Jose Pimentel
Le maire de New York, Michael Bloomberg, a annoncé dans une conférence de presse convoquée à la hâte dimanche soir que Jose Pimentel, 27 ans, d'origine dominicaine et converti à l'islam, "prévoyait d'utiliser des bombes contre des voitures de police, des équipements de la poste, et des militaires revenant de l'étranger".
"Cela aurait pu tuer beaucoup de gens", a déclaré M. Bloomberg, ajoutant qu'avant l'arrestation de Pimentel, "il y avait eu au moins 13 complots terroristes qui ciblaient New York depuis le 11-Septembre", et que "celui là serait le 14ème".
Le patron de la police Ray Kelly a affirmé que le suspect, surveillé depuis deux ans par la police, avait ces derniers mois construit trois bombes artisanales dans son appartement, après en avoir acheté les composants dans plusieurs endroits, et s'être inspiré de conseils sur internet.
Mais ces bombes n'étaient apparemment pas complètement terminées lorsqu'il a été arrêté samedi, selon le détail de l'acte d'accusation.
Pimentel était un partisan de l'imam radical américano-yéménite Anwar al-Aulaqi, tué le 30 septembre dernier, et ses activités s'étaient intensifiées après la mort de l'imam, a également déclaré M. Kelly.
C'était un "loup solitaire", motivé par son ressentiment vis à vis de l'engagement des troupes américaines en Irak et en Afghanistan, et inspiré par la propagande d'Al-Qaïda, a précisé le maire, ajoutant qu'il "ne faisait pas partie d'un complot plus vaste d'origine étrangère".
"Il avait parlé de tuer des militaires américains qui rentraient d'Irak et d'Afghanistan (...) Il avait parlé de faire sauter des bureaux de poste (...) et des voitures de police dans New York" a ajouté M. Kelly.
Les autorités ont précisé qu'elles avaient choisi d'intervenir samedi, pour éviter tout risque.
L'acte d'accusation précise que Pimentel animait depuis octobre 2010 un site internet "true islam", sur lequel il avait notamment placé un lien vers un document "comment faire une bombe dans la cuisine de votre mère".
Ce document provenait d'un magazine, "+Inspire°, créé par Al Qaïda", selon les autorités.
Le suspect est notamment accusé de possession d'arme à des fins terroristes, complot terroriste, soutien à un acte terroriste et possession de substances explosives. Il devait être formellement inculpé plus tard dimanche.
Dimanche, le maire de New York a rappelé que quelque 1.000 policiers étaient chaque jour assignés à la lutte antiterroriste à New York.
L'agenda du maire ne prévoyait aucune activité dimanche, jusqu'à la convocation inhabituelle de cette conférence de presse dans la soirée.
"Cela aurait pu tuer beaucoup de gens", a déclaré M. Bloomberg, ajoutant qu'avant l'arrestation de Pimentel, "il y avait eu au moins 13 complots terroristes qui ciblaient New York depuis le 11-Septembre", et que "celui là serait le 14ème".
Le patron de la police Ray Kelly a affirmé que le suspect, surveillé depuis deux ans par la police, avait ces derniers mois construit trois bombes artisanales dans son appartement, après en avoir acheté les composants dans plusieurs endroits, et s'être inspiré de conseils sur internet.
Mais ces bombes n'étaient apparemment pas complètement terminées lorsqu'il a été arrêté samedi, selon le détail de l'acte d'accusation.
Pimentel était un partisan de l'imam radical américano-yéménite Anwar al-Aulaqi, tué le 30 septembre dernier, et ses activités s'étaient intensifiées après la mort de l'imam, a également déclaré M. Kelly.
C'était un "loup solitaire", motivé par son ressentiment vis à vis de l'engagement des troupes américaines en Irak et en Afghanistan, et inspiré par la propagande d'Al-Qaïda, a précisé le maire, ajoutant qu'il "ne faisait pas partie d'un complot plus vaste d'origine étrangère".
"Il avait parlé de tuer des militaires américains qui rentraient d'Irak et d'Afghanistan (...) Il avait parlé de faire sauter des bureaux de poste (...) et des voitures de police dans New York" a ajouté M. Kelly.
Les autorités ont précisé qu'elles avaient choisi d'intervenir samedi, pour éviter tout risque.
L'acte d'accusation précise que Pimentel animait depuis octobre 2010 un site internet "true islam", sur lequel il avait notamment placé un lien vers un document "comment faire une bombe dans la cuisine de votre mère".
Ce document provenait d'un magazine, "+Inspire°, créé par Al Qaïda", selon les autorités.
Le suspect est notamment accusé de possession d'arme à des fins terroristes, complot terroriste, soutien à un acte terroriste et possession de substances explosives. Il devait être formellement inculpé plus tard dimanche.
Dimanche, le maire de New York a rappelé que quelque 1.000 policiers étaient chaque jour assignés à la lutte antiterroriste à New York.
L'agenda du maire ne prévoyait aucune activité dimanche, jusqu'à la convocation inhabituelle de cette conférence de presse dans la soirée.