Cet appel, relayé sur les réseaux sociaux, est signé par six partis de l'opposition de gauche affirmant vouloir "défendre la démocratie et les libertés en Tunisie".
Il dénonce "la multiplication des agressions physiques et verbales" contre les citoyens, les militants ou les journalistes, et "le discours fondamentaliste extrémiste appelant à la haine et à la violence entre Tunisiens".
"Le gouvernement traîne à prendre les mesures nécessaires pour arrêter cette tendance", s'inquiètent les signataires de l'appel.
Les incidents impliquant des radicaux de la mouvance salafiste se sont multipliés ces derniers mois, particulièrement dans des universités où les partisans du niqab, le voile islamique intégral, accroissent leurs pressions.
Des journalistes ont été agressés dans des manifestations, notamment à l'occasion du procès lundi contre la chaîne Nessma poursuivie pour avoir diffusé un film jugé blasphématoire. Un journaliste et un juriste ont été harcelés et molestés par des manifestants salafistes devant le tribunal avant de trouver refuge dans un commissariat de police.
Par ailleurs, des déclarations en début de semaine d'un député d'Ennahda, le parti islamiste qui domine le gouvernement, ont soulevé un tollé en Tunisie.
Evoquant les manifestants qui bloquent des routes ou des usines à travers le pays, le député Sadok Chourou a cité un verset du Coran évoquant l'"exécution", la "crucifixion" ou encore le démembrement.
Il dénonce "la multiplication des agressions physiques et verbales" contre les citoyens, les militants ou les journalistes, et "le discours fondamentaliste extrémiste appelant à la haine et à la violence entre Tunisiens".
"Le gouvernement traîne à prendre les mesures nécessaires pour arrêter cette tendance", s'inquiètent les signataires de l'appel.
Les incidents impliquant des radicaux de la mouvance salafiste se sont multipliés ces derniers mois, particulièrement dans des universités où les partisans du niqab, le voile islamique intégral, accroissent leurs pressions.
Des journalistes ont été agressés dans des manifestations, notamment à l'occasion du procès lundi contre la chaîne Nessma poursuivie pour avoir diffusé un film jugé blasphématoire. Un journaliste et un juriste ont été harcelés et molestés par des manifestants salafistes devant le tribunal avant de trouver refuge dans un commissariat de police.
Par ailleurs, des déclarations en début de semaine d'un député d'Ennahda, le parti islamiste qui domine le gouvernement, ont soulevé un tollé en Tunisie.
Evoquant les manifestants qui bloquent des routes ou des usines à travers le pays, le député Sadok Chourou a cité un verset du Coran évoquant l'"exécution", la "crucifixion" ou encore le démembrement.