La thérapie génique est l'une des branches de la médecine promise à un bel avenir. Les chercheurs n'en sont pour l'instant qu'à leurs tout premier pas et créent des outils. L'un d'entre eux, et non des moindres, est le moyen d'acheminer des gènes sains - les gènes réparateurs - à l'intérieur des cellules de l'organisme du patient. On peut le faire grâce aux nanoconteneurs. Une équipe de la chaire de virologie de l'Université d'Etat de Moscou (MGOu) a conçu un nouveau procédé pour ouvrir ces "paquets".
Les gènes réparateurs pourront être acheminés dans l'organisme à l'aide de nanoconteneurs spéciaux, qui pénètrent facilement dans les cellules. Empaqueter un gène réparateur dans un tel moyen de transport est relativement simple. Mais il est beaucoup plus difficile d'ouvrir cette "nanoboîte" afin que son contenu puisse accéder à la cellule. Les virologues du MGOu, qui travaillent sur des nanoconteneurs réalisés sur la base de virus végétaux (potexvirus) ont proposé un procédé à la fois élégant et commode pour que ces conteneurs puissent s'ouvrir.
La technologie de fabrication des nanoconteneurs est relativement simple : dans des conditions bien déterminées, on mêle la protéine virale de l'enveloppe et le matériau génétique réparateur (ADN ou ARN). Ensuite, les composants font tout eux-mêmes : l'auto-assemblage débute, au cours duquel le gène thérapeutique interagit avec la protéine et s'empaquette en elle. On obtient alors un nanoconteneur filiforme.
Les chercheurs du MGOu ont découvert qu'en ajoutant à la composition de ces nanoconteneurs une autre protéine virale, servant au transport, l'enveloppe protéinique devient alors friable. Il est facile pour le gène de s'en débarrasser : elle "s'effeuille", en quelque sorte, dès que le conteneur atteint la cellule. Le gène réparateur se trouve alors "en liberté", prêt à remplir sa fonction.
Les gènes réparateurs pourront être acheminés dans l'organisme à l'aide de nanoconteneurs spéciaux, qui pénètrent facilement dans les cellules. Empaqueter un gène réparateur dans un tel moyen de transport est relativement simple. Mais il est beaucoup plus difficile d'ouvrir cette "nanoboîte" afin que son contenu puisse accéder à la cellule. Les virologues du MGOu, qui travaillent sur des nanoconteneurs réalisés sur la base de virus végétaux (potexvirus) ont proposé un procédé à la fois élégant et commode pour que ces conteneurs puissent s'ouvrir.
La technologie de fabrication des nanoconteneurs est relativement simple : dans des conditions bien déterminées, on mêle la protéine virale de l'enveloppe et le matériau génétique réparateur (ADN ou ARN). Ensuite, les composants font tout eux-mêmes : l'auto-assemblage débute, au cours duquel le gène thérapeutique interagit avec la protéine et s'empaquette en elle. On obtient alors un nanoconteneur filiforme.
Les chercheurs du MGOu ont découvert qu'en ajoutant à la composition de ces nanoconteneurs une autre protéine virale, servant au transport, l'enveloppe protéinique devient alors friable. Il est facile pour le gène de s'en débarrasser : elle "s'effeuille", en quelque sorte, dès que le conteneur atteint la cellule. Le gène réparateur se trouve alors "en liberté", prêt à remplir sa fonction.