Le fonctionnaire de police patrouillait dans le quartier populaire du Chaudron à Saint-Denis, près d'une grande surface, lorsqu'il a été atteint par un tir de carabine. Blessé à la hanche et au bras, il a été hospitalisé. Une opération a été immédiatement lancée pour retrouver l'auteur du tir après sécurisation du quartier d'où est parti le coup de feu. Le calme est toutefois revenu mercredi matin. Les commerces étaient ouverts et les habitants vaquaient normalement à leurs occupations.
Le Chaudron, situé à la périphérie de Saint-Denis, a déjà été dans la journée de mardi le théâtre de saccages et de batailles rangées entre policiers et émeutiers qui avaient commencé à piller une grande surface. L'intervention rapide des premiers avait permis de sécuriser le magasin. Le Collectif des organisations syndicales, politiques et associatives de La Réunion (Cospar), qui mène la grève, avait alors appelé au calme, tout comme le préfet, qui a ordonné aux forces de l'ordre "d'empêcher tout acte de pillage" et demandé à la population d'éviter "de se mêler aux délinquants". "Le Cospar n'appelle pas à l'émeute. Il est responsable, il regrette profondément ce qui s'est passé", a ainsi déclaré le secrétaire général de la CFDT-Réunion Jean-Pierre Rivière.
Pillages et affrontements
Dans la foulée, le Collectif avait annoncé la suspension des opérations coup de poing menées contre des grandes surfaces depuis jeudi dernier, jour où la Réunion a connu une première journée de grève , dans le sillage du conflit social en Guadeloupe et en Martinique. Il n'a pas non plus reconduit son mot d'ordre pour les prochains jours, la prochaine mobilisation étant fixée au 19 mars, date de la journée nationale d'action des syndicats, mais compte poursuivre mercredi les négociations à la préfecture.
Les mises en garde n'ont pas suffi. Dans la nuit, des jeunes ont saccagé les locaux d'une assurance. Ils ont tenté également de s'en prendre à une pharmacie et à un établissement de restauration rapide. Des tentatives de pillage et des affrontements entre forces de l'ordre et casseurs ont aussi eu lieu sur la commune du Port. Selon le dernier bilan de la préfecture, 20 membres des forces de l'ordre ont été blessés et 22 personnes interpellées depuis le début des violences. En 1991, de violentes émeutes avaient éclaté dans le quartier populaire du Chaudron, provoquant neuf morts.
Le Chaudron, situé à la périphérie de Saint-Denis, a déjà été dans la journée de mardi le théâtre de saccages et de batailles rangées entre policiers et émeutiers qui avaient commencé à piller une grande surface. L'intervention rapide des premiers avait permis de sécuriser le magasin. Le Collectif des organisations syndicales, politiques et associatives de La Réunion (Cospar), qui mène la grève, avait alors appelé au calme, tout comme le préfet, qui a ordonné aux forces de l'ordre "d'empêcher tout acte de pillage" et demandé à la population d'éviter "de se mêler aux délinquants". "Le Cospar n'appelle pas à l'émeute. Il est responsable, il regrette profondément ce qui s'est passé", a ainsi déclaré le secrétaire général de la CFDT-Réunion Jean-Pierre Rivière.
Pillages et affrontements
Dans la foulée, le Collectif avait annoncé la suspension des opérations coup de poing menées contre des grandes surfaces depuis jeudi dernier, jour où la Réunion a connu une première journée de grève , dans le sillage du conflit social en Guadeloupe et en Martinique. Il n'a pas non plus reconduit son mot d'ordre pour les prochains jours, la prochaine mobilisation étant fixée au 19 mars, date de la journée nationale d'action des syndicats, mais compte poursuivre mercredi les négociations à la préfecture.
Les mises en garde n'ont pas suffi. Dans la nuit, des jeunes ont saccagé les locaux d'une assurance. Ils ont tenté également de s'en prendre à une pharmacie et à un établissement de restauration rapide. Des tentatives de pillage et des affrontements entre forces de l'ordre et casseurs ont aussi eu lieu sur la commune du Port. Selon le dernier bilan de la préfecture, 20 membres des forces de l'ordre ont été blessés et 22 personnes interpellées depuis le début des violences. En 1991, de violentes émeutes avaient éclaté dans le quartier populaire du Chaudron, provoquant neuf morts.