L'ambassade suisse en Libye
"Les deux ressortissants suisses n'ont pas été enlevés ni disparus", a déclaré à l'AFP, Khaled Kaïm, vice-ministre libyen des Affaires étrangères, dans une première réaction des autorités libyennes.
"Leur transfert a été décidé suite à des informations de médias suisses, faisant état d'une possible opération commando pour les faire fuir", a indiqué M. Kaïm, affirmant que la Libye n'avait pas obtenu d'explications de Berne au sujet de ces informations.
Il a précisé que le transfert avait été fait "conformément aux lois locales et internationales", sans autre explication.
Les deux hommes d'affaires étaient retenus depuis juillet 2008 en Libye après l'arrestation à Genève d'un des fils du leader Mouammar Kadhafi, accusé de mauvais traitement sur deux domestiques.
Mi-septembre, ils ont été transférés dans un lieu tenu secret par Tripoli, une opération qualifiée de "kidnapping" par Berne.
Les deux hommes ont été remis lundi à l'ambassade helvétique à Tripoli, sans explication des autorités libyennes sur les raisons de leur détention.
Selon M. Kaïm, Tripoli a adressé une note diplomatique à l'ambassade suisse à Tripoli, pour l'informer du transfert des deux hommes d'affaires.
"Nous avons demandé également au chargé d'affaires libyen à Berne de demander des explications et un démenti de Berne au sujet des informations sur une opération commando mais les autorités suisses ont refusé de le recevoir", a-t-il encore dit.
Pour la Libye, l'affaire des deux hommes d'affaires suisses "n'a rien à voir" avec l'affaire de Hannibal Kadhafi.
Selon M. Kaïm, "en liant les deux affaires, Berne a porté préjudice aux négociations entre les deux pays et à la situation judiciaire et humaine des deux ressortissants suisses".
Pour Berne, les deux Suisses, assignés à résidence dans la capitale libyenne, devaient rentrer dans leur pays avant le 20 octobre conformément à un accord signé en août par le président de la Confédération, Hans-Rudolf Merz, lors d'une visite à Tripoli.
Mais, a affirmé M. Kaïm, "notre seule promesse était d'accélerer les procédures judiciaires leur concernant".
Selon M. Kaïm, Max Göldi, qui dirigeait la filiale du groupe d'ingénierie ABB à Tripoli, et Rachid Hamdami, responsable d'une PME vaudoise (ouest), sont entrés en Libye avec des visas touristiques tout en menant des activités commerciales sujettes à l'impôt.
Leurs visas ayant expiré, ils n'ont pas déposé une demande de permis de séjour, a-t-il encore ajouté.
La crise diplomatique entre Berne et Tripoli a commencé après l'arrestation musclée, le 15 juillet 2008 dans un palace de Genève, d'Hannibal Kadhafi et de son épouse enceinte, Aline, sur plainte de deux domestiques.
"Leur transfert a été décidé suite à des informations de médias suisses, faisant état d'une possible opération commando pour les faire fuir", a indiqué M. Kaïm, affirmant que la Libye n'avait pas obtenu d'explications de Berne au sujet de ces informations.
Il a précisé que le transfert avait été fait "conformément aux lois locales et internationales", sans autre explication.
Les deux hommes d'affaires étaient retenus depuis juillet 2008 en Libye après l'arrestation à Genève d'un des fils du leader Mouammar Kadhafi, accusé de mauvais traitement sur deux domestiques.
Mi-septembre, ils ont été transférés dans un lieu tenu secret par Tripoli, une opération qualifiée de "kidnapping" par Berne.
Les deux hommes ont été remis lundi à l'ambassade helvétique à Tripoli, sans explication des autorités libyennes sur les raisons de leur détention.
Selon M. Kaïm, Tripoli a adressé une note diplomatique à l'ambassade suisse à Tripoli, pour l'informer du transfert des deux hommes d'affaires.
"Nous avons demandé également au chargé d'affaires libyen à Berne de demander des explications et un démenti de Berne au sujet des informations sur une opération commando mais les autorités suisses ont refusé de le recevoir", a-t-il encore dit.
Pour la Libye, l'affaire des deux hommes d'affaires suisses "n'a rien à voir" avec l'affaire de Hannibal Kadhafi.
Selon M. Kaïm, "en liant les deux affaires, Berne a porté préjudice aux négociations entre les deux pays et à la situation judiciaire et humaine des deux ressortissants suisses".
Pour Berne, les deux Suisses, assignés à résidence dans la capitale libyenne, devaient rentrer dans leur pays avant le 20 octobre conformément à un accord signé en août par le président de la Confédération, Hans-Rudolf Merz, lors d'une visite à Tripoli.
Mais, a affirmé M. Kaïm, "notre seule promesse était d'accélerer les procédures judiciaires leur concernant".
Selon M. Kaïm, Max Göldi, qui dirigeait la filiale du groupe d'ingénierie ABB à Tripoli, et Rachid Hamdami, responsable d'une PME vaudoise (ouest), sont entrés en Libye avec des visas touristiques tout en menant des activités commerciales sujettes à l'impôt.
Leurs visas ayant expiré, ils n'ont pas déposé une demande de permis de séjour, a-t-il encore ajouté.
La crise diplomatique entre Berne et Tripoli a commencé après l'arrestation musclée, le 15 juillet 2008 dans un palace de Genève, d'Hannibal Kadhafi et de son épouse enceinte, Aline, sur plainte de deux domestiques.