Ce rappel massif, équivalent aux ventes mondiales du constructeur lors de son dernier exercice, est un coup dur pour Toyota, qui ces dernières années avait déjà procédé à des rappels, mettant en doute sa réputation de fiabilité.
Environ 2,47 millions de voitures devraient être concernées aux Etats-Unis, où en 2008 un cas de fumée s'échappant d'une fenêtre avait été enregistré.
"Il y a défaut sur le bouton du lève-vitre du côté du conducteur, qui peut créer une usure précoce du bouton et déboucher sur des disfonctionnements", a expliqué une porte-parole de Toyota à Tokyo.
"Une autre inquiétude est que le lubrifiant offert dans le commerce pour faciliter le fonctionnement du lève-vitre peut causer de l'usure", a-t-elle ajouté.
2,8 millions de véhicules sont concernés en Europe et en Chine, le reste se répartissant entre essentiellement le Japon, le Canada, l'Australie et le Proche-Orient.
En France, le nombre total de véhicules potentiellement concernés est de 126.000 unités (Toyota Yaris, Auris, RAV4) produites de septembre 2006 à décembre 2008.
Ce coup dur intervient deux mois après que Toyota eut ajouté deux modèles à un rappel massif de véhicules lancés fin 2009 et début 2010 dans le monde, à cause de tapis de sol qui risquaient de se coincer dans les pédales d'accélération.
Environ 8,7 millions de véhicules avaient été rappelés pendant le pic de cette crise, entre septembre 2009 et février 2010, certains pour d'autres soucis comme des freins réagissant tardivement.
Le Congrès américain avait ouvert une enquête et, outre des amendes de plus de 50 millions de dollars imposées par les autorités de régulations américaines, le grand patron du groupe avait dû présenter publiquement ses excuses.
Depuis lors, Toyota essaye de regagner sa réputation de sécurité, alors qu'il doit également faire face à une crise économique sérieuse au Japon, au yen fort qui sape sa compétitivité à l'étranger et à l'impact dévastateur sur sa production du séisme et du tsunami qui avaient ravagé le nord-est de l'archipel en mars 2011.
Le groupe japonais a réussi à redevenir numéro un mondial de l'automobile pour le premier semestre 2012, détrônant à nouveau le géant américain General Motors.
Toyota avait déjà annoncé une baisse de ses ventes en septembre, affectées par le conflit territorial qui oppose Tokyo et Pékin à propos de la souveraineté sur des îles de mer de Chine orientale, comme celles des autres constructeurs japonais Honda et Nissan.
En Chine, un marché important, Toyota a subi la plus forte chute, avec un plongeon de 48,9% à 44.100 véhicules de ses ventes mensuelles comparé à la même période il y a un an.
Environ 2,47 millions de voitures devraient être concernées aux Etats-Unis, où en 2008 un cas de fumée s'échappant d'une fenêtre avait été enregistré.
"Il y a défaut sur le bouton du lève-vitre du côté du conducteur, qui peut créer une usure précoce du bouton et déboucher sur des disfonctionnements", a expliqué une porte-parole de Toyota à Tokyo.
"Une autre inquiétude est que le lubrifiant offert dans le commerce pour faciliter le fonctionnement du lève-vitre peut causer de l'usure", a-t-elle ajouté.
2,8 millions de véhicules sont concernés en Europe et en Chine, le reste se répartissant entre essentiellement le Japon, le Canada, l'Australie et le Proche-Orient.
En France, le nombre total de véhicules potentiellement concernés est de 126.000 unités (Toyota Yaris, Auris, RAV4) produites de septembre 2006 à décembre 2008.
Ce coup dur intervient deux mois après que Toyota eut ajouté deux modèles à un rappel massif de véhicules lancés fin 2009 et début 2010 dans le monde, à cause de tapis de sol qui risquaient de se coincer dans les pédales d'accélération.
Environ 8,7 millions de véhicules avaient été rappelés pendant le pic de cette crise, entre septembre 2009 et février 2010, certains pour d'autres soucis comme des freins réagissant tardivement.
Le Congrès américain avait ouvert une enquête et, outre des amendes de plus de 50 millions de dollars imposées par les autorités de régulations américaines, le grand patron du groupe avait dû présenter publiquement ses excuses.
Depuis lors, Toyota essaye de regagner sa réputation de sécurité, alors qu'il doit également faire face à une crise économique sérieuse au Japon, au yen fort qui sape sa compétitivité à l'étranger et à l'impact dévastateur sur sa production du séisme et du tsunami qui avaient ravagé le nord-est de l'archipel en mars 2011.
Le groupe japonais a réussi à redevenir numéro un mondial de l'automobile pour le premier semestre 2012, détrônant à nouveau le géant américain General Motors.
Toyota avait déjà annoncé une baisse de ses ventes en septembre, affectées par le conflit territorial qui oppose Tokyo et Pékin à propos de la souveraineté sur des îles de mer de Chine orientale, comme celles des autres constructeurs japonais Honda et Nissan.
En Chine, un marché important, Toyota a subi la plus forte chute, avec un plongeon de 48,9% à 44.100 véhicules de ses ventes mensuelles comparé à la même période il y a un an.