Ellen Johnson Sirleaf, Leymah Gbowee et Tawakkol Karman
Le comité Nobel avait annoncé le 7 octobre la distinction de ces trois femmes --un triplé historique-- "pour leur lutte non violente en faveur de la sécurité des femmes et de leurs droits à participer aux processus de paix".
Lors d'une conférence de presse à l'Institut Nobel vendredi, les lauréates ont rendu hommage à ces femmes qui, ont-elles dit, ne sont plus seulement les victimes des conflits mais aussi celles qui contribuent désormais de manière décisive à leur résolution.
"Le temps où les femmes faisaient figure de victimes prend fin. Les femmes sont maintenant des dirigeantes. Pas seulement des dirigeantes de leur pays, ou de leurs combats mais des dirigeantes du monde", a ainsi déclaré Tawakkol Karman.
Première femme Arabe à recevoir le Nobel de la paix, Mme Karman, une journaliste de 32 ans, a été une des forces motrices du mouvement qui réclame depuis le début de l'année le départ du président yéménite Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 33 ans.
Réélue le mois dernier après avoir été la première femme démocratiquement désignée à la tête d'un pays africain en 2005, Mme Johnson tente, quant à elle, de panser les plaies d'un pays qui affiche encore les stigmates de 14 ans de guerre civile (1989-2003) dans laquelle 250.000 personnes ont perdu la vie.
Dès sa réélection, elle a confié à sa compatriote et colauréate Leymah Gbowee le soin de conduire une initiative de réconciliation nationale.
Travailleuse sociale devenue "guerrière pour la paix", Mme Gbowee est à l'origine d'un mouvement pacifique de femmes qui, à l'aide notamment d'une originale "grève du sexe", avait contribué à mettre fin à la deuxième guerre civile en 2003.
Le prix leur sera remis par le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland, lors d'une cérémonie qui débutera à 12H00 GMT à l'hô tel de ville d'Oslo.
Il consiste en une médaille d'or, un diplô me et un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (environ un million d'euros) qu'elles se partageront en trois parts égales.
Les Nobel de littérature, de chimie, de physique, de médecine et de sciences économiques seront remis le même jour à Stockholm.
Lors d'une conférence de presse à l'Institut Nobel vendredi, les lauréates ont rendu hommage à ces femmes qui, ont-elles dit, ne sont plus seulement les victimes des conflits mais aussi celles qui contribuent désormais de manière décisive à leur résolution.
"Le temps où les femmes faisaient figure de victimes prend fin. Les femmes sont maintenant des dirigeantes. Pas seulement des dirigeantes de leur pays, ou de leurs combats mais des dirigeantes du monde", a ainsi déclaré Tawakkol Karman.
Première femme Arabe à recevoir le Nobel de la paix, Mme Karman, une journaliste de 32 ans, a été une des forces motrices du mouvement qui réclame depuis le début de l'année le départ du président yéménite Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 33 ans.
Réélue le mois dernier après avoir été la première femme démocratiquement désignée à la tête d'un pays africain en 2005, Mme Johnson tente, quant à elle, de panser les plaies d'un pays qui affiche encore les stigmates de 14 ans de guerre civile (1989-2003) dans laquelle 250.000 personnes ont perdu la vie.
Dès sa réélection, elle a confié à sa compatriote et colauréate Leymah Gbowee le soin de conduire une initiative de réconciliation nationale.
Travailleuse sociale devenue "guerrière pour la paix", Mme Gbowee est à l'origine d'un mouvement pacifique de femmes qui, à l'aide notamment d'une originale "grève du sexe", avait contribué à mettre fin à la deuxième guerre civile en 2003.
Le prix leur sera remis par le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland, lors d'une cérémonie qui débutera à 12H00 GMT à l'hô tel de ville d'Oslo.
Il consiste en une médaille d'or, un diplô me et un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (environ un million d'euros) qu'elles se partageront en trois parts égales.
Les Nobel de littérature, de chimie, de physique, de médecine et de sciences économiques seront remis le même jour à Stockholm.