C’est un forum qui a marqué un déclic dans la coopération économique tuniso-française où la volonté française n’a pas manqué d’être exprimée de mieux travailler avec les Tunisiens, et ce aussi bien au niveau du discours officiel qu’au niveau des opérateurs économiques.
Pour mieux éclairer cette approche, Anadolu a rencontré Jean-Louis Guigou, président de l’Institut de prospective économique et du monde méditerranéen, dans le cadre du premier forum économique tuniso-français qui a bien voulu expliquer le pourquoi et le comment du « réussir ensemble ».
L’expert en prospective économique souligne ainsi qu’« il ne faut pas que la France pense à vendre à la Tunisie. Il faut que les industriels français s’associent avec des Tunisiens pour produire ensemble. C’est la coproduction.»
« C’est un concept important », explique-t-il, insistant sur le fait que « La Tunisie doit devenir un partenaire. La France doit coproduire avec la Tunisie. »
Jean-Louis Guigou, n’ignore pour autant pas l’historique de la coopération tuniso-française qui remonte à plusieurs décennies. Ce qui se traduit par l’implantation de pas moins de 1400 entreprises à participation françaises en Tunisie.
C’est un processus qui a commencé depuis 1972, lorsque la Tunisie a promulgué la loi permettant à des entreprises off-shore de s’installer sur le territoire tunisien. Cela a permis de développer les industries du textile habillement, les industries mécaniques et électriques et plus récemment les industries aéronautiques et les Tics.
Sans doute, ces entreprises trouvent leurs comptes grâce à une main d’œuvre qualifiée et relativement moins chère qu’en Europe, outre les avantages fiscaux et les encouragements pour l’implantation.
Le fait que la Tunisie soit classée parmi les paradis fiscaux à cause de cette approche, a provoqué un tollé, qui ne pouvait passer sous silence lors de ce forum.
A ce propos, Jean-Louis Guigou explique que : « Le fait d’avoir classé la Tunisie comme paradis fiscal était une faute politique grotesque. Elle a d’ailleurs été retirée, car ça n’a pas de sens», affirme-t-il à Anadolu.
Il note, par ailleurs : « Ce qui a du sens c’est les espoirs que donne la Tunisie ».
L’expert explique que la mondialisation avait favorisé des délocalisations, au Vietnam, en Argentine, en Chine, etc. Et maintenant « On assiste à une relocalisation, en provenance d’Amérique du sud, du Vietnam, de Chine, etc. Ces relocalisations, il ne faut pas qu’elles viennent en France. Il faut qu’elles viennent au Maghreb et en Tunisie ».
Dans cette perspective il considère que « La Tunisie a un espoir extraordinaire de développement. Mais il faut accélérer la transition. »
Sur ce plan, « la France n’a jamais douté de la Tunisie. La Tunisie est un peuple frère, c’est un peuple calme, c’est un peuple travailleur, c’est un peuple phénicien, méditerranéen, occidentalisé », a-t-il conclu.
Pour mieux éclairer cette approche, Anadolu a rencontré Jean-Louis Guigou, président de l’Institut de prospective économique et du monde méditerranéen, dans le cadre du premier forum économique tuniso-français qui a bien voulu expliquer le pourquoi et le comment du « réussir ensemble ».
L’expert en prospective économique souligne ainsi qu’« il ne faut pas que la France pense à vendre à la Tunisie. Il faut que les industriels français s’associent avec des Tunisiens pour produire ensemble. C’est la coproduction.»
« C’est un concept important », explique-t-il, insistant sur le fait que « La Tunisie doit devenir un partenaire. La France doit coproduire avec la Tunisie. »
Jean-Louis Guigou, n’ignore pour autant pas l’historique de la coopération tuniso-française qui remonte à plusieurs décennies. Ce qui se traduit par l’implantation de pas moins de 1400 entreprises à participation françaises en Tunisie.
C’est un processus qui a commencé depuis 1972, lorsque la Tunisie a promulgué la loi permettant à des entreprises off-shore de s’installer sur le territoire tunisien. Cela a permis de développer les industries du textile habillement, les industries mécaniques et électriques et plus récemment les industries aéronautiques et les Tics.
Sans doute, ces entreprises trouvent leurs comptes grâce à une main d’œuvre qualifiée et relativement moins chère qu’en Europe, outre les avantages fiscaux et les encouragements pour l’implantation.
Le fait que la Tunisie soit classée parmi les paradis fiscaux à cause de cette approche, a provoqué un tollé, qui ne pouvait passer sous silence lors de ce forum.
A ce propos, Jean-Louis Guigou explique que : « Le fait d’avoir classé la Tunisie comme paradis fiscal était une faute politique grotesque. Elle a d’ailleurs été retirée, car ça n’a pas de sens», affirme-t-il à Anadolu.
Il note, par ailleurs : « Ce qui a du sens c’est les espoirs que donne la Tunisie ».
L’expert explique que la mondialisation avait favorisé des délocalisations, au Vietnam, en Argentine, en Chine, etc. Et maintenant « On assiste à une relocalisation, en provenance d’Amérique du sud, du Vietnam, de Chine, etc. Ces relocalisations, il ne faut pas qu’elles viennent en France. Il faut qu’elles viennent au Maghreb et en Tunisie ».
Dans cette perspective il considère que « La Tunisie a un espoir extraordinaire de développement. Mais il faut accélérer la transition. »
Sur ce plan, « la France n’a jamais douté de la Tunisie. La Tunisie est un peuple frère, c’est un peuple calme, c’est un peuple travailleur, c’est un peuple phénicien, méditerranéen, occidentalisé », a-t-il conclu.