Au lendemain des élections européennes du 25 mai, "nous consulterons les groupes parlementaires pour voir si quelqu'un émerge du lot, avec une majorité claire et stable au Parlement européen", a affirmé M. Van Rompuy dans un entretien au quotidien la Libre Belgique.
"Si un candidat rassemble une majorité supérieure à 376 eurodéputés (sur 751) c'est un élément déterminant. C'est avec ce nom là que j'irai au Conseil européen pour voir s'il recueille une majorité qualifiée" auprès des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, a-t-il ajouté.
M. Van Rompuy a prévu de réunir les dirigeants européens à Bruxelles le 27 mai, deux jours seulement après le scrutin, pour discuter de la succession de José Manuel Barroso.
L'annonce de cette réunion avait provoqué l'ire de plusieurs ténors du Parlement européen inquiets d'une possible volonté des dirigeants européens de les court-circuiter dans la désignation du prochain président de la Commission européenne
La réunion du 27 mai ne servira pas à désigner un successeur au président de la Commission européenne, dont le mandat prend fin le 31 octobre, avait ensuite précisé M. Van Rompuy. "On ne désignera pas le président de la Commission lors du sommet informel du 27 mai", a répété M. Van Rompuy lundi.
Jusqu'à présent, ce sont les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE seuls qui s'entendaient pour désigner le président de la Commission européenne.
Mais le traité de Lisbonne désormais en vigueur leur demande de "tenir compte du résultat du vote" aux européennes pour désigner leur candidat même si, juridiquement, rien ne les contraint à suivre cet avis.
Quatre candidats sont déjà en lice pour succéder à M. Barroso: l'Allemand Martin Schulz, président sortant du Parlement européen, pour les Socialistes, l'ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt pour les Libéraux, le Grec Alexis Tsipras pour la Gauche Radicale et un duo composé du Français José Bové et de l'Allemande Ska Keller pour les Verts. Les conservateurs du PPE doivent désigner leur champion le 7 mars.
L'incertitude demeure sur le nom du candidat du PPE. Pour l'instant, trois candidats, tous des hommes, sont en lice: l'ancien premier ministre du Luxembourg Jean-Claude Juncker, l'ancien Premier ministre letton Valdis Dombrovskis et le Français Michel Barnier, commissaire européen sortant.
"Si un candidat rassemble une majorité supérieure à 376 eurodéputés (sur 751) c'est un élément déterminant. C'est avec ce nom là que j'irai au Conseil européen pour voir s'il recueille une majorité qualifiée" auprès des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, a-t-il ajouté.
M. Van Rompuy a prévu de réunir les dirigeants européens à Bruxelles le 27 mai, deux jours seulement après le scrutin, pour discuter de la succession de José Manuel Barroso.
L'annonce de cette réunion avait provoqué l'ire de plusieurs ténors du Parlement européen inquiets d'une possible volonté des dirigeants européens de les court-circuiter dans la désignation du prochain président de la Commission européenne
La réunion du 27 mai ne servira pas à désigner un successeur au président de la Commission européenne, dont le mandat prend fin le 31 octobre, avait ensuite précisé M. Van Rompuy. "On ne désignera pas le président de la Commission lors du sommet informel du 27 mai", a répété M. Van Rompuy lundi.
Jusqu'à présent, ce sont les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE seuls qui s'entendaient pour désigner le président de la Commission européenne.
Mais le traité de Lisbonne désormais en vigueur leur demande de "tenir compte du résultat du vote" aux européennes pour désigner leur candidat même si, juridiquement, rien ne les contraint à suivre cet avis.
Quatre candidats sont déjà en lice pour succéder à M. Barroso: l'Allemand Martin Schulz, président sortant du Parlement européen, pour les Socialistes, l'ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt pour les Libéraux, le Grec Alexis Tsipras pour la Gauche Radicale et un duo composé du Français José Bové et de l'Allemande Ska Keller pour les Verts. Les conservateurs du PPE doivent désigner leur champion le 7 mars.
L'incertitude demeure sur le nom du candidat du PPE. Pour l'instant, trois candidats, tous des hommes, sont en lice: l'ancien premier ministre du Luxembourg Jean-Claude Juncker, l'ancien Premier ministre letton Valdis Dombrovskis et le Français Michel Barnier, commissaire européen sortant.