Le cimetière, son quartier et la mosquée qui s'y trouve étaient noirs de monde, mais les forces de l'ordre se refusaient à estimer le nombre des participants à ces funérailles qui ont pris des allures de manifestation contre les islamistes au pouvoir.
"Le peuple veut la chute du régime", a scandé la foule dans l'entrée du cimetière.
La police a tiré des gaz lacrymogènes sur des dizaines de manifestants dans le centre de Tunis ainsi que sur des casseurs aux abords du cimetière, où l'opposant assassiné mercredi devait être inhumé dans l'après-midi, ont constaté les journalistes de l'AFP.
Des groupes de casseurs ont attaqué des voitures face au cimetière et la police les a dispersés avec du gaz lacrymogène, provoquant un bref mouvement de panique, selon des journalistes de l'AFP.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Khaled Tarrouche, a confirmé ce déroulement des faits à la télévision publique.
La police a aussi pourchassé à coup de matraques et de gaz des jeunes manifestants qui scandaient "Dégage, dégage" sur l'avenue Habib Bourguiba et dans les rues voisines du centre ville de Tunis, épicentre dans la capitale des manifestations et des violences qui ont coûté la vie à un policier ces derniers jours.
Un impressionnant dispositif de sécurité y était déployé, avec des militaires, des unités anti-émeutes casquées ainsi que des hommes en civil cagoulés et armés de bâtons.
"Le peuple veut la chute du régime", a scandé la foule dans l'entrée du cimetière.
La police a tiré des gaz lacrymogènes sur des dizaines de manifestants dans le centre de Tunis ainsi que sur des casseurs aux abords du cimetière, où l'opposant assassiné mercredi devait être inhumé dans l'après-midi, ont constaté les journalistes de l'AFP.
Des groupes de casseurs ont attaqué des voitures face au cimetière et la police les a dispersés avec du gaz lacrymogène, provoquant un bref mouvement de panique, selon des journalistes de l'AFP.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Khaled Tarrouche, a confirmé ce déroulement des faits à la télévision publique.
La police a aussi pourchassé à coup de matraques et de gaz des jeunes manifestants qui scandaient "Dégage, dégage" sur l'avenue Habib Bourguiba et dans les rues voisines du centre ville de Tunis, épicentre dans la capitale des manifestations et des violences qui ont coûté la vie à un policier ces derniers jours.
Un impressionnant dispositif de sécurité y était déployé, avec des militaires, des unités anti-émeutes casquées ainsi que des hommes en civil cagoulés et armés de bâtons.