Accueillis à leur descente d’avion à l’aéroport international Général Gnassingbé Eyadema, au nom du gouvernement togolais, par Col. Yark Damehane, ministre de la sécurité et de la protection civile du Togo, celui-ci s’est « réjoui de ce retour » et a remercié l’OIM « pour son appui dans cette initiative du gouvernement togolais ».
« Ces compatriotes avec l’expérience qu’ils ont vécue en Libye deviennent, et nous le croyons bien, des témoins oculaires de ce que vaut la paix et ils se rendent compte que le Togo est un pays de paix », a déclaré Col. Yark Damehane a la presse.
Les 136 personnes qui ont regagné Lomé ont frôlé la mort, vécu dans des conditions de peur extrême d’être vendu en esclave, et dans une grande pauvreté, selon des témoignages recueillis par Anadolu.
« C’était très difficile pour nous de vivre là-bas en Libye avec les tortures qui y existent. Les policiers libyens n’ont pas reçu les formations adéquates pour gérer les migrants. Ce sont des militaires habillés en police qui nous en ont fait voir de toutes les couleurs. On était obligé de vivre cacher, pour éviter d’être arrêté et vendu comme esclave », a raconté un migrant autorisé à dire quelques mots à la presse à la descente d’avion.
Lui, comme les autres migrants (hommes, femmes, enfants), ont emprunté le couloir de la Libye pour rejoindre l’Italie. Mais c’est finalement en Libye que leur voyage s’est arrêté.
Une expérience que condamne le gouvernement togolais.
« Le gouvernement se chargera d’organiser leur réinsertion tout en espérant que leurs histoires édifient plus de togolais à ne pas s’engager dans ce type d’aventure », a indiqué le ministre de la sécurité et de la protection civile.
« J’espère qu’ils auront l’occasion de raconter leurs histoires, partager leurs expériences avec ceux qui sont restés » a indiqué Yark.
Les 136 migrants togolais arrivés à Lomé jeudi en provenance de la Libye seront logés, jusqu'à leur réinsertion dans leurs familles respectives, au centre togolais pour sinistrés situé à Agoué Logopé, en périphérie de la capitale Lomé.
Depuis des années, la Libye constitue le point de passage préféré de plusieurs migrants africains qui espèrent traverser la méditerranée, clandestinement, vers les côtes italiennes et les pays européens en quête d’un avenir meilleur.
Plusieurs d’entre eux se retrouvent entre les mains de trafiquants et vendus aux enchères dans un marché dédié à cette fin, avait révélé fin novembre la chaîne américaine CNN.
Des révélations fortement condamnées aussi bien par les dirigeants et responsables africains qu'à l'échelle internationale.
Lors du 5e sommet UA-UE tenu les 29 et 30 novembre à Abidjan, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat a annoncé que quelque 3.800 migrants africains en Libye doivent être rapatriés d'urgence dans leurs pays respectifs.
Des centaines de migrants sont déjà rentrés en Côte d’Ivoire et au Niger ces dernières semaines.
« Ces compatriotes avec l’expérience qu’ils ont vécue en Libye deviennent, et nous le croyons bien, des témoins oculaires de ce que vaut la paix et ils se rendent compte que le Togo est un pays de paix », a déclaré Col. Yark Damehane a la presse.
Les 136 personnes qui ont regagné Lomé ont frôlé la mort, vécu dans des conditions de peur extrême d’être vendu en esclave, et dans une grande pauvreté, selon des témoignages recueillis par Anadolu.
« C’était très difficile pour nous de vivre là-bas en Libye avec les tortures qui y existent. Les policiers libyens n’ont pas reçu les formations adéquates pour gérer les migrants. Ce sont des militaires habillés en police qui nous en ont fait voir de toutes les couleurs. On était obligé de vivre cacher, pour éviter d’être arrêté et vendu comme esclave », a raconté un migrant autorisé à dire quelques mots à la presse à la descente d’avion.
Lui, comme les autres migrants (hommes, femmes, enfants), ont emprunté le couloir de la Libye pour rejoindre l’Italie. Mais c’est finalement en Libye que leur voyage s’est arrêté.
Une expérience que condamne le gouvernement togolais.
« Le gouvernement se chargera d’organiser leur réinsertion tout en espérant que leurs histoires édifient plus de togolais à ne pas s’engager dans ce type d’aventure », a indiqué le ministre de la sécurité et de la protection civile.
« J’espère qu’ils auront l’occasion de raconter leurs histoires, partager leurs expériences avec ceux qui sont restés » a indiqué Yark.
Les 136 migrants togolais arrivés à Lomé jeudi en provenance de la Libye seront logés, jusqu'à leur réinsertion dans leurs familles respectives, au centre togolais pour sinistrés situé à Agoué Logopé, en périphérie de la capitale Lomé.
Depuis des années, la Libye constitue le point de passage préféré de plusieurs migrants africains qui espèrent traverser la méditerranée, clandestinement, vers les côtes italiennes et les pays européens en quête d’un avenir meilleur.
Plusieurs d’entre eux se retrouvent entre les mains de trafiquants et vendus aux enchères dans un marché dédié à cette fin, avait révélé fin novembre la chaîne américaine CNN.
Des révélations fortement condamnées aussi bien par les dirigeants et responsables africains qu'à l'échelle internationale.
Lors du 5e sommet UA-UE tenu les 29 et 30 novembre à Abidjan, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat a annoncé que quelque 3.800 migrants africains en Libye doivent être rapatriés d'urgence dans leurs pays respectifs.
Des centaines de migrants sont déjà rentrés en Côte d’Ivoire et au Niger ces dernières semaines.