Un communiqué du ministère, dont l'agence Anadolu a reçu copie, fait état de 68 rescapés secourus par les unités de la marine et de la protection civile dont des équipes de plongeurs. Parmi eux figuraient 60 Tunisiens, cinq ressortissants d'Afrique subsaharienne, deux Marocains et un Libyen.
Les opérations de recherche des dizaines de migrants encore portés disparus auxquelles participent des plongeurs appuyés par des hélicoptères militaires, ont été suspendues à la tombée de la nuit, dimanche, et devaient reprendre lundi matin.
Sur les 36 corps transférés à la morgue de l'hôpital de Sfax, chef-lieu de la région, seuls six ont été identifiés après l'autopsie et les analyses ADN par les médecins légistes, dont un ressortissant subsaharien, a déclaré un responsable médical régional, Ali Ayadi.
Depuis l'annonce du drame, le plus grave depuis plusieurs années, de nombreux membres de familles de migrants ont pris d'assaut l'hôpital pour s'enquérir du sort de leurs proches qui se trouvaient à bord de l'embarcation naufragée, ont rapporté des médias locaux.
En octobre dernier, un bateau archicomble de migrants a coulé après avoir heurté un navire de la marine tunisienne, faisant au moins 44 morts.
Le père d'un rescapé, Khalifa Trab, originaire de la localité d'El Hamma de la région de Gabès (sud), a confié à la radio Mosaïque, que son fils lui avait téléphoné pour l’informer qu’il a été secouru par les garde-côtes et que le bateau avait pris l'eau et s'était renversé peu après avoir quitté les côtes de l'île de Kerkennah en direction du littoral italien.
D'autres rescapés qui ont requis l'anonymat, ont attribué le naufrage à la surcharge excessive de l'embarcation qui transportait quelques 180 personnes, dont 80 Africains, alors que sa capacité n'excédait pas les 70 personnes, ont-ils estimé.
L'un d'eux a fait état d'une panique qui a gagné les migrants après que l'eau s'était infiltrée en grande quantité dans le bateau.
"Plusieurs passagers ont réclamé le retour sur terre, mais le capitaine est passé outre en se jetant à la mer muni d'un gilet de sauvetage", a-t-il témoigné notant que les clandestins parmi lesquels figuraient des femmes enceintes, avaient dûs débourser, chacun, la somme de 3.000 dinars (près de 1200 dollars) pour faire le voyage.
Un autre, âgé de 18 ans, a déclaré que bien qu'ayant affronté la mort, "je n'hésiterai pas à rééditer cette expédition vers l'inconnu à la recherche d'un lendemain meilleur, parce que les horizons sont bouchés devant moi dans mon pays".
Plus de sept ans après la révolution qui a renversé l'ancien régime du président Zine El Abidine Ben Ali et déclenché "le printemps arabe", la Tunisie n’est pas encore sortie d’une crise économique et sociale marquée par un taux de chômage élevé (plus de 15%), des déficits records et une inflation sans précédent (7,8%), selon les chiffres officiels.
Les opérations de recherche des dizaines de migrants encore portés disparus auxquelles participent des plongeurs appuyés par des hélicoptères militaires, ont été suspendues à la tombée de la nuit, dimanche, et devaient reprendre lundi matin.
Sur les 36 corps transférés à la morgue de l'hôpital de Sfax, chef-lieu de la région, seuls six ont été identifiés après l'autopsie et les analyses ADN par les médecins légistes, dont un ressortissant subsaharien, a déclaré un responsable médical régional, Ali Ayadi.
Depuis l'annonce du drame, le plus grave depuis plusieurs années, de nombreux membres de familles de migrants ont pris d'assaut l'hôpital pour s'enquérir du sort de leurs proches qui se trouvaient à bord de l'embarcation naufragée, ont rapporté des médias locaux.
En octobre dernier, un bateau archicomble de migrants a coulé après avoir heurté un navire de la marine tunisienne, faisant au moins 44 morts.
Le père d'un rescapé, Khalifa Trab, originaire de la localité d'El Hamma de la région de Gabès (sud), a confié à la radio Mosaïque, que son fils lui avait téléphoné pour l’informer qu’il a été secouru par les garde-côtes et que le bateau avait pris l'eau et s'était renversé peu après avoir quitté les côtes de l'île de Kerkennah en direction du littoral italien.
D'autres rescapés qui ont requis l'anonymat, ont attribué le naufrage à la surcharge excessive de l'embarcation qui transportait quelques 180 personnes, dont 80 Africains, alors que sa capacité n'excédait pas les 70 personnes, ont-ils estimé.
L'un d'eux a fait état d'une panique qui a gagné les migrants après que l'eau s'était infiltrée en grande quantité dans le bateau.
"Plusieurs passagers ont réclamé le retour sur terre, mais le capitaine est passé outre en se jetant à la mer muni d'un gilet de sauvetage", a-t-il témoigné notant que les clandestins parmi lesquels figuraient des femmes enceintes, avaient dûs débourser, chacun, la somme de 3.000 dinars (près de 1200 dollars) pour faire le voyage.
Un autre, âgé de 18 ans, a déclaré que bien qu'ayant affronté la mort, "je n'hésiterai pas à rééditer cette expédition vers l'inconnu à la recherche d'un lendemain meilleur, parce que les horizons sont bouchés devant moi dans mon pays".
Plus de sept ans après la révolution qui a renversé l'ancien régime du président Zine El Abidine Ben Ali et déclenché "le printemps arabe", la Tunisie n’est pas encore sortie d’une crise économique et sociale marquée par un taux de chômage élevé (plus de 15%), des déficits records et une inflation sans précédent (7,8%), selon les chiffres officiels.