
Un tribunal a condamné lundi Cheng Jianping pour "trouble à l'ordre social" pour avoir ajouté la phrase "jeunes en colère, chargez!" à un "tweet" écrit par son fiancé avant de le renvoyer à ses contacts, a déclaré Amnesty International sur son site.
Le groupe chinois de défense des droits de l'homme a confirmé jeudi que Mme Jianping, dont le nom d'utilisatrice sur Twitter est "wangyi09", avait été emprisonnée dans la province centrale du Henan.
Le tribunal provincial n'a pas souhaité répondre aux appels de l'AFP.
Le "tweet" se moquait de manifestants chinois qui avaient détruit des produits japonais pour protester contre un incident maritime en septembre, quand Tokyo avait arrêté un capitaine de chalutier chinois près d'un archipel revendiqué par les deux pays en mer de Chine.
"Condamner une personne à un an de travaux forcés, sans aucun procès, pour la simple répétition d'observations clairement satiriques émises par une autre personne, montre le degré de répression de l'expression sur la toile en Chine", a affirmé Sam Zarifi, le directeur d'Amnesty International pour l'Asie-Pacifique.
Amnesty a demandé au gouvernement de relâcher Mme Jianping, qui pourrait, selon le groupe, être le premier citoyen chinois à devenir "prisonnier d'opinion sur la base d'un unique tweet".
Le gouvernement bloque le premier pourvoyeur mondial de messagerie instantanée Twitter, mais beaucoup de gens y accèdent via des serveurs virtuels.
Le groupe chinois de défense des droits de l'homme a confirmé jeudi que Mme Jianping, dont le nom d'utilisatrice sur Twitter est "wangyi09", avait été emprisonnée dans la province centrale du Henan.
Le tribunal provincial n'a pas souhaité répondre aux appels de l'AFP.
Le "tweet" se moquait de manifestants chinois qui avaient détruit des produits japonais pour protester contre un incident maritime en septembre, quand Tokyo avait arrêté un capitaine de chalutier chinois près d'un archipel revendiqué par les deux pays en mer de Chine.
"Condamner une personne à un an de travaux forcés, sans aucun procès, pour la simple répétition d'observations clairement satiriques émises par une autre personne, montre le degré de répression de l'expression sur la toile en Chine", a affirmé Sam Zarifi, le directeur d'Amnesty International pour l'Asie-Pacifique.
Amnesty a demandé au gouvernement de relâcher Mme Jianping, qui pourrait, selon le groupe, être le premier citoyen chinois à devenir "prisonnier d'opinion sur la base d'un unique tweet".
Le gouvernement bloque le premier pourvoyeur mondial de messagerie instantanée Twitter, mais beaucoup de gens y accèdent via des serveurs virtuels.