"Ce que nous avons trouvé est probablement le squelette d'hominidés le plus complet jamais découvert", a commenté Lee Berger, paléo-anthropologue de l'Université de Witwatersrand à Johannesburg.
"Chaque individu est plus complet que le fameux fossile Lucy mis au jour en Ethiopie", a-t-il ajouté devant la presse en présentant sa découverte sur le site des fouilles à Maropeng (ouest de Johannesburg).
Deux spécimens, une femelle adulte et un mâle d'une dizaine d'années, ont été mis au jour en 2008 dans une caverne de ce site, classé au patrimoine mondial de l'humanité, qui a livré un tiers des hominidés exhumés à ce jour.
La nouvelle espèce a été baptisée Australopithecus sediba, qui signifie "source d'eau" en sotho, la langue des populations locales.
La trouvaille est due au fils âgé de neuf ans de Lee Berger, qui a déterré la clavicule d'un des deux hominidés lors de prospections géologiques.
"Ces fossiles nous donnent une image extraordinairement détaillée d'un nouveau chapitre de l'évolution de l'homme et lève le voile sur une période cruciale durant laquelle les hominidés n'ont plus dépendu de la vie dans les arbres pour s'établir sur le sol", a indiqué le chercheur, publié dans la revue Science du 9 avril.
Ces deux hominidés marchaient debout et partageaient nombre de traits avec les premières espèces connues d'Homo. Leurs bras étaient longs comme ceux des singes mais avec des mains courtes et puissantes.
Ils étaient dotés d'un pelvis évolué, de petites dents et de longues jambes les rendant capables de courir comme un humain. Il est aussi probable que ces hominidés pouvaient grimper aux arbres. En fait, le sediba était apparemment à l'aise dans ces deux modes de vie.
Leur taille était d'environ 1,27 mètre. La femelle pesait quelque 33 kilos et le jeune mâle 27 kilos.
Le cerveau de ce dernier était très petit avec un volume de 420 à 450 centimètres cube. Comparativement, le volume du cerveau humain varie de 1.200 à 1.600 cm3.
Mais, a noté Lee Berger, la forme du cerveau de ce nouvel hominidé paraissait plus évoluée que celui des autres espèces d'australopithèque.
Les deux nouveaux fossiles sud-africains sont des hominidés apparus un million d'années après Lucy (3,2 millions d'années). Celle-ci a longtemps été considérée comme ancêtre de l'humanité jusqu'à la découverte de "Ardi" (4,4 millions d'années), plus proche du maillon commun avec le chimpanzé.
Leurs caractéristiques montrent que la transition entre les premiers hominidés et le genre Homo s'est produit très lentement.
"Cette nouvelle espèce partage plus de traits dérivés avec les premiers hominidés que tout autre australopithèque" et peut donc être l'ancêtre de l'homme moderne ou bien d'une branche éteinte au fil de l'évolution, a expliqué le professeur Berger.
Au moins deux autres spécimens de sediba ont été trouvés sur le site et font encore l'objet d'analyse, a-t-il ajouté.
Les chercheurs ont aussi identifié les fossiles d'au moins 25 autres espèces animales dont une hyène, un chien sauvage, des antilopes et un cheval.
"Chaque individu est plus complet que le fameux fossile Lucy mis au jour en Ethiopie", a-t-il ajouté devant la presse en présentant sa découverte sur le site des fouilles à Maropeng (ouest de Johannesburg).
Deux spécimens, une femelle adulte et un mâle d'une dizaine d'années, ont été mis au jour en 2008 dans une caverne de ce site, classé au patrimoine mondial de l'humanité, qui a livré un tiers des hominidés exhumés à ce jour.
La nouvelle espèce a été baptisée Australopithecus sediba, qui signifie "source d'eau" en sotho, la langue des populations locales.
La trouvaille est due au fils âgé de neuf ans de Lee Berger, qui a déterré la clavicule d'un des deux hominidés lors de prospections géologiques.
"Ces fossiles nous donnent une image extraordinairement détaillée d'un nouveau chapitre de l'évolution de l'homme et lève le voile sur une période cruciale durant laquelle les hominidés n'ont plus dépendu de la vie dans les arbres pour s'établir sur le sol", a indiqué le chercheur, publié dans la revue Science du 9 avril.
Ces deux hominidés marchaient debout et partageaient nombre de traits avec les premières espèces connues d'Homo. Leurs bras étaient longs comme ceux des singes mais avec des mains courtes et puissantes.
Ils étaient dotés d'un pelvis évolué, de petites dents et de longues jambes les rendant capables de courir comme un humain. Il est aussi probable que ces hominidés pouvaient grimper aux arbres. En fait, le sediba était apparemment à l'aise dans ces deux modes de vie.
Leur taille était d'environ 1,27 mètre. La femelle pesait quelque 33 kilos et le jeune mâle 27 kilos.
Le cerveau de ce dernier était très petit avec un volume de 420 à 450 centimètres cube. Comparativement, le volume du cerveau humain varie de 1.200 à 1.600 cm3.
Mais, a noté Lee Berger, la forme du cerveau de ce nouvel hominidé paraissait plus évoluée que celui des autres espèces d'australopithèque.
Les deux nouveaux fossiles sud-africains sont des hominidés apparus un million d'années après Lucy (3,2 millions d'années). Celle-ci a longtemps été considérée comme ancêtre de l'humanité jusqu'à la découverte de "Ardi" (4,4 millions d'années), plus proche du maillon commun avec le chimpanzé.
Leurs caractéristiques montrent que la transition entre les premiers hominidés et le genre Homo s'est produit très lentement.
"Cette nouvelle espèce partage plus de traits dérivés avec les premiers hominidés que tout autre australopithèque" et peut donc être l'ancêtre de l'homme moderne ou bien d'une branche éteinte au fil de l'évolution, a expliqué le professeur Berger.
Au moins deux autres spécimens de sediba ont été trouvés sur le site et font encore l'objet d'analyse, a-t-il ajouté.
Les chercheurs ont aussi identifié les fossiles d'au moins 25 autres espèces animales dont une hyène, un chien sauvage, des antilopes et un cheval.