthique et de l'intégrité dans notre société et parmi nos dirigeants des secteurs public et privé, et parfois même du secteur à but non lucratif, la démocratie américaine telle que nous la connaissons est à ses années sombres », a-t-il ajouté.
Tillerson avait été brusquement limogé par Trump via Twitter en mars dernier. La Maison-Blanche avait toutefois affirmé que l'ancien haut diplomate avait été informé à l'avance de la décision du président. Le récit de la Maison-Blanche avait ensuite été contredit par un porte-parole du Département d'État, ce qui a ajouté davantage d'ambiguïté aux circonstances de la fin du mandat de Tillerson.
Tillerson n'a pas mentionné explicitement Trump lors de son discours mercredi mais a mis en garde contre l'acceptation de "vérités alternatives" - une allusion possible aux "faits alternatifs" évoqués par la Maison-Blanche après que Trump ait menti sur la taille des foules lors de son inauguration.
L’ancien secrétaire d’Etat a également visé certaines politiques clés de l'administration Trump, y compris son opposition au libre-échange, affirmant que "la croissance économique est le moyen par lequel les opportunités sont créées pour tous".
Le président américain s’était retiré du Pacte de libre-échange du Pacifique (TTP) et ordonné la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).
Trump et Tillerson ont eu une relation tumultueuse. Pendant ses 13 mois de mandat, l'ex-PDG d'ExxonMobil mettait Trump en garde contre plusieurs de ses décisions politiques les plus controversées, y compris la décision de se retirer de l'accord avec l'Iran.
Trump a remplacé Tillerson par l'ancien directeur de la CIA, Mike Pompeo, qui est nettement plus belliciste que Tillerson, en particulier sur le dossier de l’Iran.