
M. Harding "a été interdit d'accès en Russie sur la demande d'une des structures (de sécurité) russes", a indiqué mardi une source au sein des services russes, citée par l'agence RIA Novosti, sans donner plus de précisions.
Le service des gardes-frontières russes, qui dépend des services spéciaux FSB, a également refusé de donner plus d'explications.
"On a le droit d'interdire à un citoyen étranger l'accès à la Russie sans explications", a ainsi déclaré un responsable des gardes-frontières cité par l'agence Interfax.
Le journaliste britannique a été expulsé le week-end dernier, alors qu'il rentrait à Moscou après avoir passé deux mois à Londres, travaillant sur les révélations du site WikiLeaks publiées par son journal, dont une note diplomatique où la Russie est qualifiée d'"Etat mafieux", selon un communiqué du Guardian.
Aucun commentaire du ministère russe des Affaires étrangères n'était disponible mardi matin sur cette expulsion, une première depuis la fin de la guerre froide selon le Guardian.
L'expulsion de Harding intervient après ses publications en décembre basées sur les câbles secrets américains sur les liens entre les hauts responsables russes, les oligarques et le crime organisé.
Un procureur espagnol cité dans ces câbles décrit la Russie comme "un Etat mafieux" virtuel dont les partis politiques agissent "main dans la main" avec le crime organisé alors qu'un haut responsable américain s'interroge si l'homme fort de la Russie Vladimir Poutine était au courant de la préparation de l'assassinat du dissident Alexandre Litvinenko à Londres.
L'ex-agent russe Alexandre Litvinenko, devenu opposant à Vladimir Poutine, alors président de Russie, est mort d'un empoisonnement au polonium 210 dans un hô tel londonien en novembre 2006. La police britannique a accusé l'ex-agent du KGB Andreï Lougovoï de l'assassinat mais la Russie a refusé de l'extrader.
Luke Harding, qui a remporté plusieurs prix de journalisme, a été en poste à New Delhi, Berlin et Moscou. Il a aussi couvert pour le Guardian plusieurs conflits, dont ceux d'Irak et d'Afghanistan.
Il a récemment écrit avec David Leigh, également journaliste au Guardian, un livre sur leurs contacts avec le fondateur de WikiLeaks Julian Assange et les conditions de publication des documents diplomatiques américains transmis par le site WikiLeaks.
Le service des gardes-frontières russes, qui dépend des services spéciaux FSB, a également refusé de donner plus d'explications.
"On a le droit d'interdire à un citoyen étranger l'accès à la Russie sans explications", a ainsi déclaré un responsable des gardes-frontières cité par l'agence Interfax.
Le journaliste britannique a été expulsé le week-end dernier, alors qu'il rentrait à Moscou après avoir passé deux mois à Londres, travaillant sur les révélations du site WikiLeaks publiées par son journal, dont une note diplomatique où la Russie est qualifiée d'"Etat mafieux", selon un communiqué du Guardian.
Aucun commentaire du ministère russe des Affaires étrangères n'était disponible mardi matin sur cette expulsion, une première depuis la fin de la guerre froide selon le Guardian.
L'expulsion de Harding intervient après ses publications en décembre basées sur les câbles secrets américains sur les liens entre les hauts responsables russes, les oligarques et le crime organisé.
Un procureur espagnol cité dans ces câbles décrit la Russie comme "un Etat mafieux" virtuel dont les partis politiques agissent "main dans la main" avec le crime organisé alors qu'un haut responsable américain s'interroge si l'homme fort de la Russie Vladimir Poutine était au courant de la préparation de l'assassinat du dissident Alexandre Litvinenko à Londres.
L'ex-agent russe Alexandre Litvinenko, devenu opposant à Vladimir Poutine, alors président de Russie, est mort d'un empoisonnement au polonium 210 dans un hô tel londonien en novembre 2006. La police britannique a accusé l'ex-agent du KGB Andreï Lougovoï de l'assassinat mais la Russie a refusé de l'extrader.
Luke Harding, qui a remporté plusieurs prix de journalisme, a été en poste à New Delhi, Berlin et Moscou. Il a aussi couvert pour le Guardian plusieurs conflits, dont ceux d'Irak et d'Afghanistan.
Il a récemment écrit avec David Leigh, également journaliste au Guardian, un livre sur leurs contacts avec le fondateur de WikiLeaks Julian Assange et les conditions de publication des documents diplomatiques américains transmis par le site WikiLeaks.