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Ces deux personnes ont été appréhendées dans la zone de Nekrif, dans la délégation (sous-préfecture) de Remada, selon la chaîne qui a cité son correspondant sur place.
Ces derniers jours, deux Libyens en provenance d'Algérie avaient été arrêtés par les forces de sécurité et de l'armée tunisiennes à Tataouine, chef-lieu de la région frontalière, où des milliers de réfugiés libyens ont afflué depuis le début de l'insurrection contre le régime de Moammar Kadhafi. Ils étaient en possession d'une grenade.
L'agence officielle TAP a confirmé l'arrestation, au cours de la nuit de samedi à dimanche, de deux individus qualifiés de "terroristes" par une unité des gardes-frontières tunisiens sur la montagne de Nekrif, à 25km de Remada.
Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur, l'un âgé de 31 ans, surnommé Abou Muslim, est de nationalité algérienne, l'autre d'origine libyenne et âgé de 32 ans porte le surnom de Abou Batin.
Lors de l'assaut mené sur le local où se trouvaient les deux terroristes, l'un d'eux a tenté de jeter sur les unités de la garde et de la sécurité tunisiennes une grenade, qui n'a toutefois pas explosé. Le deuxième terroriste présumé a, pour sa part, essayé d'activer une ceinture d'explosifs mais les unités de la garde et de la sécurité nationales sont intervenues au moment opportun pour l'en empêcher, ajoute le communiqué.
Il ressort de l'interrogatoire, que l'un des deux hommes était arrivé en Tunisie le 24 avril dernier, via Jebel Khifouf, en provenance de Jebel El Maa Abyath (région algérienne de Bir Atir).
Le deuxième a affirmé, quant à lui, s'être rendu en Algérie en 2007 et avoir effectué des entraînements dans le Jebel Al Abyath, avant de s'installer dans le territoire tunisien il y a 25 jours.
Il a avoué, d'autre part, détenir une arme de type Kalachnikov et 150 balles dissimulées dans l'une des montagnes du gouvernorat de Médenine (sud tunisien).
Le ministère tunisien de l'Intérieur précise que les unités des forces de sécurité sont parvenues à confisquer un appareil de géolocalisation "GPS" ainsi que deux portables, outre un passeport libyen falsifié, de la devise européenne et des dinars tunisiens.
Les aveux des deux prévenus ont, en outre permis aux forces de sécurité de découvrir des quantités d'armes et de munitions ainsi que explosifs de type TNT dissimulées notamment dans des grottes montagneuses du sud du pays.
Le communiqué note que les deux hommes seront déférés devant la direction de la lutte contre le terrorisme pour la poursuite de l'enquête.
D'après une source des services de sécurité citée par l'agence, les deux individus étaient en relation avec les deux jeunes Libyens qui les avaient précédés dans le courant de la semaine.
Face à ces événements, des renforts en hommes et en matériels militaires, notamment des chars et des véhicules blindés, ont été acheminés depuis samedi par l'armée tunisienne dans la région frontalière de Tataouine, a appris l'Associated Press auprès d'un témoin oculaire, Mohamed Hedia.
Ces derniers jours, deux Libyens en provenance d'Algérie avaient été arrêtés par les forces de sécurité et de l'armée tunisiennes à Tataouine, chef-lieu de la région frontalière, où des milliers de réfugiés libyens ont afflué depuis le début de l'insurrection contre le régime de Moammar Kadhafi. Ils étaient en possession d'une grenade.
L'agence officielle TAP a confirmé l'arrestation, au cours de la nuit de samedi à dimanche, de deux individus qualifiés de "terroristes" par une unité des gardes-frontières tunisiens sur la montagne de Nekrif, à 25km de Remada.
Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur, l'un âgé de 31 ans, surnommé Abou Muslim, est de nationalité algérienne, l'autre d'origine libyenne et âgé de 32 ans porte le surnom de Abou Batin.
Lors de l'assaut mené sur le local où se trouvaient les deux terroristes, l'un d'eux a tenté de jeter sur les unités de la garde et de la sécurité tunisiennes une grenade, qui n'a toutefois pas explosé. Le deuxième terroriste présumé a, pour sa part, essayé d'activer une ceinture d'explosifs mais les unités de la garde et de la sécurité nationales sont intervenues au moment opportun pour l'en empêcher, ajoute le communiqué.
Il ressort de l'interrogatoire, que l'un des deux hommes était arrivé en Tunisie le 24 avril dernier, via Jebel Khifouf, en provenance de Jebel El Maa Abyath (région algérienne de Bir Atir).
Le deuxième a affirmé, quant à lui, s'être rendu en Algérie en 2007 et avoir effectué des entraînements dans le Jebel Al Abyath, avant de s'installer dans le territoire tunisien il y a 25 jours.
Il a avoué, d'autre part, détenir une arme de type Kalachnikov et 150 balles dissimulées dans l'une des montagnes du gouvernorat de Médenine (sud tunisien).
Le ministère tunisien de l'Intérieur précise que les unités des forces de sécurité sont parvenues à confisquer un appareil de géolocalisation "GPS" ainsi que deux portables, outre un passeport libyen falsifié, de la devise européenne et des dinars tunisiens.
Les aveux des deux prévenus ont, en outre permis aux forces de sécurité de découvrir des quantités d'armes et de munitions ainsi que explosifs de type TNT dissimulées notamment dans des grottes montagneuses du sud du pays.
Le communiqué note que les deux hommes seront déférés devant la direction de la lutte contre le terrorisme pour la poursuite de l'enquête.
D'après une source des services de sécurité citée par l'agence, les deux individus étaient en relation avec les deux jeunes Libyens qui les avaient précédés dans le courant de la semaine.
Face à ces événements, des renforts en hommes et en matériels militaires, notamment des chars et des véhicules blindés, ont été acheminés depuis samedi par l'armée tunisienne dans la région frontalière de Tataouine, a appris l'Associated Press auprès d'un témoin oculaire, Mohamed Hedia.
