Réunis à l'appel du principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), plusieurs centaines de manifestants ont rejoint la place Taksim d'Istanbul, symbole de la fronde antigouvernementale de juin 2013, aux cris de "aux voleurs !" et "gouvernement démission !"
Emmenés par le candidat du parti à la mairie d'Istanbul, Mustafa Sarigül, les militants du CHP ont distribué aux passants des faux billets, symboles de la "corruption" du régime islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002, avant de se disperser sans incident.
Dans la capitale, Ankara, plusieurs milliers de personnes ont manifesté sur la place Kizilay avec les mêmes slogans, à l'appel de plusieurs syndicats de gauche.
La police est intervenue pour disperser le cortège qui prenait la direction du Parlement en les aspergeant de gaz lacrymogène, a constaté un photographe de l'AFP. Plusieurs manifestants ont été interpellés.
Pour la première fois depuis le début en décembre du scandale politico-financier qui éclabousse le gouvernement, M. Erdogan a été personnellement mis en cause par la diffusion lundi soir sur l'internet de l'enregistrement de conversations téléphoniques dans lesquelles il ordonne à son fils aîné Bilal de faire disparaître de fortes sommes d'argent.
M. Erdogan a vigoureusement contesté mardi leur authenticité et dénoncé un "montage immoral" et une "attaque abjecte" contre son gouvernement, attribuée à ses ex-alliés de la confrérie du prédicateur musulman Fethullah Gülen.
Mais cette bande enregistrée a enflammé les réseaux sociaux et outré l'opposition, qui a réclamé la démission immédiate du chef du gouvernement.
Dès mardi soir, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans une dizaine de villes du pays pour exiger le départ de M. Erdogan, ont rapporté les médias turcs. Des incidents ont opposé la police aux manifestants à Istanbul et Ankara notamment.
Emmenés par le candidat du parti à la mairie d'Istanbul, Mustafa Sarigül, les militants du CHP ont distribué aux passants des faux billets, symboles de la "corruption" du régime islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002, avant de se disperser sans incident.
Dans la capitale, Ankara, plusieurs milliers de personnes ont manifesté sur la place Kizilay avec les mêmes slogans, à l'appel de plusieurs syndicats de gauche.
La police est intervenue pour disperser le cortège qui prenait la direction du Parlement en les aspergeant de gaz lacrymogène, a constaté un photographe de l'AFP. Plusieurs manifestants ont été interpellés.
Pour la première fois depuis le début en décembre du scandale politico-financier qui éclabousse le gouvernement, M. Erdogan a été personnellement mis en cause par la diffusion lundi soir sur l'internet de l'enregistrement de conversations téléphoniques dans lesquelles il ordonne à son fils aîné Bilal de faire disparaître de fortes sommes d'argent.
M. Erdogan a vigoureusement contesté mardi leur authenticité et dénoncé un "montage immoral" et une "attaque abjecte" contre son gouvernement, attribuée à ses ex-alliés de la confrérie du prédicateur musulman Fethullah Gülen.
Mais cette bande enregistrée a enflammé les réseaux sociaux et outré l'opposition, qui a réclamé la démission immédiate du chef du gouvernement.
Dès mardi soir, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans une dizaine de villes du pays pour exiger le départ de M. Erdogan, ont rapporté les médias turcs. Des incidents ont opposé la police aux manifestants à Istanbul et Ankara notamment.