Directeur de la Communication et du Plaidoyer pour la région Moyen-Orient/Afrique du Nord de HRW, Ahmed Benchemsi, citoyen marocain et américain, "était à Alger pour faire simplement son travail en observant la situation des droits humains", a expliqué Kenneth Roth, directeur de l'ONG, dans un communiqué reçu mardi par l'AFP à Alger.
"Son arrestation arbitraire et le traitement abusif qu'il a subis envoient le message que les autorités ne veulent pas que le monde soit au courant des manifestations de masse pour plus de démocratie en Algérie", a-t-il poursuivi.
HRW explique n'avoir pas communiqué plus tôt sur le cas de M. Benchemsi, dans l'espoir de faciliter le règlement de sa situation.
Arrêté le 9 août, alors qu'il "observait" la 25e grande manifestation hebdomadaire du vendredi dans le centre d'Alger, Ahmed Benchemsi a été retenu 10 heures sans être "autorisé à contacter quiconque", selon HRW.
La police "a confisqué son téléphone et son ordinateurs portables" et "exigé qu'il fournisse les mots de passe (...) ce qu'il a refusé"; elle a aussi conservé ses passeports, a poursuivi l'ONG, précisant que le tout ne lui avait été rendu qu'à l'aéroport, lors de son expulsion.
M. Benchemsi a été convoqué ensuite à deux reprises et retenu plusieurs heures par la police qui a encore exigé en vain les mots de passe de ses appareils. Puis deux fois encore au motif d'être présenté au procureur, ce que la police n'a jamais fait malgré des heures d'attente, d'après HRW.
Emmené dimanche à la Brigade des étrangers, il y a passé la nuit et a été mis lundi dans un avion à destination de Casablanca (Maroc).
"A aucun moment, les autorités algériennes n'ont notifié à M. Benchemsi les accusations pesant sur lui ou les bases légales pour confisquer et conserver ses passeports, son téléphone et son ordinateur ou pour exiger qu'il en fournisse les mots de passe", pas plus que celles justifiant son expulsion, a encore dénoncé l'ONG.
"Le traitement abusif de M. Benchemsi est un triste rappel des risques encourus chaque jour par les défenseurs des droits humains algériens", a estimé M. Roth.
Fin mars, les autorités algériennes avaient par ailleurs arrêté puis expulsé un envoyé spécial tunisien de l'agence de presse Reuters couvrant le mouvement massif de contestation du régime qui agite l'Algérie depuis le 22 février. Le 9 avril, elles ont expulsé le directeur de l'AFP à Alger, après avoir refusé de renouveler son accréditation.
"Son arrestation arbitraire et le traitement abusif qu'il a subis envoient le message que les autorités ne veulent pas que le monde soit au courant des manifestations de masse pour plus de démocratie en Algérie", a-t-il poursuivi.
HRW explique n'avoir pas communiqué plus tôt sur le cas de M. Benchemsi, dans l'espoir de faciliter le règlement de sa situation.
Arrêté le 9 août, alors qu'il "observait" la 25e grande manifestation hebdomadaire du vendredi dans le centre d'Alger, Ahmed Benchemsi a été retenu 10 heures sans être "autorisé à contacter quiconque", selon HRW.
La police "a confisqué son téléphone et son ordinateurs portables" et "exigé qu'il fournisse les mots de passe (...) ce qu'il a refusé"; elle a aussi conservé ses passeports, a poursuivi l'ONG, précisant que le tout ne lui avait été rendu qu'à l'aéroport, lors de son expulsion.
M. Benchemsi a été convoqué ensuite à deux reprises et retenu plusieurs heures par la police qui a encore exigé en vain les mots de passe de ses appareils. Puis deux fois encore au motif d'être présenté au procureur, ce que la police n'a jamais fait malgré des heures d'attente, d'après HRW.
Emmené dimanche à la Brigade des étrangers, il y a passé la nuit et a été mis lundi dans un avion à destination de Casablanca (Maroc).
"A aucun moment, les autorités algériennes n'ont notifié à M. Benchemsi les accusations pesant sur lui ou les bases légales pour confisquer et conserver ses passeports, son téléphone et son ordinateur ou pour exiger qu'il en fournisse les mots de passe", pas plus que celles justifiant son expulsion, a encore dénoncé l'ONG.
"Le traitement abusif de M. Benchemsi est un triste rappel des risques encourus chaque jour par les défenseurs des droits humains algériens", a estimé M. Roth.
Fin mars, les autorités algériennes avaient par ailleurs arrêté puis expulsé un envoyé spécial tunisien de l'agence de presse Reuters couvrant le mouvement massif de contestation du régime qui agite l'Algérie depuis le 22 février. Le 9 avril, elles ont expulsé le directeur de l'AFP à Alger, après avoir refusé de renouveler son accréditation.