Les autorités turques ont bloqué le 27 mars l'accès à la plateforme d'échange de vidéos pour des raisons de "sécurité nationale", après la diffusion de l'enregistrement pirate d'une réunion confidentielle de hauts responsables turcs sur la guerre en Syrie.
L'arrêt de la plus haute instance judiciaire du pays s'impose à l'autorité administrative des télécommunications (TIB), qui a mis en œuvre l'interdiction.
Saisis par des internautes, plusieurs tribunaux turcs avaient déjà jugé l'interdiction de YouTube contraire à la liberté d'expression, mais le gouvernement avait refusé de lever sa décision, pourtant largement contournée par les utilisateurs.
La Cour constitutionnelle avait déjà imposé début avril au gouvernement du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, la levée d'une interdiction équivalente du réseau Twitter, deux semaines après sa mise en place.
Furieux, le chef du gouvernement avait été contraint d'obtempérer.
M. Erdogan a déclaré la guerre aux réseaux sociaux depuis qu'ils propagent des informations qu'il juge calomnieuses sur son implication présumée dans le vaste scandale de corruption qui agite la Turquie depuis la mi-décembre.
Ces attaques des réseaux sociaux ont suscité de nombreuses critiques, aussi bien en Turquie qu'à l'étranger.
L'arrêt de la plus haute instance judiciaire du pays s'impose à l'autorité administrative des télécommunications (TIB), qui a mis en œuvre l'interdiction.
Saisis par des internautes, plusieurs tribunaux turcs avaient déjà jugé l'interdiction de YouTube contraire à la liberté d'expression, mais le gouvernement avait refusé de lever sa décision, pourtant largement contournée par les utilisateurs.
La Cour constitutionnelle avait déjà imposé début avril au gouvernement du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, la levée d'une interdiction équivalente du réseau Twitter, deux semaines après sa mise en place.
Furieux, le chef du gouvernement avait été contraint d'obtempérer.
M. Erdogan a déclaré la guerre aux réseaux sociaux depuis qu'ils propagent des informations qu'il juge calomnieuses sur son implication présumée dans le vaste scandale de corruption qui agite la Turquie depuis la mi-décembre.
Ces attaques des réseaux sociaux ont suscité de nombreuses critiques, aussi bien en Turquie qu'à l'étranger.