Mohammed Ghannouchi
"Nous nous retirons du gouvernement à l'appel de notre syndicat", a déclaré M. Dimassi qui avait été nommé la veille ministre de la Formation et de l'emploi.
Les deux autres ministres démissionnaires, selon M. Dimassi, sont Abdeljelil Bédoui (ministre auprès du Premier ministre) et Anouar Ben Gueddour (secrétaire d'Etat auprès du ministre du Transport et de l'équipement).
Leur démission a également été annoncée par l'agence de presse officielle tunisienne TAP.
Le chef de l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), Abelsalam Jerad, a expliqué avoir demandé lundi au Premier ministre Mohammed Ghannouchi de reporter l'annonce du gouvernement pour permettre des consultations avec les autres forces politiques.
"Mais il a refusé et nous n'acceptons pas cette précipitation", a-t-il affirmé.
M. Jerad a reproché au gouvernement de compter parmi ses membres "des barons de l'ancien régime qui avaient participé à la répression et à un système de dictature".
"Nous voulons un gouvernement qui réponde à nos aspirations et nous allons continuer, avec le peuple et les travailleurs à le réclamer", a-t-il souligné.
L'Union générale des travailleurs tunisiens, la puissante centrale syndicale tunisienne, qui a joué un grand rô le dans les manifestations ayant provoqué la chute du président Zine El Abidine Ben Ali, avait demandé dans la matinée à ses trois représentants de quitter le gouvernement.
La direction de l'UGTT qui a tenu une réunion extraordinaire près de Tunis, a décidé "de ne pas reconnaître le nouveau gouvernement".
De nombreuses voix s'élèvent en Tunisie, notamment au sein de la gauche et de la mouvance islamiste contre la présence de membres de l'ancien gouvernement et du parti du président déchu Ben Ali dans la nouvelle équipe de transition formée lundi, où ils occupent tous les ministères clés: Intérieur, Défense, Affaires étrangères, Finances.
Les deux autres ministres démissionnaires, selon M. Dimassi, sont Abdeljelil Bédoui (ministre auprès du Premier ministre) et Anouar Ben Gueddour (secrétaire d'Etat auprès du ministre du Transport et de l'équipement).
Leur démission a également été annoncée par l'agence de presse officielle tunisienne TAP.
Le chef de l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), Abelsalam Jerad, a expliqué avoir demandé lundi au Premier ministre Mohammed Ghannouchi de reporter l'annonce du gouvernement pour permettre des consultations avec les autres forces politiques.
"Mais il a refusé et nous n'acceptons pas cette précipitation", a-t-il affirmé.
M. Jerad a reproché au gouvernement de compter parmi ses membres "des barons de l'ancien régime qui avaient participé à la répression et à un système de dictature".
"Nous voulons un gouvernement qui réponde à nos aspirations et nous allons continuer, avec le peuple et les travailleurs à le réclamer", a-t-il souligné.
L'Union générale des travailleurs tunisiens, la puissante centrale syndicale tunisienne, qui a joué un grand rô le dans les manifestations ayant provoqué la chute du président Zine El Abidine Ben Ali, avait demandé dans la matinée à ses trois représentants de quitter le gouvernement.
La direction de l'UGTT qui a tenu une réunion extraordinaire près de Tunis, a décidé "de ne pas reconnaître le nouveau gouvernement".
De nombreuses voix s'élèvent en Tunisie, notamment au sein de la gauche et de la mouvance islamiste contre la présence de membres de l'ancien gouvernement et du parti du président déchu Ben Ali dans la nouvelle équipe de transition formée lundi, où ils occupent tous les ministères clés: Intérieur, Défense, Affaires étrangères, Finances.