« Nous sommes heureux d'avoir mis à disposition des gens un large éventail de la littérature, de l'histoire, de la philosophie, de la religion qui proviennent de sources authentiques », a partagé Koca.
Soulignant la difficulté de mettre en avant les principes universels de l'Islam, la compréhension de la religion et le profil du musulman animé par l'art et l'esthétique, Koca a précisé que leur ultime but est « d'atteindre tous les membres d’une famille et toutes les tranches d’âge, de leur inculquer la passion de la lecture, de contribuer à la pensée intellectuelle et de développer leur intelligence émotionnelle ».
Visant à initier les jeunes aux anciennes œuvres religieuses, philosophiques, historiques, littéraires et culturelles émanant de l’Est, le projet « Deux langues, un livre » poursuit son aventure depuis 5 ans.
Ledit projet se fonde sur les éléments constitutifs fondamentaux de la culture de l'Islam, l'art, la civilisation, la littérature et l'esthétique.
A ce titre, soixante œuvres, méticuleusement sélectionnées à la lumière de différents critères, ont été publiées en turc-arabe et en turc ottoman.
Ainsi, pour la première fois, les « risale » (exégèse du Coran) et certains de leurs articles, traduits en turc, ont été mis à disposition des lecteurs accompagnés d’une autre langue (turc ottoman ou arabe).
Dans une interview accordée à AA, Osman Koca, éditeur, a confié que le projet a été initié à la lumière des conseils des académiciens très compétents dans leur domaine, des experts et des auteurs.
« Nous avons méticuleusement travaillé afin de permettre à certaines oeuvres de voir le jour plutôt que de se contenter des livres déjà traduits », a partagé Koca ajoutant qu’ils ont aussi soigneusement choisi les traducteurs desdits ouvrages.
- Les fondamentaux de la culture islamique
Le projet est composé de deux concepts principaux que sont le rassemblement des oeuvres en turc-arabe, d’une part, et en turc ottoman, d’autre part, a expliqué Koca.
« Nous avons jusqu’à présent préparé 23 livres en turc et arabe. Nous prévoyons d’en préparer entre 35 et 40. Il y a aussi 33 manuels nés de la transcription du turc ottoman vers le turc actuel. Nous pensons que c'est un nombre suffisant ».
« Les textes que nous avons choisis à partir de la langue arabe et du turc ottoman ne reposent pas sur des critères simples et ordinaires. Pendant une longue période, nous avons pensé aux éléments fondamentaux de la culture islamique, de l'art, de la civilisation, de la littérature et de l'esthétique ».
L’éditeur a indiqué que le projet a débuté avec les oeuvres de l’Imam Ghazali, soufi persan connu en Occident sous le nom d’Algazel.
Parmi ces oeuvres se trouvent notamment « Ô mon fils », « La délivrance de l’erreur » (Al-Munqidh min ad-dalâl), « Al Varaqat » (ouvrage sur la jurisprudence islamique « fiqh »).
« Nous avions déjà de l’expérience en matière de traduction. Notre objectif n'est pas seulement d'enseigner une langue. Notre ambition est bien plus grande (...) La langue n’arrive qu’en seconde place ».
- D’autres grandes oeuvres également traitées
« Il est nécessaire de maîtriser la terminologie islamique, les concepts contemporains, les termes, les arts littéraires, les jeux de mots, les images et les métaphores », a expliqué Koca soulignant ainsi que la seule connaissance de la langue est insuffisante dans la mise en oeuvre du projet.
« Des lectures littérales ne peuvent qu’être caduques puisque la sémantique et la signification ne peuvent que vous échapper ».
« En bref, le projet “Deux langues, un livre”, que ce soit par la traduction de la langue arabe vers le turc ou de la transcription du turc ottoman vers la langue turque actuelle, a vu le jour grâce aux travaux des experts de la langue, la culture, l’art et la civilisation. J’espère que cela se poursuivra ainsi », a-t-il confié.
C’est en ces termes que Koca a évoqué les objectifs du projet:
« Notre priorité est d'initier les jeunes aux ouvrages relatifs à la religion de l’Est, la philosophie, l’histoire, la littérature et la culture ».
Les traités « Al Fiqh Al Akbar » de l’Imam Azam (Abou Hanifah) et de l’imam ash-Shâfi'î, « L’Union islamique » de Muhammad Abu Zahra ainsi que certaines oeuvres de personnalités éminentes à l’instar de Sayyid Qutb, Muhamed Iqbal, Hassan El Benna et Abul Ala Maududi ont également été traduits au sein du thème « pensée islamique ».
- Des oeuvres sur le soufisme et la religion
Koca a partagé que le projet comprend également des textes anonymes dont « Shahmeran », « Touti-Nameh » recueil persan signifiant littéralement « Contes d'un perroquet », Melikshah et Nasreddin Hodja, œuvres relatives à la civilisation antique et qui permettent, selon Koca, d’exposer des personnalités comme modèles.
D’autres auteurs turcs à l’instar d’Omer Seyfettin, Suleyman Nazif, Mehmet Akif, et Namık Kemal (...) soit des personnalités ayant témoigné de la dernière période de l’Empire ottoman, font également partis du projet.
- Un projet « vital »
Koca a partagé que le projet traite aussi des oeuvres autobiographiques des dirigeants de l'Islam, des personnalités pionnières, des leaders islamiques féminins.
« Certains nous demandent en quoi était-ce une nécessité que de réaliser une telle série. C’est une question dénuée de sens. L’être humain ne mange-t-il pas lorsqu’il a faim ou ne boit-il pas lorsqu’il a soif ? », interroge Koca afin de démontrer que la série est aussi vitale que les besoins de l’Homme.
Soulignant la nécessité de développer davantage ce projet, Koca a ajouté que ce genre de travaux doivent se faire plus nombreux et être menés de façon disciplinée et périodique.
Soulignant la difficulté de mettre en avant les principes universels de l'Islam, la compréhension de la religion et le profil du musulman animé par l'art et l'esthétique, Koca a précisé que leur ultime but est « d'atteindre tous les membres d’une famille et toutes les tranches d’âge, de leur inculquer la passion de la lecture, de contribuer à la pensée intellectuelle et de développer leur intelligence émotionnelle ».
Visant à initier les jeunes aux anciennes œuvres religieuses, philosophiques, historiques, littéraires et culturelles émanant de l’Est, le projet « Deux langues, un livre » poursuit son aventure depuis 5 ans.
Ledit projet se fonde sur les éléments constitutifs fondamentaux de la culture de l'Islam, l'art, la civilisation, la littérature et l'esthétique.
A ce titre, soixante œuvres, méticuleusement sélectionnées à la lumière de différents critères, ont été publiées en turc-arabe et en turc ottoman.
Ainsi, pour la première fois, les « risale » (exégèse du Coran) et certains de leurs articles, traduits en turc, ont été mis à disposition des lecteurs accompagnés d’une autre langue (turc ottoman ou arabe).
Dans une interview accordée à AA, Osman Koca, éditeur, a confié que le projet a été initié à la lumière des conseils des académiciens très compétents dans leur domaine, des experts et des auteurs.
« Nous avons méticuleusement travaillé afin de permettre à certaines oeuvres de voir le jour plutôt que de se contenter des livres déjà traduits », a partagé Koca ajoutant qu’ils ont aussi soigneusement choisi les traducteurs desdits ouvrages.
- Les fondamentaux de la culture islamique
Le projet est composé de deux concepts principaux que sont le rassemblement des oeuvres en turc-arabe, d’une part, et en turc ottoman, d’autre part, a expliqué Koca.
« Nous avons jusqu’à présent préparé 23 livres en turc et arabe. Nous prévoyons d’en préparer entre 35 et 40. Il y a aussi 33 manuels nés de la transcription du turc ottoman vers le turc actuel. Nous pensons que c'est un nombre suffisant ».
« Les textes que nous avons choisis à partir de la langue arabe et du turc ottoman ne reposent pas sur des critères simples et ordinaires. Pendant une longue période, nous avons pensé aux éléments fondamentaux de la culture islamique, de l'art, de la civilisation, de la littérature et de l'esthétique ».
L’éditeur a indiqué que le projet a débuté avec les oeuvres de l’Imam Ghazali, soufi persan connu en Occident sous le nom d’Algazel.
Parmi ces oeuvres se trouvent notamment « Ô mon fils », « La délivrance de l’erreur » (Al-Munqidh min ad-dalâl), « Al Varaqat » (ouvrage sur la jurisprudence islamique « fiqh »).
« Nous avions déjà de l’expérience en matière de traduction. Notre objectif n'est pas seulement d'enseigner une langue. Notre ambition est bien plus grande (...) La langue n’arrive qu’en seconde place ».
- D’autres grandes oeuvres également traitées
« Il est nécessaire de maîtriser la terminologie islamique, les concepts contemporains, les termes, les arts littéraires, les jeux de mots, les images et les métaphores », a expliqué Koca soulignant ainsi que la seule connaissance de la langue est insuffisante dans la mise en oeuvre du projet.
« Des lectures littérales ne peuvent qu’être caduques puisque la sémantique et la signification ne peuvent que vous échapper ».
« En bref, le projet “Deux langues, un livre”, que ce soit par la traduction de la langue arabe vers le turc ou de la transcription du turc ottoman vers la langue turque actuelle, a vu le jour grâce aux travaux des experts de la langue, la culture, l’art et la civilisation. J’espère que cela se poursuivra ainsi », a-t-il confié.
C’est en ces termes que Koca a évoqué les objectifs du projet:
« Notre priorité est d'initier les jeunes aux ouvrages relatifs à la religion de l’Est, la philosophie, l’histoire, la littérature et la culture ».
Les traités « Al Fiqh Al Akbar » de l’Imam Azam (Abou Hanifah) et de l’imam ash-Shâfi'î, « L’Union islamique » de Muhammad Abu Zahra ainsi que certaines oeuvres de personnalités éminentes à l’instar de Sayyid Qutb, Muhamed Iqbal, Hassan El Benna et Abul Ala Maududi ont également été traduits au sein du thème « pensée islamique ».
- Des oeuvres sur le soufisme et la religion
Koca a partagé que le projet comprend également des textes anonymes dont « Shahmeran », « Touti-Nameh » recueil persan signifiant littéralement « Contes d'un perroquet », Melikshah et Nasreddin Hodja, œuvres relatives à la civilisation antique et qui permettent, selon Koca, d’exposer des personnalités comme modèles.
D’autres auteurs turcs à l’instar d’Omer Seyfettin, Suleyman Nazif, Mehmet Akif, et Namık Kemal (...) soit des personnalités ayant témoigné de la dernière période de l’Empire ottoman, font également partis du projet.
- Un projet « vital »
Koca a partagé que le projet traite aussi des oeuvres autobiographiques des dirigeants de l'Islam, des personnalités pionnières, des leaders islamiques féminins.
« Certains nous demandent en quoi était-ce une nécessité que de réaliser une telle série. C’est une question dénuée de sens. L’être humain ne mange-t-il pas lorsqu’il a faim ou ne boit-il pas lorsqu’il a soif ? », interroge Koca afin de démontrer que la série est aussi vitale que les besoins de l’Homme.
Soulignant la nécessité de développer davantage ce projet, Koca a ajouté que ce genre de travaux doivent se faire plus nombreux et être menés de façon disciplinée et périodique.