Le Brésil récolte la première place des pays demandant des retraits de données avec 291 requêtes formulées entre début juillet et fin décembre 2009. L'Allemagne arrive en seconde position (188 demandes), suivie par l'Inde (142) et les Etats-Unis (123), tandis que la France est loin derrière (moins de 10).
Google précise quels sont les services concernés par les retraits d'informations. Pour les Etats-Unis par exemple, les demandes portent aussi bien sur la messagerie électronique Gmail que sur les vidéos de la plateforme YouTube, propriété de Google.
En face du champ consacré à la Chine, critiquée pour censurer internet, Google a placé un point d'interrogation en guise de chiffre, et le message suivant: "Les responsables chinois considèrent que les demandes de censure relèvent du secret d'Etat aussi ne pouvons-nous révéler cette information pour le moment".
"La censure gouvernementale sur le web augmente rapidement et va du blocage total et du filtrage de sites aux décisions judiciaires limitant l'accès à l'information et aux législations obligeant les entreprises à s'auto-censurer", relève le directeur des services juridiques de Google David Drummond dans un message publié sur un blog du groupe.
"Il n'y a rien de surprenant à ce que Google, comme d'autres entreprises du secteur des technologies et des télécommunications, reçoive des requêtes d'agences gouvernementales pour supprimer du contenu de nos services", ajoute-t-il.
Le Brésil arrive également en tête du classement des pays ayant demandé des informations à Google sur des utilisateurs, avec 3.663 requêtes. Suivent les Etats-Unis (3.580) et la Grande-Bretagne (1.166). La France est cinquième (846).
"La grande majorité de ces demandes sont légitimes et les informations nécessaires pour les besoins d'enquêtes de police", note toutefois M. Drummond.
Google précise que les informations publiées ne sont "ni 100% complètes, ni 100% précises" et promet des améliorations. Le site doit être mis à jour tous les six mois et est disponible à l'adresse www.google.com/governmentrequests/.
"L'augmentation de la censure des gouvernements sur internet est sans nul doute la conséquence du nombre record de personnes disposant d'un accès à internet, et du fait qu'il créent plus de contenu que jamais", estime la vice-président de Google chargée de la communication, Rachel Whetstone, dans un autre message publié sur un blog. "C'est devenu un véritable défi pour des gouvernements habitués à contrô ler les médias écrits et télédiffusés".
Le lancement de ce nouvel outil intervient alors que les autorités de protection des données personnelles de dix pays ont écrit cette semaine au géant américain pour l'exhorter à respecter les lois relatives à la protection de la vie privée.
Google précise quels sont les services concernés par les retraits d'informations. Pour les Etats-Unis par exemple, les demandes portent aussi bien sur la messagerie électronique Gmail que sur les vidéos de la plateforme YouTube, propriété de Google.
En face du champ consacré à la Chine, critiquée pour censurer internet, Google a placé un point d'interrogation en guise de chiffre, et le message suivant: "Les responsables chinois considèrent que les demandes de censure relèvent du secret d'Etat aussi ne pouvons-nous révéler cette information pour le moment".
"La censure gouvernementale sur le web augmente rapidement et va du blocage total et du filtrage de sites aux décisions judiciaires limitant l'accès à l'information et aux législations obligeant les entreprises à s'auto-censurer", relève le directeur des services juridiques de Google David Drummond dans un message publié sur un blog du groupe.
"Il n'y a rien de surprenant à ce que Google, comme d'autres entreprises du secteur des technologies et des télécommunications, reçoive des requêtes d'agences gouvernementales pour supprimer du contenu de nos services", ajoute-t-il.
Le Brésil arrive également en tête du classement des pays ayant demandé des informations à Google sur des utilisateurs, avec 3.663 requêtes. Suivent les Etats-Unis (3.580) et la Grande-Bretagne (1.166). La France est cinquième (846).
"La grande majorité de ces demandes sont légitimes et les informations nécessaires pour les besoins d'enquêtes de police", note toutefois M. Drummond.
Google précise que les informations publiées ne sont "ni 100% complètes, ni 100% précises" et promet des améliorations. Le site doit être mis à jour tous les six mois et est disponible à l'adresse www.google.com/governmentrequests/.
"L'augmentation de la censure des gouvernements sur internet est sans nul doute la conséquence du nombre record de personnes disposant d'un accès à internet, et du fait qu'il créent plus de contenu que jamais", estime la vice-président de Google chargée de la communication, Rachel Whetstone, dans un autre message publié sur un blog. "C'est devenu un véritable défi pour des gouvernements habitués à contrô ler les médias écrits et télédiffusés".
Le lancement de ce nouvel outil intervient alors que les autorités de protection des données personnelles de dix pays ont écrit cette semaine au géant américain pour l'exhorter à respecter les lois relatives à la protection de la vie privée.