Le tableau, réalisé par cet émule des “nabis” post-impressionnistes (1867-1947) au Cannet où il a beaucoup produit jusqu’à la fin de sa vie, est présenté vendredi aux donateurs qui ont permis son rapatriement.
L’huile, un presque carré de 50 centimètres de côté, tranche dans l’oeuvre de Bonnard. Elle représente une femme nue - probablement sa dernière gouvernante Moucky Vernay - sur un fond de fruits aux couleurs vives.
“C’est un tableau très mystérieux, il avait été exposé seulement une fois dans un musée en 1991 puis dans une galerie en 1997. Il avait disparu des écrans radars après la succession en devenant la propriété d’un collectionneur français vivant à New York”, explique Véronique Serrano, la conservatrice du musée Bonnard.
Dans une composition mêlant les formes, dominée par la couleur orange, elle devine « le sujet qui devient paysage et inversement, entre figuration et abstraction pour une œuvre d’une dimension très moderne ».
La spécialiste avait repéré “Nu orange” il y a plusieurs années en feuilletant sur une tablette numérique le catalogue d’un collectionneur lors d’un voyage aux Etats-Unis destiné à négocier des prêts.
Pour permettre le retour de l’oeuvre, au cœur d’une nouvelle exposition à partir du 23 novembre, le musée Bonnard a notamment dû convaincre son propriétaire de le céder.
“Le prêt nous avait été refusé pour l’inauguration, c’est peut-être notre passion qui l’a convaincu”, déclare la conservatrice.
“Il a surtout fallu trouver de l’argent. Une grosse somme. L’établissement a donc lancé une - très en vogue - campagne de financement participatif sur internet”, précise-t-elle.
L’opération a permis de recueillir près de 10% de la somme totale, soit “plus de 50.000 euros en cinquante jours” offerts par 356 donateurs. L’Etat, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et la ville du Cannet ont complété l’investissement.
“Nu orange” avait été précédé d’au moins deux dessins préparatoires « présents dans le dernier carnet connu de l’artiste ». Ces carnets appartiennent à la collection du site qui a déjà acheté 69 œuvres du peintre depuis son ouverture en 2011.
L’huile, un presque carré de 50 centimètres de côté, tranche dans l’oeuvre de Bonnard. Elle représente une femme nue - probablement sa dernière gouvernante Moucky Vernay - sur un fond de fruits aux couleurs vives.
“C’est un tableau très mystérieux, il avait été exposé seulement une fois dans un musée en 1991 puis dans une galerie en 1997. Il avait disparu des écrans radars après la succession en devenant la propriété d’un collectionneur français vivant à New York”, explique Véronique Serrano, la conservatrice du musée Bonnard.
Dans une composition mêlant les formes, dominée par la couleur orange, elle devine « le sujet qui devient paysage et inversement, entre figuration et abstraction pour une œuvre d’une dimension très moderne ».
La spécialiste avait repéré “Nu orange” il y a plusieurs années en feuilletant sur une tablette numérique le catalogue d’un collectionneur lors d’un voyage aux Etats-Unis destiné à négocier des prêts.
Pour permettre le retour de l’oeuvre, au cœur d’une nouvelle exposition à partir du 23 novembre, le musée Bonnard a notamment dû convaincre son propriétaire de le céder.
“Le prêt nous avait été refusé pour l’inauguration, c’est peut-être notre passion qui l’a convaincu”, déclare la conservatrice.
“Il a surtout fallu trouver de l’argent. Une grosse somme. L’établissement a donc lancé une - très en vogue - campagne de financement participatif sur internet”, précise-t-elle.
L’opération a permis de recueillir près de 10% de la somme totale, soit “plus de 50.000 euros en cinquante jours” offerts par 356 donateurs. L’Etat, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et la ville du Cannet ont complété l’investissement.
“Nu orange” avait été précédé d’au moins deux dessins préparatoires « présents dans le dernier carnet connu de l’artiste ». Ces carnets appartiennent à la collection du site qui a déjà acheté 69 œuvres du peintre depuis son ouverture en 2011.