
Le cortège de manifestants, qui a démarré vers 10h30, a rassemblé les principales fédérations de l'Education nationale, la FSU, l'Unsa-Education, le Sgen-CFDT et la CGT Educ'Action, derrière la banderole commune "Service publique d'éducation, non à la casse".
"16.000 suppressions de postes en 2011, au moins 14.000 annoncées pour la rentrée 2012, c'est une attaque en règle contre le système éducatif. Le gouvernement est dans une logique de coûts et remet en cause l'idée d'investir pour l'avenir à travers l'éducation des futurs citoyens. Le fait que les enseignants du privé soient aussi dans la rue montre que le système des vases communicants n'est plus de mise, même si le privé reste moins attaqué que le secteur public et que l'inquiétude est partagée par tous", a déclaré à l'Associated Press Bernard Dedeban, secrétaire départemental de la FSU.
Professeur d'histoire et de géographie dans un lycée privé à Seilh, Vincent Mazzaron partage cette "inquiétude". "La mobilisation des enseignants, dans le privé aussi, montre l'ampleur des dégâts: 80.000 postes supprimés depuis cinq ans, tous secteurs confondus, c'est un vrai plan social. Nous ne sommes pas épargnés non plus par les coupes sombres, le manque d'effectifs et les problèmes de formation".
Dans l'académie de Toulouse, 32 postes d'enseignants ont été supprimés à la rentrée 2011 dans le second degré pour 2.513 élèves supplémentaires et 150 postes en primaire pour 1.433 élèves supplémentaires.
"16.000 suppressions de postes en 2011, au moins 14.000 annoncées pour la rentrée 2012, c'est une attaque en règle contre le système éducatif. Le gouvernement est dans une logique de coûts et remet en cause l'idée d'investir pour l'avenir à travers l'éducation des futurs citoyens. Le fait que les enseignants du privé soient aussi dans la rue montre que le système des vases communicants n'est plus de mise, même si le privé reste moins attaqué que le secteur public et que l'inquiétude est partagée par tous", a déclaré à l'Associated Press Bernard Dedeban, secrétaire départemental de la FSU.
Professeur d'histoire et de géographie dans un lycée privé à Seilh, Vincent Mazzaron partage cette "inquiétude". "La mobilisation des enseignants, dans le privé aussi, montre l'ampleur des dégâts: 80.000 postes supprimés depuis cinq ans, tous secteurs confondus, c'est un vrai plan social. Nous ne sommes pas épargnés non plus par les coupes sombres, le manque d'effectifs et les problèmes de formation".
Dans l'académie de Toulouse, 32 postes d'enseignants ont été supprimés à la rentrée 2011 dans le second degré pour 2.513 élèves supplémentaires et 150 postes en primaire pour 1.433 élèves supplémentaires.