Dans le domaine des transports, un des objectifs de la présidence espagnole de l'UE est de "chercher un accord pour asseoir les bases d'un début d'harmonisation de la sécurité aéroportuaire" et la réunion pourrait permettre d'avancer sur ce sujet, a déclaré une source proche de la délégation espagnole.
Mercredi, le nouveau commissaire européen aux Transports, l'Estonien Siim Kallas, a annoncé son intention d'évoquer les scanners corporels lors de la réunion. Il a d'ores et déjà émis des réserves sur leur emploi, affirmant que ce n'était "pas la panacée" en matière de sécurité.
Il devrait présenter en avril au Parlement européen un rapport détaillé sur cette technologie et ses conséquences pour la vie privée des citoyens.
Sous la pression des Etats-Unis qui plaident pour leur généralisation, les pays de l'UE sont en train de réfléchir à leur installation dans les aéroports.
Le 25 décembre, un Nigérian avait réussi à embarquer avec des explosifs dans un avion reliant Amsterdam (Pays-Bas) et Détroit, aux Etats-Unis. L'attentat avait échoué et Al-Qaïda a revendiqué la tentative fin janvier.
Lors d'une réunion des ministres de l'Intérieur en janvier à Tolède, les gouvernements européens ont affirmé leur volonté de renforcer la sécurité aéroportuaire. Mais ils ont demandé du temps pour préparer leurs opinions publiques à l'usage de cette technologie parfois accusée d'être intrusive.
Les Etats ont avancé jusqu'ici en ordre dispersé. La Grande-Bretagne et les Pays-Bas ont déjà équipé certains aéroports pour les tester, la France va en installer en février et l'Italie au cours du premier trimestre. En Allemagne, le gouvernement pourrait prendre une décision cet été.
La réunion de La Corogne devait aussi être consacrée à la "mobilité urbaine" et notamment la compatibilité du développement durable avec les transports urbains.
Mercredi, le nouveau commissaire européen aux Transports, l'Estonien Siim Kallas, a annoncé son intention d'évoquer les scanners corporels lors de la réunion. Il a d'ores et déjà émis des réserves sur leur emploi, affirmant que ce n'était "pas la panacée" en matière de sécurité.
Il devrait présenter en avril au Parlement européen un rapport détaillé sur cette technologie et ses conséquences pour la vie privée des citoyens.
Sous la pression des Etats-Unis qui plaident pour leur généralisation, les pays de l'UE sont en train de réfléchir à leur installation dans les aéroports.
Le 25 décembre, un Nigérian avait réussi à embarquer avec des explosifs dans un avion reliant Amsterdam (Pays-Bas) et Détroit, aux Etats-Unis. L'attentat avait échoué et Al-Qaïda a revendiqué la tentative fin janvier.
Lors d'une réunion des ministres de l'Intérieur en janvier à Tolède, les gouvernements européens ont affirmé leur volonté de renforcer la sécurité aéroportuaire. Mais ils ont demandé du temps pour préparer leurs opinions publiques à l'usage de cette technologie parfois accusée d'être intrusive.
Les Etats ont avancé jusqu'ici en ordre dispersé. La Grande-Bretagne et les Pays-Bas ont déjà équipé certains aéroports pour les tester, la France va en installer en février et l'Italie au cours du premier trimestre. En Allemagne, le gouvernement pourrait prendre une décision cet été.
La réunion de La Corogne devait aussi être consacrée à la "mobilité urbaine" et notamment la compatibilité du développement durable avec les transports urbains.