Le président par intérim Mohammed Ghannouchi a déclaré dans la nuit sur la chaîne publique Tunis7 qu'il avait pour "priorité absolue" le rétablissement de l'ordre public.
Des barrières métalliques ont été dressées au travers des rues débouchant sur l'avenue Bourguiba, interdisant le passage des rares voitures et piétons.
Ce dispositif de sécurité semble avoir été décidé en application de l'état d'urgence décrété vendredi avec interdiction de tout rassemblement, au lendemain d'une nuit de destruction et de pillages dans plusieurs banlieues de Tunis.
Avant la mise en place de ce dispositif, quelques rares véhicules et passants étaient visibles, seuls quelques voyageurs sortaient de leurs hô tels en traînant leurs bagages.
Les premiers signes de vie sont apparus après 07H00 (06H00 GMT) avec la levée du couvre-feu de nuit mais les cafés et les commerces n'ont pas ouvert, selon des journalistes de l'AFP.
La confusion avait régné sur l'heure de la levée du couvre-feu, à 06H00 locales (05H00 GMT) selon l'agence officielle de presse, une heure plus tard selon la télévision publique.
Plusieurs quartiers de la banlieue de Tunis ont vécu une nuit d'angoisse en raison de destructions et de pillages menés par des bandes de personnes encagoulées, selon les témoignages d'habitants apeurés, qui ont été relayés par les télévisions locales.
Des appels ont été lancés à l'armée, qui protège dans le cadre de l'état d'urgence des bâtiments publics, pour qu'elle intervienne d'urgence contre ces bandes.
L'armée a fait survoler la ville par des hélicoptères alors que les spéculations allaient bon train sur l'identité des responsables des violences et des pillages.
Certains habitants ont parlé de miliciens liés aux proches du président en fuite, d'autres ont évoqué des prisonniers de droit commun évadés de centres de détention, certains accusant des éléments de la police.
Le président par intérim, interrogé plus tard par la chaîne Al-Jazira du Qatar sur l'identité des casseurs qui ont également sévi dans plusieurs villes de province, a déclaré que "tout est possible" quant à l'identité des bandes.
Des barrières métalliques ont été dressées au travers des rues débouchant sur l'avenue Bourguiba, interdisant le passage des rares voitures et piétons.
Ce dispositif de sécurité semble avoir été décidé en application de l'état d'urgence décrété vendredi avec interdiction de tout rassemblement, au lendemain d'une nuit de destruction et de pillages dans plusieurs banlieues de Tunis.
Avant la mise en place de ce dispositif, quelques rares véhicules et passants étaient visibles, seuls quelques voyageurs sortaient de leurs hô tels en traînant leurs bagages.
Les premiers signes de vie sont apparus après 07H00 (06H00 GMT) avec la levée du couvre-feu de nuit mais les cafés et les commerces n'ont pas ouvert, selon des journalistes de l'AFP.
La confusion avait régné sur l'heure de la levée du couvre-feu, à 06H00 locales (05H00 GMT) selon l'agence officielle de presse, une heure plus tard selon la télévision publique.
Plusieurs quartiers de la banlieue de Tunis ont vécu une nuit d'angoisse en raison de destructions et de pillages menés par des bandes de personnes encagoulées, selon les témoignages d'habitants apeurés, qui ont été relayés par les télévisions locales.
Des appels ont été lancés à l'armée, qui protège dans le cadre de l'état d'urgence des bâtiments publics, pour qu'elle intervienne d'urgence contre ces bandes.
L'armée a fait survoler la ville par des hélicoptères alors que les spéculations allaient bon train sur l'identité des responsables des violences et des pillages.
Certains habitants ont parlé de miliciens liés aux proches du président en fuite, d'autres ont évoqué des prisonniers de droit commun évadés de centres de détention, certains accusant des éléments de la police.
Le président par intérim, interrogé plus tard par la chaîne Al-Jazira du Qatar sur l'identité des casseurs qui ont également sévi dans plusieurs villes de province, a déclaré que "tout est possible" quant à l'identité des bandes.