Les opérations de recherche des disparus se poursuivent, selon la même source, depuis le naufrage d'un bateau de migrants, il y a trois jours.
L'embarcation, vétuste et surchargée, avait à son bord entre 180 et 200 migrants, alors que sa capacité n'excédait pas les 70 personnes, selon des témoignages concordants de rescapés parmi les 68 survivants secourus par les unités de la marine tunisienne.
Il resterait plus de soixante migrants encore portés disparus, selon un calcul par déduction fait par Anadolu.
Selon le porte-parole du ministère, Khalifa Chibani, huit "passeurs" impliqués dans cette expédition périlleuse ont été identifiés dont deux ont été arrêtés. Tous sont originaires de l'île de Kerkennah, a-t-il précisé.
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) avait auparavant fait état de 60 victimes transférées vers le service de la médecine légale à l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax, dont 48 sont tunisiennes, alors que 12 sont non-tunisiennes (6 femmes et 6 hommes).
Les 68 survivants comptent, de leur côté, 60 Tunisiens, 2 Marocains, 1 Libyen, 1 Malien, 1 Camerounais et 3 Ivoiriens (dont 2 femmes).
Des parlementaires et des partis politiques de l'opposition ont pointé du doigt des "défaillances sécuritaires" pour n'avoir pas prévenu ce drame, l'un des pires qui se soit produit en Tunisie ces dernières années.
Le député du mouvement Ennahdha, parti d'obédience islamique, Habib Khedher, a demandé l'ouverture d'une enquête pour déterminer les responsabilités dans cette tragédie qui a suscité une grande émotion dans l'opinion publique.
En octobre dernier, une cinquantaine de migrants avaient péri dans la même zone à la suite d'une collision entre une unité de la marine et une embarcation de migrants.
L'embarcation, vétuste et surchargée, avait à son bord entre 180 et 200 migrants, alors que sa capacité n'excédait pas les 70 personnes, selon des témoignages concordants de rescapés parmi les 68 survivants secourus par les unités de la marine tunisienne.
Il resterait plus de soixante migrants encore portés disparus, selon un calcul par déduction fait par Anadolu.
Selon le porte-parole du ministère, Khalifa Chibani, huit "passeurs" impliqués dans cette expédition périlleuse ont été identifiés dont deux ont été arrêtés. Tous sont originaires de l'île de Kerkennah, a-t-il précisé.
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) avait auparavant fait état de 60 victimes transférées vers le service de la médecine légale à l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax, dont 48 sont tunisiennes, alors que 12 sont non-tunisiennes (6 femmes et 6 hommes).
Les 68 survivants comptent, de leur côté, 60 Tunisiens, 2 Marocains, 1 Libyen, 1 Malien, 1 Camerounais et 3 Ivoiriens (dont 2 femmes).
Des parlementaires et des partis politiques de l'opposition ont pointé du doigt des "défaillances sécuritaires" pour n'avoir pas prévenu ce drame, l'un des pires qui se soit produit en Tunisie ces dernières années.
Le député du mouvement Ennahdha, parti d'obédience islamique, Habib Khedher, a demandé l'ouverture d'une enquête pour déterminer les responsabilités dans cette tragédie qui a suscité une grande émotion dans l'opinion publique.
En octobre dernier, une cinquantaine de migrants avaient péri dans la même zone à la suite d'une collision entre une unité de la marine et une embarcation de migrants.