es 19 prévenus ont été condamnés samedi en vertu de la loi antiterroriste en vigueur en Tunisie.
Agés pour la plupart de plus de 30 ans, les prévenus étaient accusés d'appartenance au "parti de la libération", une organisation créée en Jordanie et qui prône l'instauration du califat islamique dans le monde arabo-musulman, un système de gouvernance régi par la chariaâ (loi coranique).
Il leur était également reproché d'avoir tenu des réunions non autorisées et de s'être procuré un local à cet effet.
Me Ben Amor a déclaré à l'Associated Press qu'il comptait interjeter appel de ce jugement qu'il a qualifié de "non fondé".
"Il n'y a aucune trace ni aucune preuve matérielle de l'existence du parti en question", a-t-il plaidé estimant que les prévenus étaient jugés "pour leurs idées".
L'avocat évalue à quelque 2.000 les personnes condamnées ou arrêtées dans le cadre de la loi antiterroriste décriée par plusieurs associations qui la considèrent comme étant anticonstitutionnelle.
Le ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Béchir Tekkari, s'inscrit en faux contre ce nombre qui, assure-t-il, est "loin de la réalité". Selon lui, il ne dépasserait pas les 300 prévenus.
Agés pour la plupart de plus de 30 ans, les prévenus étaient accusés d'appartenance au "parti de la libération", une organisation créée en Jordanie et qui prône l'instauration du califat islamique dans le monde arabo-musulman, un système de gouvernance régi par la chariaâ (loi coranique).
Il leur était également reproché d'avoir tenu des réunions non autorisées et de s'être procuré un local à cet effet.
Me Ben Amor a déclaré à l'Associated Press qu'il comptait interjeter appel de ce jugement qu'il a qualifié de "non fondé".
"Il n'y a aucune trace ni aucune preuve matérielle de l'existence du parti en question", a-t-il plaidé estimant que les prévenus étaient jugés "pour leurs idées".
L'avocat évalue à quelque 2.000 les personnes condamnées ou arrêtées dans le cadre de la loi antiterroriste décriée par plusieurs associations qui la considèrent comme étant anticonstitutionnelle.
Le ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Béchir Tekkari, s'inscrit en faux contre ce nombre qui, assure-t-il, est "loin de la réalité". Selon lui, il ne dépasserait pas les 300 prévenus.