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"Nous avons retiré jusqu'à présent 13 cadavres", a déclaré le général. "Parmi les victimes se trouvent trois Libanais et une majorité de Soudanais", a-t-il précisé.
Selon ses estimations, une vingtaine de personnes sont encore bloquées sous les décombres de cet immeuble délabré qui s'est totalement effondré dans le quartier chrétien d'Achrafieh, dans l'est de Beyrouth. "Nous espérons retrouver des survivants", a-t-il insisté.
Un précédent bilan en début de matinée faisait état de 11 morts et 12 blessés.
Selon les estimations des autorités, une cinquantaine de personnes, essentiellement des Libanais et des ouvriers soudanais et égyptiens, résidaient dans l'immeuble. Au moins huit des habitants avaient quitté le bâtiment avant l'effrondement.
Les opérations de sauvetage ont duré toute la nuit et se poursuivaient lundi avec l'aide de chiens, sous l'oeil des voisins et des proches des habitants de l'immeuble. Vêtus de noir, beaucoup pleuraient, priaient ou semblaient complètement abattus, a constaté un journaliste de l'AFP.
Un ouvrier syrien travaillant sur un chantier en face de l'immeuble a raconté avoir assisté à l'effondrement: "En début de soirée, de petits fragments de pierre ont commencé à tomber, mais personne n'y a prêté attention. Puis de grosses pierres sont tombées, les gens ont commencé à crier +Sortez! Sortez!+. En quelques minutes, l'immeuble était par terre".
"C'était comme un tremblement de terre", ont rapporté des témoins.
Une habitante qui a pu s'échapper avec sa mère mais dont le père et les trois frères étaient toujours sous les décombres a affirmé à la télévision que l'immeuble était tellement délabré que le propriétaire avait mis les résidents en garde peu avant l'effondrement.
La cousine de cette habitante, arrivée en pleurs sur les lieux, s'en est prise aux autorités: "Regardez tous ces vieux immeubles autour de nous, demain, quand d'autres gens mourront, l'Etat réagira".
Les effondrements d'immeubles ne sont pas fréquents au Liban, mais le pays compte de nombreux bâtiments anciens fragilisés par des étages ajoutés de manière illégale.
Le ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, a affirmé qu'une enquête était en cours et que le propriétaire de l'immeuble a été détenu pour interrogatoire. Selon des observateurs, les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le Liban ces derniers jours ont vraisemblablement aggravé l'état de l'immeuble.
Le chef de la municipalité de Beyrouth, Bilal Hamad, a affirmé à la presse qu'un comité allait être mis en place pour recenser les immeubles à risque.
Selon ses estimations, une vingtaine de personnes sont encore bloquées sous les décombres de cet immeuble délabré qui s'est totalement effondré dans le quartier chrétien d'Achrafieh, dans l'est de Beyrouth. "Nous espérons retrouver des survivants", a-t-il insisté.
Un précédent bilan en début de matinée faisait état de 11 morts et 12 blessés.
Selon les estimations des autorités, une cinquantaine de personnes, essentiellement des Libanais et des ouvriers soudanais et égyptiens, résidaient dans l'immeuble. Au moins huit des habitants avaient quitté le bâtiment avant l'effrondement.
Les opérations de sauvetage ont duré toute la nuit et se poursuivaient lundi avec l'aide de chiens, sous l'oeil des voisins et des proches des habitants de l'immeuble. Vêtus de noir, beaucoup pleuraient, priaient ou semblaient complètement abattus, a constaté un journaliste de l'AFP.
Un ouvrier syrien travaillant sur un chantier en face de l'immeuble a raconté avoir assisté à l'effondrement: "En début de soirée, de petits fragments de pierre ont commencé à tomber, mais personne n'y a prêté attention. Puis de grosses pierres sont tombées, les gens ont commencé à crier +Sortez! Sortez!+. En quelques minutes, l'immeuble était par terre".
"C'était comme un tremblement de terre", ont rapporté des témoins.
Une habitante qui a pu s'échapper avec sa mère mais dont le père et les trois frères étaient toujours sous les décombres a affirmé à la télévision que l'immeuble était tellement délabré que le propriétaire avait mis les résidents en garde peu avant l'effondrement.
La cousine de cette habitante, arrivée en pleurs sur les lieux, s'en est prise aux autorités: "Regardez tous ces vieux immeubles autour de nous, demain, quand d'autres gens mourront, l'Etat réagira".
Les effondrements d'immeubles ne sont pas fréquents au Liban, mais le pays compte de nombreux bâtiments anciens fragilisés par des étages ajoutés de manière illégale.
Le ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, a affirmé qu'une enquête était en cours et que le propriétaire de l'immeuble a été détenu pour interrogatoire. Selon des observateurs, les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le Liban ces derniers jours ont vraisemblablement aggravé l'état de l'immeuble.
Le chef de la municipalité de Beyrouth, Bilal Hamad, a affirmé à la presse qu'un comité allait être mis en place pour recenser les immeubles à risque.
