L’une de ses principales figures, Mustapha Ben Ahmed, a, en effet, brandi une menace de démission suite à des pressions dont il n’a pas précisé les détails.
“Je suis prêt à sacrifier ma vie pour ma liberté d’expression. Ceux qui cherchent à me faire taire n’y parviendront pas. Tout ce qu’ils peuvent faire c’est de me pousser vers la sortie. On y reviendra…”, a-t-il écrit dans un post publié dimanche soir sur sa page Facebook.
Lancé en grande pompe en janvier dernier, le nouveau-né de la scène politique tunisienne a reporté à mercredi prochain la clôture de son congrès constitutif, tenu le week-end dernier, au cours duquel il devait annoncer les résultats des élections de ses structures locales et régionales et la composition de son conseil national qui compte 230 membres.
Dans un communiqué distribué à la presse, il a attribué ce report au drame survenu samedi à Sidi Bouzid qui a coûté la vie à 12 ouvrières agricoles et “par solidarité avec les familles endeuillées et la population de la région”.
Selon, Slim Azzabi, coordinateur de Tahya Tounes, c’est à la demande du chef du gouvernement qui s’était rendu sur place, que la décision a été prise.
Au cours d’une conférence de presse, le président du congrès Kamel Idir, a annoncé que les participants ont d’ores et déjà, désigné par consensus Slim Azzabi au poste de secrétaire général du parti, en attendant l’annonce des autres résultats mercredi.
Faisant ressortir l'engouement populaire qu'il a suscité en quelques mois, il a noté que « Tahya Tounes » a reçu 100.000 demandes d'adhésion et en a validé pour le moment 48.000.
Le chef du gouvernement est, au demeurant, appuyé par un bloc parlementaire composé de plus de 40 députés, désormais le deuxième en nombre derrière celui du mouvement Ennahdha, d'obédience islamique (68 députés sur un total de 217 élus).
Il est constitué essentiellement de transfuges de "Nida Tounes" (L'appel de la Tunisie), le parti fondé en 2012 par l'actuel président Béji Caïd Essebsi qu'ils ont quitté pour protester contre ce qu'ils considèrent "la mainmise" du fils du chef de l'Etat, Hafedh.
En réponse aux questions des journalistes, Azzabi a déclaré que c’est le conseil national, instance supérieure du parti, qui désignera, le cas échéant, un président du parti.
Il a tenu à préciser que Youssef Chahed est “le leader” du parti, mais n’en est pas membre.
Cette nuance visait à contrecarrer les détracteurs de ce dernier qui l’accusent d’user de son autorité pour faire campagne en faveur de « Tahya Tounes ».
Toutefois, Mustapha Ben Ahmed, président du bloc parlementaire appelé “coalition nationale” qui soutient Youssef Chahed, est resté en retrait lors de cette rencontre avec la presse, signe évident de désaccord au sein de la direction du parti.
Abordé par le correspondant de l’agence Anadolu, il s’est d’ailleurs refusé à “tout commentaire politique”.
“Je ne peux que vous parler de mon nouveau livre qui va paraître bientôt”, s’est-il borné à déclarer sans plus d’explication.
“Je suis prêt à sacrifier ma vie pour ma liberté d’expression. Ceux qui cherchent à me faire taire n’y parviendront pas. Tout ce qu’ils peuvent faire c’est de me pousser vers la sortie. On y reviendra…”, a-t-il écrit dans un post publié dimanche soir sur sa page Facebook.
Lancé en grande pompe en janvier dernier, le nouveau-né de la scène politique tunisienne a reporté à mercredi prochain la clôture de son congrès constitutif, tenu le week-end dernier, au cours duquel il devait annoncer les résultats des élections de ses structures locales et régionales et la composition de son conseil national qui compte 230 membres.
Dans un communiqué distribué à la presse, il a attribué ce report au drame survenu samedi à Sidi Bouzid qui a coûté la vie à 12 ouvrières agricoles et “par solidarité avec les familles endeuillées et la population de la région”.
Selon, Slim Azzabi, coordinateur de Tahya Tounes, c’est à la demande du chef du gouvernement qui s’était rendu sur place, que la décision a été prise.
Au cours d’une conférence de presse, le président du congrès Kamel Idir, a annoncé que les participants ont d’ores et déjà, désigné par consensus Slim Azzabi au poste de secrétaire général du parti, en attendant l’annonce des autres résultats mercredi.
Faisant ressortir l'engouement populaire qu'il a suscité en quelques mois, il a noté que « Tahya Tounes » a reçu 100.000 demandes d'adhésion et en a validé pour le moment 48.000.
Le chef du gouvernement est, au demeurant, appuyé par un bloc parlementaire composé de plus de 40 députés, désormais le deuxième en nombre derrière celui du mouvement Ennahdha, d'obédience islamique (68 députés sur un total de 217 élus).
Il est constitué essentiellement de transfuges de "Nida Tounes" (L'appel de la Tunisie), le parti fondé en 2012 par l'actuel président Béji Caïd Essebsi qu'ils ont quitté pour protester contre ce qu'ils considèrent "la mainmise" du fils du chef de l'Etat, Hafedh.
En réponse aux questions des journalistes, Azzabi a déclaré que c’est le conseil national, instance supérieure du parti, qui désignera, le cas échéant, un président du parti.
Il a tenu à préciser que Youssef Chahed est “le leader” du parti, mais n’en est pas membre.
Cette nuance visait à contrecarrer les détracteurs de ce dernier qui l’accusent d’user de son autorité pour faire campagne en faveur de « Tahya Tounes ».
Toutefois, Mustapha Ben Ahmed, président du bloc parlementaire appelé “coalition nationale” qui soutient Youssef Chahed, est resté en retrait lors de cette rencontre avec la presse, signe évident de désaccord au sein de la direction du parti.
Abordé par le correspondant de l’agence Anadolu, il s’est d’ailleurs refusé à “tout commentaire politique”.
“Je ne peux que vous parler de mon nouveau livre qui va paraître bientôt”, s’est-il borné à déclarer sans plus d’explication.