"Le peuple veut la démission du gouvernement", ont scandé les manifestants, arrêtés par un barrage de policiers en tenue anti-émeute, sur l'avenue Habib Bourguiba, dans le centre de Tunis.
Ils brandissaient des pancartes proclamant "On n'a plus peur de vous, traîtres" et "RCD out", en référence au Rassemblement constitutionnel démocratique, le parti du président déchu Zine El Abidine Ben Ali.
La rue tunisienne conteste fortement la présence aux postes clés du gouvernement d'union nationale de membres de l'équipe sortante du président Ben Ali qui a régné sans partage sur le pays pendant 23 ans avant d'être renversé vendredi.
Le nouvel exécutif a été formé trois jours après la chute du régime de Ben Ali, contraint vendredi à l'exil en Arabie Saoudite par un mois de révolte populaire au cours de laquelle, selon le gouvernement, 78 personnes ont été tuées et 94 blessées. Le Haut commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, Navi Pillay, a pour sa part fait état mercredi de plus de cent morts au cours des cinq dernières semaines.
Ils brandissaient des pancartes proclamant "On n'a plus peur de vous, traîtres" et "RCD out", en référence au Rassemblement constitutionnel démocratique, le parti du président déchu Zine El Abidine Ben Ali.
La rue tunisienne conteste fortement la présence aux postes clés du gouvernement d'union nationale de membres de l'équipe sortante du président Ben Ali qui a régné sans partage sur le pays pendant 23 ans avant d'être renversé vendredi.
Le nouvel exécutif a été formé trois jours après la chute du régime de Ben Ali, contraint vendredi à l'exil en Arabie Saoudite par un mois de révolte populaire au cours de laquelle, selon le gouvernement, 78 personnes ont été tuées et 94 blessées. Le Haut commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, Navi Pillay, a pour sa part fait état mercredi de plus de cent morts au cours des cinq dernières semaines.