Les huit ministres du gouvernement de transition appartenant à l'ancien parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), ont par ailleurs démissionné de cette formation, mais la rue et une partie de l'opposition exigent leur départ pur et simple de l'exécutif provisoire.
La chaîne publique, citant une "source officielle" non identifiée, n'a pas précisé les circonstances des arrestations ni les noms des 33 membres du clan Ben Ali interpellés, pas plus que leur degré de parenté avec l'ex-président qui a fui le pays pour l'Arabie Saoudite vendredi, après un mois de révolte populaire sans précédent.
La télévision tunisienne a diffusé des images de très nombreux bijoux, montres et cartes bancaires internationales saisis lors des arrestations, ainsi que de stylos permettant de tirer des balles réelles.
Cette annonce fait suite à l'ouverture mercredi par la justice tunisienne d'une enquête pour "acquisition illégale de biens", "placements financiers illicites à l'étranger" et "exportation illégale de devises", contre le président déchu Zine El Abidine Ben Ali et sa famille.
L'information judiciaire vise nommément l'ancien chef d'Etat, sa femme Leila Trabelsi, "les frères et gendres de Leila Trabelsi, les fils et les filles de ses frères".
Le clan Ben Ali-Trabelsi est accusé d'avoir mis en coupe réglée le pays depuis 23 ans. De nombreuses villas et palais de l'ancien clan présidentiel ont été pillés ces derniers jours par une foule vengeresse.
La France avait annoncé mercredi avoir pris "les dispositions nécessaires" pour bloquer d'éventuels "mouvements financiers suspects concernant des avoirs tunisiens en France" du clan Ben Ali-Trabelsi. La Suisse a fait de même.
Dans une tentative apparente d'appaiser la rue, les huit ministres de l'ex-parti au pouvoir au sein du gouvernement de transition ont démissionné du RCD, a annoncé à l'AFP une source officielle sous couvert de l'anonymat.
"Tous les ministres RCD du gouvernement ont démissionné du parti", a indiqué cette source.
L'Agence tunisienne de presse (TAP), elle, a annoncé qu'ils avaient "démissionné de leurs responsabilités au sein du parti", ce qui laisse planer une ambiguïté.
Le gouvernement de transition, affaibli par les démissions de quatre ministres (trois syndicalistes et un opposant) qui ont dénoncé l'emprise des technocrates du RCD au sein de l'équipe, doit tenir son premier Conseil des ministres jeudi à Tunis.
"La réunion aura lieu en fin de matinée", a déclaré à l'AFP le ministre du Développement régional et local, Ahmed Nejib Chebbi (Parti démocratique progressiste, PDP, opposition).
Cette réunion abordera essentiellement la question de la séparation de l'Etat et du tout-puissant ancien parti au pouvoir qui contrô le l'administration, ainsi qu'un projet de loi d'amnistie générale.
Le président de transition, Foued Mebazaa, s'est engagé mercredi soir dans une allocution solennelle à la télévision d'Etat à "une rupture totale avec le passé" et à veiller à ce que le gouvernement de transition réponde "à toutes les aspirations légitimes de la révolution de la liberté et de la dignité" qui a mis fin à 23 ans de règne autoritaire et répressif du régime Ben Ali.
De nouvelles manifestations étaient attendues jeudi en Tunisie pour exiger le bannissement pur et simple de l'ancien parti au pouvoir de la vie politique.
Un important dispositif policier était de nouveau visible jeudi matin sur l'avenue Habib Bourguiba, au coeur de la capitale, qui poursuivait son retour progressif à la normalité.
Des milliers de Tunisiens avaient encore manifesté mercredi dans tout le pays aux crise de "RCD out !".
Washington a appelé mercredi le gouvernement provisoire tunisien à mener à bien "une véritable transition démocratique".
"Le peuple tunisien s'est exprimé (...), le gouvernement intérimaire doit organiser une véritable transition vers la démocratie" et "les Etats-Unis vont apporter leur aide", a affirmé le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley.
La chaîne publique, citant une "source officielle" non identifiée, n'a pas précisé les circonstances des arrestations ni les noms des 33 membres du clan Ben Ali interpellés, pas plus que leur degré de parenté avec l'ex-président qui a fui le pays pour l'Arabie Saoudite vendredi, après un mois de révolte populaire sans précédent.
La télévision tunisienne a diffusé des images de très nombreux bijoux, montres et cartes bancaires internationales saisis lors des arrestations, ainsi que de stylos permettant de tirer des balles réelles.
Cette annonce fait suite à l'ouverture mercredi par la justice tunisienne d'une enquête pour "acquisition illégale de biens", "placements financiers illicites à l'étranger" et "exportation illégale de devises", contre le président déchu Zine El Abidine Ben Ali et sa famille.
L'information judiciaire vise nommément l'ancien chef d'Etat, sa femme Leila Trabelsi, "les frères et gendres de Leila Trabelsi, les fils et les filles de ses frères".
Le clan Ben Ali-Trabelsi est accusé d'avoir mis en coupe réglée le pays depuis 23 ans. De nombreuses villas et palais de l'ancien clan présidentiel ont été pillés ces derniers jours par une foule vengeresse.
La France avait annoncé mercredi avoir pris "les dispositions nécessaires" pour bloquer d'éventuels "mouvements financiers suspects concernant des avoirs tunisiens en France" du clan Ben Ali-Trabelsi. La Suisse a fait de même.
Dans une tentative apparente d'appaiser la rue, les huit ministres de l'ex-parti au pouvoir au sein du gouvernement de transition ont démissionné du RCD, a annoncé à l'AFP une source officielle sous couvert de l'anonymat.
"Tous les ministres RCD du gouvernement ont démissionné du parti", a indiqué cette source.
L'Agence tunisienne de presse (TAP), elle, a annoncé qu'ils avaient "démissionné de leurs responsabilités au sein du parti", ce qui laisse planer une ambiguïté.
Le gouvernement de transition, affaibli par les démissions de quatre ministres (trois syndicalistes et un opposant) qui ont dénoncé l'emprise des technocrates du RCD au sein de l'équipe, doit tenir son premier Conseil des ministres jeudi à Tunis.
"La réunion aura lieu en fin de matinée", a déclaré à l'AFP le ministre du Développement régional et local, Ahmed Nejib Chebbi (Parti démocratique progressiste, PDP, opposition).
Cette réunion abordera essentiellement la question de la séparation de l'Etat et du tout-puissant ancien parti au pouvoir qui contrô le l'administration, ainsi qu'un projet de loi d'amnistie générale.
Le président de transition, Foued Mebazaa, s'est engagé mercredi soir dans une allocution solennelle à la télévision d'Etat à "une rupture totale avec le passé" et à veiller à ce que le gouvernement de transition réponde "à toutes les aspirations légitimes de la révolution de la liberté et de la dignité" qui a mis fin à 23 ans de règne autoritaire et répressif du régime Ben Ali.
De nouvelles manifestations étaient attendues jeudi en Tunisie pour exiger le bannissement pur et simple de l'ancien parti au pouvoir de la vie politique.
Un important dispositif policier était de nouveau visible jeudi matin sur l'avenue Habib Bourguiba, au coeur de la capitale, qui poursuivait son retour progressif à la normalité.
Des milliers de Tunisiens avaient encore manifesté mercredi dans tout le pays aux crise de "RCD out !".
Washington a appelé mercredi le gouvernement provisoire tunisien à mener à bien "une véritable transition démocratique".
"Le peuple tunisien s'est exprimé (...), le gouvernement intérimaire doit organiser une véritable transition vers la démocratie" et "les Etats-Unis vont apporter leur aide", a affirmé le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley.