Ses avocats ont demandé un non-lieu et le verdict était attendu dans la journée. Le commandant libyen risque jusqu'à un an de prison.
Encadré par une vingtaine d'agents de sécurité, chapelet à la main et lunettes de soleil, M. Hamidi, qui comparaissait libre, n'a pas nié lors de l'audience son entrée illégale sur le territoire. "J'étais menacé physiquement", a expliqué ce compagnon de route du colonel Kadhafi, dont la maison à Sorman, à 70 km à l'ouest de Tripoli, avait été visée par un raid de l'OTAN le 20 juin.
Selon un de ses proches, présent à l'audience, 13 membres de la famille de M. Hamidi ont été tués dans ce raid.
M. Hamidi, qui a participé aux cô tés de Kadhafi au coup d'Etat de 1969 et a longtemps dirigé les renseignements militaires du pays, a été empêché de quitter l'aéroport international de Tunis Carthage le 7 septembre dernier, alors qu'il s'apprêtait à s'envoler pour Casablanca, au Maroc, selon un de ses avocats.
Il était entré illégalement en Tunisie, évitant le principal poste-frontière de Ras Jdir, tenu par les rebelles.
Son passeport diplomatique lui a été confisqué et il réside sous la protection de la police tunisienne dans un endroit tenu secret, selon des sources sécuritaires.
Encadré par une vingtaine d'agents de sécurité, chapelet à la main et lunettes de soleil, M. Hamidi, qui comparaissait libre, n'a pas nié lors de l'audience son entrée illégale sur le territoire. "J'étais menacé physiquement", a expliqué ce compagnon de route du colonel Kadhafi, dont la maison à Sorman, à 70 km à l'ouest de Tripoli, avait été visée par un raid de l'OTAN le 20 juin.
Selon un de ses proches, présent à l'audience, 13 membres de la famille de M. Hamidi ont été tués dans ce raid.
M. Hamidi, qui a participé aux cô tés de Kadhafi au coup d'Etat de 1969 et a longtemps dirigé les renseignements militaires du pays, a été empêché de quitter l'aéroport international de Tunis Carthage le 7 septembre dernier, alors qu'il s'apprêtait à s'envoler pour Casablanca, au Maroc, selon un de ses avocats.
Il était entré illégalement en Tunisie, évitant le principal poste-frontière de Ras Jdir, tenu par les rebelles.
Son passeport diplomatique lui a été confisqué et il réside sous la protection de la police tunisienne dans un endroit tenu secret, selon des sources sécuritaires.