Jean-Claude Mailly (FO) demande un retrait "définitif" de la proposition de loi sur l'extension du travail le dimanche. (c) Sipa
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière (FO), a jugé mardi 6 janvier que le report sine die de l'examen par les députés de la proposition de loi sur l'extension du travail le dimanche était "une bonne nouvelle", tout en demandant le retrait "définitif" du texte.
"C'est une bonne nouvelle mais un report sine die ça ne veut pas dire que le dossier est abandonné. J'espère que ce report est un report définitif", a déclaré Jean-Claude Mailly à l'issue d'un tête à tête avec le Premier ministre François Fillon pour "un tour d'horizon" sur les dossiers sociaux en cours.
"Mais ce n'est pas gagné. Il va falloir qu'on mette la pression", a-t-il ajouté, expliquant que cela ferait "partie des revendications" le 29 janvier, date à laquelle les huit principales organisations syndicales ont appelé à
Une journée de mobilisation
Jean-Claude Mailly a rappelé que son syndicat appelait "les salariés du privé et du public à cesser le travail" et à manifester.
Des entreprises profitent de la crise
Par ailleurs, il a réaffirmé au chef du gouvernement qu'il "manquait une deuxième jambe" au plan de relance, celle "de la consommation", réclamant notamment une augmentation du Smic.
Il a également mis en garde contre des "entreprises qui profitent de la crise pour faire des restructurations" et demandé au Premier ministre "un contrôle plus strict" sur ce point.
Enfin, le leader syndical a indiqué que son syndicat devrait "vraisemblablement" se décider "demain" (mercredi) sur le fait de savoir s'il approuve ou non le projet d'accord sur l'assurance chômage négocié avec le patronat.
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière (FO), a jugé mardi 6 janvier que le report sine die de l'examen par les députés de la proposition de loi sur l'extension du travail le dimanche était "une bonne nouvelle", tout en demandant le retrait "définitif" du texte.
"C'est une bonne nouvelle mais un report sine die ça ne veut pas dire que le dossier est abandonné. J'espère que ce report est un report définitif", a déclaré Jean-Claude Mailly à l'issue d'un tête à tête avec le Premier ministre François Fillon pour "un tour d'horizon" sur les dossiers sociaux en cours.
"Mais ce n'est pas gagné. Il va falloir qu'on mette la pression", a-t-il ajouté, expliquant que cela ferait "partie des revendications" le 29 janvier, date à laquelle les huit principales organisations syndicales ont appelé à
Une journée de mobilisation
Jean-Claude Mailly a rappelé que son syndicat appelait "les salariés du privé et du public à cesser le travail" et à manifester.
Des entreprises profitent de la crise
Par ailleurs, il a réaffirmé au chef du gouvernement qu'il "manquait une deuxième jambe" au plan de relance, celle "de la consommation", réclamant notamment une augmentation du Smic.
Il a également mis en garde contre des "entreprises qui profitent de la crise pour faire des restructurations" et demandé au Premier ministre "un contrôle plus strict" sur ce point.
Enfin, le leader syndical a indiqué que son syndicat devrait "vraisemblablement" se décider "demain" (mercredi) sur le fait de savoir s'il approuve ou non le projet d'accord sur l'assurance chômage négocié avec le patronat.